Lors du dernier Salon Révélations en septembre dernier, nous avons rencontré Quentin Santenard, ayant déjà son article sur BED (voir ici), dans le cadre d’une collaboration entre étudiants de l’ESDMAA (École Supérieure de Design et de Métiers d’Art d’Auvergne) et l’entreprise Pouenat, ferronnier et éditeur d’art.
Le pitch : « Rencontre entre une entreprise du patrimoine vivant et une école de design et métiers d’art.
Originaires de Moulins-Yzeure en Auvergne, ces deux acteurs de la création collaborent sur un projet commun mettant en scène l’excellence d’ouvrage de l’un et la force créative de l’autre. Ainsi, les étudiants du Diplôme Supérieur en Arts Appliqués (DSAA) de l’École Supérieure de Design et de Métiers d’Art d’Auvergne (ESDMAA) ont été invités à réfléchir au mobilier d’exposition. L’occasion pour chacun d’eux de questionner la mise en valeur d’objets précieux tout autant que le savoir-faire du métal propre à Pouenat.«
Dans ce cadre magnifique du Grand Palais ils exposent chacun une pièce, exploitant le savoir-faire de l’entreprise afin de créer de nouvelles « façons » de présenter des objets d’art. Présentoire, étagère, guéridon, les choix sont multiples, ils sont 4 à présenter leurs projets : « Aura » par Julien Courtet, « Hibernation » par Quentin Santenard, « Faisceaux » par Nicolas Corad et « Heaumes » par Ludovic Leblanc.
Commençons par Aura, du jeune designer Julien Courtet
« Aura est un guéridon qui magnifie un espace au service de l’exposition. Ce mobilier scénographique vit de jour comme de nuit. Le jour, son réflecteur baigne l’objet exposé d’une douce lueur cuivrée. La nuit, Aura devient un luminaire d’appoint, offrant une nouvelle façon de percevoir l’objet exposé, de révéler de nouveaux détails à l’œil de l’observateur.«
Puis dans l’ordre, voici « Hibernation » par Quentin Santenard
« Pris au piège dans son écrin de glace, l’objet que renferme hibernation se retrouve plongé dans un sommeil profond où le temps semble s’être arrêté. Comme une manière d’approcher l’immortalité, hibernation est une invitation à contempler le temps qui passe.«
Ensuite le projet « Faisceaux » par Nicolas Corad
« Motivé par l’envie de dévoiler son trésor tout autant que de le protéger, cette vitrine invite à regarder et toucher l’objet qu’elle accueille. Cependant, par sa conception, celle-ci vous défend d’en dérober son contenu. Les tiges métalliques se veulent être la traduction matérielle du faisceau qui illumine l’objet, créant ainsi la barrière entre l’objet et l’extérieur.«
Pour terminer, le projet de cloche perforée, « Heaumes » par Ludovic Leblanc
« Le projet Heaume est une réinterprétation de la cloche d’exposition. Au travers ce dôme microperforé, Heaume explore une nouvelle manière de mettre en exposition les objets de collections, oscillant entre occultation et révélation.«
Des pièces réalisées en collaboration avec les artisans de la société, mêlant ainsi savoir-faire et œil neuf !
Plus d’informations sur l’école : ESDMAA (retrouver tous nos articles consacrés à cette école et designers formés)
Plus d’informations sur la société : Pouenat
Retrouvez tous nos reportages et découvertes durant le dernier Salon Révélation
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Wow superbe design ! Très original, bravo !
Objet + ou – givré… Quand Quentin Santenard se prend pour la creme de la creme glacée des designers japonais Yoshioka ou Nendo… Voir Glass Italia en le declinant. Ce projet est encore plus givré si je peux m’asseoir dessus. La table à double plateau sans le cube est pas mal non plus… Comme je suis tres CONceptuel, comme les 5 , 5 designers 5.5 DESIGNERS (Aide à Projet du VIAluminaires Style IV) sans me mettre la tete au cube, je vois bien un objet vu à travers 4 faces differentes… 4 saisons…Nendo, image de marque, process et storytelling….http://m.thefacedesign.com/editor_up/2015_04/22/cikk1582/theface_nendo1415_4.jpg
IMAGE MENTALE DE CHAPEAU POINTU… implique un chapeau de couleur par exemple en alu anodisé … mais dans le muséal on aime le noir mat et dans la haute deco, le riche doré et le noir protestant suisse allemand et hollandais que l’on dit à tord Bauhaus … Un travail sur la grille de lecture du regardeur et de l’acheteur potentielt , un petit scenario d’usage derivé des dessins de rechercghe,, un travail technique et semantique sur le cone de lumiere et ou l’ouverture de l’eclairage en storytelling et en scenarisation montrerait le potentiel de cette idée hybride et (i)conique de Nicolas Corad (super nom de marque que l’algortyhme de Google a rapproché de Cora et non comme je le pensais de Conrad ou de Conran)….https://www.dmlights.com/blog/wp-content/uploads/2014/03/angle-d%E2%80%99ouverture-de-l%E2%80%99eclairage.jpg
@Maxence Boisseau(formalisateur, contextualisateur) @ Martin Napoleoni ( archi ecosystemiste) Sandy Rubio( plasticienne du rythme) VIVE L’ARTYSANAL, VIVE L’HYBRIDE , VIVE L’OBLONG, VIVE LE CUIVRé, Avec Aura O. de Julien Courtet on se croirait à Milan ou à Londres dans le design arty de l’air du temps ( je lui conseille ainsi qu’aux autres designers de poster illico presto leur candidature à Satellite Milan et dans quelque mois un ou plusieurs seront par exemple chez la celebrissime Rossana Orlandi) … Avec comme ligne de conduite : pour croître en design d’auteur comme en art, il faut innover un peu puis decliner beaucoup , decliner passionnement…. Comme l’artisanat d’art ( ou pas d’art) , le design ce n’est pas un mais des métiers à la fois techniques et artistiques qui impliquent des savoirs faire spécifiques mais aussi des faire savoir moins spécifiques car liées au marketing des produits et services et au commerce de l’art. Ce devrait être l’école supérieure des metiers du design et des métiers d’Art . Je choisis le premier de la liste Julien Courtet et je lui dis chapeau car il peut entrer dans le design artisanal et…. dans le design industriel… et decliner en passant de l’oblong à d’autres formes geometriques ou non. Et même la forme de l’objet ce qui peut presenter un intérêt muséal. Un bon design objet peut facilement étendre son territoire (cf Bouroullec, Crasset) et changer d’univers et d’echelle… Lampe du studio japonais Yoy Ce luminaire composé uniquement d’un pied d’aluminium, projetant la silhouette lumineuse d’un abat-jour dans son environnement est une création du studio YOYfondé par les designers japonais Naoki Ono et Yuki Yamamoto…. Or nous avons ici un meuble et un luminaire avec un reflecteur oblond.. donc un hybride…. http://www.designboom.com/wp-content/uploads/2014/04/yoy-light-designboom03.jpg
DU DESIGN ART (TISANAL) A LA HAUTE DECORATION D’AD INTERIEURS… L’entreprise Poenat est tres present dans la haute decoration. En 2014, à AD interieurs François-Joseph-Graf avait fait un pavillon chinois sans Penat. Cette image mentale est venue irrépressiblement dans mon esprit (design) et je l’ai reconstruite avec ce projet que j’ai rebatisé Aura O. ( comme Oblong) car je suis Stackien Aradien de Julien Courtet, et celui du studio japonais YOY basé à Tokyo composé d’Ono, un spatial designer( plus designer spacial que designer d’espace avec un debut à Satellite Milan) et Yamamoto, un product designer ( ce qui peut être contesté car un produit est associé à une production ) Leur theme, leur dessein est de creer une nouvelle histoire entre l’objet et son espace (mental? )