Comme nous vous l’annoncions début de semaine dernière, se tenait le 17 et 18 Octobre 2014 la seconde édition du 3D PrintShow, le premier salon dédié aux innovations en matière d’impression 3D, le tout à voir au carrousel du Louvre.
Accompagnons Adrien M et Marie Courant pour la découverte de cette édition.
Suite aux éditions de New York, Londres, ou encore Moscou, voici l’évènement parisien. Au-delà des machines d’impression 3D, le salon exposait aussi des objets réalisés grâce à celles-ci, notamment dans les domaines de l’architecture, mode, art ou nouveautés également dans le secteur de l’alimentation.
Que retenir et dire de plus sur cette édition ? Pour commencer, ce qui frappe c’est que l’industrie de la 3D s’affine et se précise. En effet beaucoup de petites structures ont disparu du salon au profit des grandes comme SCULPTEO, AUTODESK, MAKERBOT…
La précision et la qualité des machines devient très intéressante pour les professionnels et le grand public. À retenir, des marques comme « FORMLABS » qui facilitent encore un peu plus l’impression 3D, grâce à des machines à stéréolithographie, moins onéreuses mais plus contraignantes.
On note aussi l’ouverture et l’élargissement du champ d’action de ces machines, qui contribuent à présent à des avancées de pointe dans des domaines aussi variés que la médecine et la pâtisserie (bien que la main de l’Homme reste le meilleur outil pour cette dernière). Le stand « WASPROJECT » est allé jusqu’à imprimer une maison grâce à une imprimante montée sur grue et alimentée par du ciment frais. (a voir par ici)
La précision des impressions s’affine, notamment grâce à des strates de plus en plus fines et de moins en moins distinctes, et la démocratisation de l’impression directement en couleur, qui donne un réalisme poussé, remarqué sur les figurines de « MY3DTWIN », entreprise qui scanne ses clients pour les restituer en figurines 3D détaillées (traits d’expression, drapé des vêtements, chevelure…).
Le hall d’entrée présentait quelques créations de mode, réalisées par de jeunes créateurs en collaboration avec les professionnels de l’impression 3D. Des pièces novatrices et futuristes qui montrent que même pour l’art et la création, l’impression 3D est facteur d’innovation. Le stand de « SCULPTEO » exposait quant à lui une robe iconique de la pionnière « Iris Van Herpen », qui nous rappelle que malgré l’avancée technologique que l’impression 3D représente pour la mode, elle n’est rien sans le génie d’un designer pour la guider.
Plus d’informations sur l’évènement : 3D PrintShow
Merci à 3Dnatives de nous avoir donné la possibilité de couvrir cet évènement.
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FACT CHECKING de benjamin « La constitution couche par couche entraîne une faiblesse structurelle dans l’axe de la troisième dimension. Cette faiblesse affecte même les procédés de pointe, par exemple le frittage sélectif par laser utilisant le polyetherketoneketone (PTKK). La surface du produit fini est moins lisse, plus rugueuse. » selon Paris tech review (Pôle d’excellence dans la recherche et l’enseignement supérieur ParisTech est constitué de Grandes Ecoles françaises qui couvrent un très large spectre des sciences et des technologies.)
si c’est pour faire des maquettes de formes molles organiques à la Karim Rashid… le territoire de designer est bien pris.
« elle n’est rien sans le génie d’un designer pour la guider. » Le Génie suppose qu’une personne se démarque de façon exceptionnelle par un ou plusieurs talents Cela veut il dire que cela exclue le grand public ? Quels sont les talents indipensables ?
Un chapeau jolie, c’est bien… Mais qui se casse si il tombe par terre… c’est moyen…
L’énorme contrainte de l’impression 3D c’est… sa fragilité…Car aucune fibres… uniquement de la résine.Pour moi l’impression 3D c’est géniale pour la création de maquettes ou pour des moules complexe…Mais pour des objet finis… j’y crois pas… encore moins pour du prêt à porté qui se casserait comme du verre au moindre mouvement.L’impression 3D, à consommer avec modération.
L’acquisition de machines à ‘impression 3D est un piège à con pour le grand public qui fait l’analogie avec les imprimantes 2D. Pas si simple de s’en servir et pour quel usage?Et dans tous les pièges à CONsommateurs, les americains sont les rois. Ce secteur est prioritaire pour l’administration americaine en relation avec les mastodontes du secteur qui rachètent à tour de bras les petits structures européennes …. Comme 80% de la création de valeur se fait souvent par la distribution , ce sont les rois américains de la distribution mondiale par Internet qui prendront vite les rois du secteur ( voir partenariat de Sculpteo avec Amazone)