Découvert lors de la dernière Biennale design du côté de Saint-Étienne et plus précisément lors de l’exposition L’objet d’un Dialogue à l’IRMACC, voici le projet baptisé « Autodiscipline Wearable Jewellery« , né de la collaboration entre Oleksandra Gerasymchuk, étudiante en 3ème année option Design de L’école Supérieure d’Art et de Design de Saint-Étienne (ESADSE) et Florent Gros, artisan-bijoutier, membre des Meilleurs Ouvriers de France.
Une collection de bijoux, entre beauté et inconfort, entre accentuation et attitude… Ici le bijoux force l’attitude pour être porté, comme une torture, comme un faux semblant…
« Pour ce projet nous avons considéré que ce qui met principalement en valeur une personne, malgré tous les artifices, c’est son attitude. Nous avons alors imaginé cette série de bijoux qui accentue l’interaction et le lien permanent entre la beauté et l’inconfort qui influencent le port de tête. Ce projet de bijoux de maintien d’attitude présente trois pièces qui contraignent le porteur à adopter une posture droite et élégante, chacune des pièces interagissant avec le corps à sa façon. De bijou thérapeutique au bijou punitif, les différentes facettes de la quête de la beauté sont évoquées et invitent à réfléchir aux limites de l’inconfort que l’on serait prêt à accepter afin de se rendre plus attirant.«
L’homme et ses ornements, questionné ici dans un jeu de postures et formes.
« Le bijou se présente alors comme un élément bénéfique ou malveillant, mais toujours intrusif. On questionne donc le rôle du bijou, qui se situe ici à mi/chemin entre un dispositif médical et un ornement, et dont le rôle est de mettre en valeur l’ensemble de la silhouette.«
Plus d’informations sur l’exposition : L’objet d’un dialogue
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