Découvrons le projet 2017 de l’équipe d’étudiants iGEM de l’Institut Pasteur Paris répondant au défi du MIT.
Encadré par Deshmukh Gopaul (chercheur et responsable du pôle Design for Biology – Citech) et par Guillian Graves (designer et responsable du programme Design & Biologie – ENSCI), 16 étudiants mêlent leurs compétences en biologie, physique-chimie, droit et design industriel dans l’idée de créer une solution innovante baptisée ÆTHER afin de diminuer la pollution de l’air intérieur, responsable de plus de 3 millions de morts prématurées tous les ans.
Pour en savoir plus sur le défi : « Le Massachusetts Institute of Technology (MIT) propose un défi à des équipes composées d’étudiants du monde entier : concevoir les machines vivantes les plus innovantes afin de répondre aux grandes problématiques contemporaines. La compétition iGEM ou international Genetically Engineered Machine, est destinée à promouvoir la recherche en biologie synthétique par le biais des projets inventés par les centaines d’équipes d’universités prestigieuses qui répondent à l’appel (MIT, Harvard, TU Delft, Cambridge, Oxford, etc.). »
Voici donc ÆTHER, un kit de dépollution de l’air intérieur innovant à assembler. Un objet innovant, type purificateur, capture les polluants de l’air en phase condensée pour les stocker dans de l’eau. Une fois l’air dépolluée, vous pourrez profiter d’un air intérieur plus « frais » et « sain« .
Le but sera également par un système astucieux de filtres de recycler les polluants, l’équipe a imaginé un filtre interchangeable en toile d’araignée. La soie hydrophobe, dont sont fait les toiles d’araignées, accumule les gouttelettes d’eau contenues dans l’humidité de l’air et sert de support aux enzymes.
« ÆTHER dispose d’un autre atout de taille: il est totalement autonome énergétiquement. Pour maximiser son effet, un petit ventilateur est installé à l’intérieur du dispositif pour créer un flux d’air à travers le filtre. Celui-ci est alimenté par des cellules solaires souples, qui recouvrent la surface extérieure du dispositif et présentent la particularité d’être à la fois sensibles à la lumière naturelle mais aussi à la lumière artificielle. Pas besoin de prise ou de batterie donc pour faire fonctionner ÆTHER ! »
En parallèle l’équipe a développé une application permettant de garder un oeil sur les données traitées par le purificateur.
Bientôt chez vous ?
Plus d’informations sur le projet : IGEM team Paster
Retrouvez notre sélection de projets ETUDIANTS
Crédit photo : Véronique Huyghe
Gallerie (0)
Laisser un commentaire
Annonces
Très bonne initiative de la part de ces étudiants ! Il est important de pouvoir respirer un air sain étant donné que nous passons en moyenne 80% du temps à l’intérieur !
Selon l’etude de l’ANSES qui confirme l’etude du magazine que choisir ces appareils domestiques du marché seraient pharmakon c’est à dire à la fois remede. et poison… Avec mon expérience de chef de produit chef de marché , il me faudrait au moins 15 jours pour clarifier cela. C’est dire que le CONsommateur est fortement baladé par les rédacteurs publicitaires d’autant que souvent il n’a aucune compétence scientifique et epistemologique (philosophie des sciences) ..Comme je dis à mon pharmacien à propos du benefice risque des médicaments, le benefice c’est toujours pour lui, le risque c’est toujours pour moi…Pour l’instant j’ouvre mes fenêtres dans tous les sens du terme à cette innovation brevetée et « co-brandee »par l’institut Pasteur de la recherche et par l’Ensci les ateliers du proto …A mon avis il manque des marketeurs de produits techniques , du petit electro ménager…
J’ai fait le tour du marché des purificateurs d’air intérieur… Ils sont chers, encombrants et branchés sur le secteur où plus rarement surUSB mais surtout ils sont bruyants. Ils ont tous des fonctions secondaires… Le plus » très design » comme écrit le rédacteur DARTYlographe est le plus bruyant : je remplace donc des polluants que je respire par des polluants que j’entends…Les chercheurs Éther ont choisis les COV aux allergènes, aux moisissures, aux acariens, aux virus, aux bactéries ( Pasteur !) aux odeurs, aux pollens, aux poussières… Comme les Cov tuent, je valide les choix et le design mais avec une base contenant…pour qu’il n’occupe pas de surface sur tableJ’ai besoin de connaître le prix du purificateur et des filtres en euros /an, la surface traite en m2 etle niveau de bruit en dB
Comme je vois que les étudiants ont repris des typologies de luminaires, luminaire de table et applique murale pourquoi ne pas l’integrer directement à un luminaire avec l’aide du Via, valorisation de l’innovation dans l’ameublement … français. Pourquoi encombrer nos tables dans des espaces urbains de plus en plus contraints avec le risque de disharmonie.? … Je pense qu’un désigner parisien enscien comme Arnaud Lapierre qui a une grammaire et un vocabulaire esthétique artistique proche ou un designer lumineux hors de la rue Sabin en Italie et en France comme Ferreol Babin…Ils pourraientt sortir de là un best seller….à moins que la toile ne s’en empare commercialement .. Je crains une gadgetisation de cette innovation …ou à une mise au placard encombre de l’ensci les ateliers de proto…
Un design inspiré par la toile d’araignee mais qui ressemble en fait à une typologie de fleur : celle de la fleur à corolle ….
J’ai tout de suite pensé au ventilateur oscillant de Charlotte Delomier de l’ensci 2006 financé par le VIA mais qui est resté dans les cartons comme beaucoup d’autres proto Français . Un ventilo doublement oscillant ? . Que neni Cela n’a rien à voir conceptuellement et formellement …. Un ventilo à éther ? Non un ventilo sans fil mais pas sans filtre à exfiltrer les cov de l’air intérieur dans l’eau… Il faudrait peut être un hec essec escp grandes écoles de COMmerce pour sortir du mythe grec éthéré … et aller vers le marché du quidam ou au moins au CES de Las Vegas avec toutes les cartes \marketing en mains…