Jeune designer diplômé de l’ENSCI-Les Ateliers et des Beaux-Arts de Nîmes, Pierre Charrié s’intéresse particulièrement à l’aspect sensoriel des objets du quotidien. Son approche de la question se fait, cette fois-ci, par le biais d’un travail sur les ondes lumineuses et sonores. Il met en perspective ses nouveaux projets au sein de l’exposition Ondes à la galerie GREAT DESIGN.
Par un dispositif simple, Pierre Charrié réinvente l’enceinte audio. Il s’agit d’un vibreur fixé à l’arrière d’une forme de bois arrondie qui renvoie et diffuse le son. Le panneau de bois est constitué de cinq feuilles de hêtre collées entre-elles puis moulées, sablées et vernies. Grâce à la simplicité de mise en œuvre, il est possible de créer différentes tailles d’enceintes afin d’optimiser le son et l’expérience vécue.
En effet, les petites ayant un son plus aigu, il est possible de les associer aux plus grandes ayant un son plus grave. Cette forme permet d’avoir une enceinte qui émet un son à 360°. L’objet se décolle du mur et devient une vraie pièce à part entière de la maison que l’on montre. Ainsi par un procédé minimaliste mais efficace, Pierre Charrié se réapproprie cet objet.
Actuellement, ce projet est en train d’être produit pour être vendu à plus grande échelle.
Le designer s’est également intéressé au travail sur les ondes lumineuses au travers d’un projet de suspension en partenariat avec Lily Alcaraz et Léa Berlier, deux designers textiles. Le luminaire est constitué d’une structure en nylon autour de laquelle sont tissées de fines bandelettes de papier coloré. Les touches de couleurs s’apparentent à des coups de pinceaux sur une toile, d’où l’appellation Pinceau de la suspension. Le projet existe en deux tailles et trois modèles de tissage différents. Il est produit par la galerie GREAT DESIGN qui s’implique à soutenir et produire la jeune création.
Plus d’informations sur le designer : Pierre Charrié et sur la galerie : GREAT DESIGN
crédits photos : Damien Arlettaz, Marco Illuminati
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Merci à Justine D pour cette première contribution sur BED
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un concept de lampe tres DIY dans la conception mais probablement tres artisan d’art dans le diffuseur …. http://cdn.decoist.com/wp-content/uploads/2013/10/DIY-Scrap-Metal-Light.jpg
Pour dire les choses plus clairement et peut être plus abruptement, le travail sur le diffuseur du luminaire qui est du design graphique et du design textile n’est pas nouveau car exposé en 2014. Il est plus attribuable et à donc été plus attribué aux deux designers textiles qu’à Pierre Charrié , designer industriel . Une bande led et une bandes alu ? Un designer japonais comme Kazuhiro Yamanaka ou japonisant aurait mis une pince à linge ou une pince de bureau et hop, un design à la minute de Pierre Lota… ou de Paolo Ulian….
Petite précision.Qu’est ce qui constitue ici les « ondes lumineuses » ?
Personne sur la toile n’a rapproché les deux concepts qui sont dans le même champ avec la même technique par deux ex de la même école….Surface vibratile – White fruit de Swan Bourotte diplomé avec felicitation du jury conçu dans l’atelier de François Azambourg est defini ainsi: »L’objet est un corps acoustique , pensé comme un instrument traditionnel mais fraisé numériquement. La membrane acoustique est la surface de l’objet fraisé : la face avant (2mm d’épaisseur) est mise en vibration par un transducteur acoustique. Affichage par transparence du bois. Navigation tactile sur la partie supérieure. »
Comme Pierre Charrié aime citer Bernad Stiegler philosophe des technologies( , j’aimerai connaitre le bureau d’étude acoustique ainsi que l’ « ingenieur du son avec lesquels Pierre Charrié a travaillé pour ce projet financé par la Bourse Agora pour le design sous la présidence de Matali Crasset, ex ensci.On lui a octroyé 15000 euros. Il etait en concurrence avec 4 anciens de l’ENSCI pour la finale. Isabelle Daëron pour « Topiques », Jean-Sébastien Lagrange pour « Vers un destin frugal », Alexandre Moronnoz pour « Densité » et Sébastien Cordoleani pour « Matière à penser-cuir, refonte »… Selon Pierre Charrié que cite Mélina Gazsi dans M me mag du journal Monde du 23 janvier 2014 :. « Chère aussi, au philosophe Bernard Stiegler, qui interroge les outils industriels et numériques, ce qui nous intéressent, nous les designers, au plus haut point » Comment la figure de l’amateur chère à Bernard Stiegler peut elle exister dans un tel contexte?
Le siècle des lumières sonores entre l’art, la sciences et la techno.Un parcours singulier conduit Pierre Charrié fils de musicien à un design formel du dejà vu oblong immediatement reconnaissable mais pas comme tel . Voila donc la surprise . Elle est materielle par l’economie de moyens et fonctionnelle. Voila donc un meuble sonore qui rentre plus dans la categorie des paravents que des enceintes de salon. Mais je le vois plus comme un luminaire sonore. Son parcours va d’ un bac scientifique S, un DNAP (Option art ) aux Beaux Arts, un diplôme de l’Ensci les ateliers avec felicitations du jury Ceci permetau duo Normal studio, prof à L’ensci de le repérer pour un travail post diplôme en studio du process mais aussi à Jean Marc Gady de le faire travailler à meubler son process. Pour le voir en luminaire , je me refere à Camille Blin de l’Ecal Marble Lamp, 2011. Lampe (projecteur et réflecteur) en marbre à la galerie Kreo et à Arnaud Lapierre.de l’Ensci de Cinna à Petite Friture A mon avis Michel Roset ne peut pas passer à côté de « ces cinq feuilles de hêtre collées entre-elles puis moulées, sablées et vernies » avec peut être un choix de dessin pour sortir du scandinavisme mobilier du bois blond…. et lui donner une valeur ajoutée graphique, artistiquehttps://i.ytimg.com/vi/8K0Qp_jFqgQ/maxresdefault.jpg