Marine Giraud, Mathilde Laffon et Julie Ferrieux, étudiantes à Intuit-Lab Aix en Provence, nous présentent leur projet étudiant La Note ; elles ont imaginé que Papier Tigre, une jeune marque de papeterie française, se lançait dans une gamme de produits cosmétiques pour femme afin de créer une série de packaging en accord avec son identité.
Papier Tigre a été fondée par cinq trentenaires qui mêlent leurs univers créatifs pour rendre à nouveau précieux les écrits. Elle n’utilise que du papier recyclé made in France et leur première collection de carnets et objets est sortie en 2011.
« La Note évoque la note d’un parfum et la note que l’on peut inscrire, en référence à ses nombreux carnets. Les packagings sont inspirés de son univers papier qui est influencé par l’origami.«
Les étudiantes nous en disent plus sur leur concept :
– Dans quel contexte est né votre projet ?
Julie : Dans le cadre de notre cours de packaging, nous devions choisir une marque et imaginer qu’elle sortait une gamme de cosmétiques. Nous aimons particulièrement la jeune marque de papeterie Papier Tigre qui propose des objets décalés et créatifs, à l’identité très forte. Elle a été une vraie source d’inspiration pour nous.
Mathilde : Effectivement c’est dans le cadre de nos études que ce projet a vu le jour. Nous étions toute les trois très intéressées par cette marque qui propose des objets (carnets…) que nous sommes susceptibles d’acheter.
– Quelle était votre problématique ? Votre cible ? Vos contraintes ?
Marine : Notre problématique était de créer une gamme de cosmétiques (parfums, crème en pot et lotion) pour femme à partir d’une marque existante. Peu de temps après, nous avons enchaîné sur les PLV (Publicité sur le Lieu de Vente). Nous avons choisi la cible de Papier Tigre, c’est-à-dire des jeunes entre 25 et 40 ans, pas forcément aisés mais qui sont sensibles à l’art graphique.
Mathilde : Le sujet était assez libre. Seule la problématique “Gamme de cosmétiques pour femmes” était imposée. Nos contraintes se sont plus retrouvées dans la réalisation (utilisation du papier…), car il fallait coller avec l’image de la marque Papier Tigre pour que notre projet paraisse le plus réaliste possible (tout en restant un projet fictif).
– Comment fonctionnait votre équipe de projet ? Quel était le rôle de chacune ?
Marine : Nous avons vraiment travaillé ensemble. On faisait des croquis pour chaque piste et on mélangeait nos idées, on piochait dans les idées des unes ou des autres.
Mathilde : Oui comme le dit Marine, ce projet a vraiment été un projet commun, tout s’est bien enchaîné.
Julie : Nous partagions toutes nos idées pour en sélectionner les meilleures. Nous avons d’abord réfléchi aux volumes puis au graphisme. Enfin, nous avons construit les maquettes ensemble.
– Quelles étaient vos sources d’inspiration pour la création de la forme ? Et celle du design graphique ?
Marine : Notre source d’inspiration était l’origami, le pliage, les formes géométriques et les couleurs primaires. Toutes nos inspirations sont parties de l’étude de la marque.
Un grand merci à ces trois designers prometteuses pour leurs réponses.
Plus d’informations sur les étudiants : Marine Giraud, Mathilde Laffon, & Julie Ferrieux
Plus d’information sur l’école : Intuit.lab
Plus d’information sur Papier Tigre : Papier Tigre
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L’ORIGAMI EST UN BEAU TIGRE DE PAPIER ?L’origami c’est tout bête , c’est comme un tigre de papier que l’on fait jaillir devant vos yeux de femme enfant à partir d’une simple feuille de papier…. Je trouve l’idée d’un flacon de papier très originale…. mais un flacon fictif qui contiendrait du papier parfumé…… ou en verre avec une eau de parfum… Le packaging oui bien sûr (un packaging un peu trop proche de Kerzon non?), la PLV ??? mais dans la famille Design +Marketing le branding vole au dessus, c’est la note de tête…. « La Note » en cosmétique « évoque( non pas seulement )la note d’un parfum et la note que l’on peut inscrire, en référence à ses nombreux carnets »… mais ici la note du prof jugeant le projet et pour le plus grand nombre la note à payer à la caisse… La note bleue, c’est tout autre chose et permet de jouer la synesthésie avec Baudelaire et avec Eluard….. Chopin et de Basie… » George Sand jouait du piano, avait une grande culture musicale et la musique est souvent présente dans son œuvre. La première apparition de l’expression lui est due. Elle écrit à propos de Chopin improvisant sur son piano : « Nos yeux se remplissent peu à peu des teintes douces qui correspondent aux suaves ondulations saisies par le sens auditif. Et puis la note bleue résonne et nous voilà dans l’azur de la nuit transparente. « » George Sand “Impressions et souvenirs” p.86. http://www.interiorscreation.fr/wp-content/uploads/2014/04/Kerzon_MOBFporte02.jpg