Adrian Blanc, designer français et lyonnais nous présente son projet de mobilier urbain adaptatif baptisé Boll présenté à la dernière édition de Lyon City Design puis Ddays.
« Le parvis d’une gare est le centre névralgique de toute une agglomération ! C’est ici que l’essentiel des déplacements des centres villes se concentrent. On peut alors observer qu’une grande quantité d’objets tels que barrières, plots en bétons, lampadaires, murets… prennent une dimension nouvelle face à ces flux de population. Ils deviennent supports d’un détournement d’usage surprenant. Le muret devient un kiosque a? journaux éphémère, les barrières se transforment en parcs a? vélos, les plots en béton se changent en tabouret…
«Ceci n’est pas une pipe», comme nous l’aurait dit Magritte ! Avec le projet Boll, le mobilier déjà existant devient le support de nouveaux objets, qui maximisent l’usage de cet existant, tout en proposant une nouvelle vision de l’espace urbain. La famille d’objets Boll, qui se compose de trois modules (une table, une assise et un dossier), se fixe sur les bornes de béton déjà présentes dans les espaces publics. C’est donc, avant tout, une invitation a? repenser l’espace urbain ou? chaque élément déjà existant peut être transformé pour donner lieu à une activité nouvelle.«
Mobilier adaptable destiné aux lieux de passage, le designer pense tout de suite aux gares où les voyageurs, déambulent, patientent, se reposent, trop souvent accoudés à du mobilier ou non urbain n’étant pas destiné à cela au premier abord. La collection Boll vient ici parfaitement s’adapter aux plots de béton du parvis de la Garde de la Part Dieu à Lyon. Chaise, banc, table, signalétique, les déclinaisons sont infinies et ludiques, couleurs pops pour égayer un espace peu harmonieux de la ville. Une belle idée à décliner encore et encore !
« Il s’agit donc d’un projet qui met au centre de la réflexion l’optimisation de ces espaces, avec pour but de rendre la vie des citadins plus confortable… Cette approche innovante, pose la question du design au sein de ces places, rues, esplanades qui constituent le tissu urbain. L’ensemble des éléments est en tôle d’acier peint. Ils viennent s’emboiter sur les bornes et sont fixés par serrage d’écrous. Les espaces extérieurs, qui, jusqu’alors, n’étaient que des zones de transit d’un bâtiment a? un autre, prennent une importance nouvelle.«
Plus d’informations sur le designer : Adrian Blanc (Retrouver ses articles)
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Et oui le design est bien trop souvent négligé en matière de mobilier urbain !
C’est très créatif et pratique, le mobilier urbain donne l’occasion à toutes les villes de renouveler, de se réinventer, et de changer. Je trouve que ce sont de belles initiatives et les gares sont des point d’urbanisme stratégiques.
Malheureusement, il y a en France contrairement à beaucoup d’autres pays et villes beaucoup de verrous, de lobbying et une meconnaissance populaire du design qui ne favorisent pas le design urbain.
Super projet Adrian! j’adore! habitant à Paris, j’aimerai voir plus d’application à ce sujet d’aménagement urbain!Bonne chance pour la suite
DESIGN AU BANC…. ( suite)Adrian Blanc, designer français et lyonnais formé à Esad Reims et à l’ecal deLausanne avec son projet de mobilier urbain adaptatif baptisé Boll présenté à la dernière édition de Lyon City Design puis Ddays serait confronté pour un projet durable, à l’ergonomie, à l’affordance, aux service techniques et d’entretien de la ville, à la police et….. à la longueur du bras politique du patron de la brasserie d’en face. VOIR L’IMAGE http://france3-regions.francetvinfo.fr/rhone-alpes/sites/regions_france3/files/styles/gallery/public/assets/images/2015/03/19/chaise_2.jpg?itok=KKbSvx5K
FAIRE DU DESIGN , C’EST DEPASSER LES BORNES… Je pense au pouf ARA, 1986 Edition VIA épuisée Pouf en mousse de polyuréthane en forme de borne de Philippe STAR ck. http://catalogue.gazette-drouot.com/images/perso/full/LOT/34/1795/302.jpg
POSSIBILITE EN DESIGN DOMESTIQUE? Il suffit de dessiner une autre borne tabouret (pyramide tronquée par exemple ), une autre matière plus souple (caoutchouc, polyurethane)… et par forçage ajouter table et luminaire en metal…
IMPASSE CONCEPTUELLE ET FORMELLE ? Les bornes de béton quand elles sont des bornes de protection separant auto pietons et servant au NO PARKING ne peuvent pas être in fine des assises et des tables de snaking ….. surtout face au commerces de bouche. Si la borne a un dessus plat, c’est un tabouret… ON EST DONC DANS UNE IMPASSE CONCEPTUELLE ET FORMELLE.
EN VILLE DES SIEGES A LA PELLE… UN NOUVEL OUTIL URBAIN Le dossier me fait penser à une pelle…. donc avec une variation et une declinaison du dessin, cela doit être concept(uellement) , sémantiq(uement) et referent(iellement) interessant…http://longstreet.typepad.com/.a/6a00d83542d51e69e20120a616cd03970c-pi
CHAPEAU SUISSE ET PLAN B ! On dirait du Tomas Kral ou du BIG GAME… Ce projet est vraiment ECAL lien jusqu’au bout du crayon de couleur . Il reste à savoir pourquoi le concept de plugin derivé de l’electricité et de l’informatique qui fleurit dans le steet design des design days et des concours n’est pas aussi developpé dans le marché du mobilier urbain….. Le leader mondial partenaire a certainement les raisons dans son business plan. Cela me fait pensé à un projet de street hacking mené par Damien Gires pendant les Designer’s Days 2009, en collaboration avec l’ecole bleue. Le collectifLePlanB présentaient des « Urban Seats », un ensemble d’éléments plugables sur l’existant, ajoutant des fonctions d’assises ou de tables aux poteaux métalliques jalonnant les trottoirs parisiens. Ils ont dû oublier le lobby auvergnat…. ce serairun coup de Bollsi cela voit le jour…. http://designaparis.uing.net/files/post_file_47516.jpg
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Top félicaitions adrian !
Le projet viens en plus d’être labellisé pour l’ « observeur du design 2016 ».