Dans le cadre de l’année de la Corée, manifestation organisée par le Comité France Corée et réalisée en partenariat avec la KCDF – Korea Craft & Design Foundation, le musée des Arts décoratifs présente l’exposition Korea Now ! Craft, design, mode et graphisme en Corée.
Alors que dans la boutique, Samsung assure le show avec la présentation de ces nouvelles enceintes Wireless Audio 360 la nef et ses galeries adjacentes accueillent le volet Design de l’évènement. On y observe le design contemporain coréen qui s’inspire et valorise les techniques de l’artisanat traditionnel du pays du Matin Calme.
Même si le design coréen reste peu diffusé, il est néanmoins présent sur la scène internationale, grâce aux foires prestigieuses telles que celles de Miami et Bâle. Ce regard vers l’étranger est évident chez les jeunes designers ? nés pour la plupart pendant les années 1980 ? qui mêlent à leur culture artistique d’origine, tout un répertoire formel nouveau, puisé au-delà des frontières coréennes. SONG Seung-yong, l’un des artistes les plus prolifiques de sa génération, laisse transparaitre l’impact de sa formation en France en créant des œuvres aux styles hybrides, comme sa chaise Object O. Dans une veine plus traditionnelle, les pièces de mobilier de BAI Se-hwa illustrent les techniques anciennes du cintrage du bois à la vapeur encore utilisées aujourd’hui (Texte extrait du catalogue de l’exposition)
Dans la même lignée, le designer Lee Kwang-ho propose une réinterprétation du tissage, travail simple et répétitif qu’il nomme Obsession. Il part de matériaux de récupération humbles – canapés, sièges, mais aussi tabourets ou luminaires –, qu’il tresse avec des câbles ou des tuyaux d’arrosage ou, plus luxueusement, avec un épais fil de soie ou de cuir, recherches qu’il a menées pour l’industrie Nylon Kolon et pour une récente commande de la maison Fendi :
Park Won-min a étudié à l’Université Hongik et à la Design Academy d’Eindhoven, où il a ouvert son studio de création en 2011. Ses pièces invitent à la méditation avec des formes architecturées où les couleurs opaques fondues dans la résine sont conçues comme des peintures abstraites :
La céramiste Lee In-hwa réalise des vases cylindriques aux dégradés subtils dans des tons émaillés jaunes ou orange, tandis que Kim Deok-ho oriente ses recherches sur la technique des terres mêlées :
Autre artiste phare, Lee Min-soo, avec la série +,- Trace, produit des contenants minimalistes qui rendent compte d’une technique parfaitement maîtrisée :
On observe la même perfection chez la jeune artiste Park Seo-yeon (née en 1982), dans ses décors de lignes courbées polychromes en léger relief qui célèbrent la beauté de la matière, la pureté de la forme et la discrétion du décor :
Après avoir étudié la céramique, Hong Sung-hwan s’est intéressé au travail du verre à travers le monde où il s’est perfectionné à diverses techniques du verre. Ses vases sont composés de trois paraisons de couleurs différentes incluses dans une masse de verre transparente :
Certains jeunes créateurs ont recours à des matériaux naturels comme le travail du cuir, visible chez Kim Hee-joo qui donne lieu à un univers poétique inspiré par le monde végétal :
Kim Dong-hyun revisite la théière traditionnelle dans une approche contemporaine de l’orfèvrerie coréenne :
La voute de la nef est occupée par le mobile Human+Love+Light de Lee Sung-keun. L’œuvre, au fil de métal entrelacé, symbolise l’aspect primitif de la vie :
L’exposition continue dans les étages avec la mode et le graphisme.
Période : Jusqu’au 3 janvier 2016 – Du mardi au dimanche de 11h à 18h, nocturne le jeudi jusqu’à 21h.
Lieu : au Musée des Arts décoratifs (107 Rue de Rivoli, 75001 Paris)
Plus d’informations sur l’exposition : Korea Now
sources : culture.fr
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C’EST DIFFERENT DES PIERRES KOISHI DE NAOTO FUKASAWA POUR DRIADE MILAN… même si l’inspiration est la même…http://www.driade.com/site/media/catalog/product/cache/2/imgamb2/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/k/o/koishi-ishi-c2_2.jpg
JE SUIS SANS DOUTE INJUSTE … mais impossible de retenir un nom et un visage d’asiatique ( c’est confirmé par les neurosciences)…. Je veux dire qu’en dehors de Choi Byung Hoon je ne vois personne avec un vocabulaire et une grammaire artistique claire et precise mais plutôt surfant sur les vagues du net et du trendy. Il y a cependant de belles choses mais pas facile à sourcer., d’en trouver l’AOC coréenne. Au moins je peux mettre l’oeuvre de Choi Byung Hoon dans un jardin zen…. japonais . Coréen je ne sais pas….http://i.telegraph.co.uk/multimedia/archive/00798/kyoto_798861c.jpg
En design ( je ne parle des artisans ceramistes et verriers) en dehors de Choi Byung Hoon, qui a dépassé largement la soixantaine , la jeune generation regarde beaucoup dans sa tablette Samsung vers Eindhoven, Paris et Milan …. Par la mondialisation numerique, on retrouve le même répertoire conceptuel et formel un peu partout…