Redécouvrons le travail de Ákos Huber, designer basé du côté de Londres, suite à la présentation du sofa Wing il y a quelques semaine, voici Crater, un fauteuil brut, voir brutal !
« I found the inspiration for the Crater Armchair by the ocean’s coast from a split stone. The outside of the stone coverd by white limestone and along the break was black granite. » Une inspiration puisée du côté de la mer et roches avoisinantes, il souhaite préserver l’harmonie des formes et courbes tout en associant deux matériaux « opposés » mais ici parfaitement complémentaires : le bois, brut telle une souche travaillée par les flots et le métal, plaque inoxydable effet miroir enveloppant l’ensemble.
Le designer utilise pour ce modèle du cèdre massif, laissant toujours en suspens la question autour des chutes de bois…
« Le métal réfléchissant sur les meubles capture l’espace environnant, il est différent de tous les angles et fait des effets visuels intéressants. Le corps ne fait que toucher le bois intérieur en position assise, offrant une chaleur naturelle et un touché confortable. »
Chaque fauteuil est déposé sur une feuille de silicone, permettant d’éviter les mouvement et effets d’usures, contre un parquet ou carrelage.
Plus d’informations sur Akos Huber (site officiel)
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Moi je l’ai vu en céramique, les émaux permettant des effets qui imitent ces 2 matières, et la forme qui semble moulée se preterait à une version en grès.
Ma vision première , ma vision immediate de ce fauteuil a été un fauteuil en cuir monté sur structure . Comme par ailleurs, il a conçu un tabouret en buffle d’eau sur structure filaire , je me dis qu’ il pourrait le faire en cuir sur structure métallique filaire tout en conservant cette version.. ne serait-ce que pour créer un fil entre deux projets d’assise… et en améliorer le confort… .Dans cette première vision immédiate , instantanément je l’ai vu en laqué blanc et non en inox. ,Ces deux choix permettent de le faire entrer dans le paradigme écologique que bannie le gaspillage de matière et l’usage de matériau dont le process de fab est polluant ….Ainsi il élargit les possibilités éditoriales du projet
Comme le signale Vincent ( pb des chutes de bois) nous sommes passé depuis quelque temps à une autre vision du monde et du monde du design, à un paradigme écologique. Comme c’est de facto un enveloppement non structurel et decoratif de métal réfléchissant on pourrait réfléchir à réduire le volume du bois et donc le poids et le coût en reprenant le principe du fauteuil Richard III de Starck pour Baleri. C’ est pour Starck non seulement une réduction de matière par des pieds arrière du fauteuil club mais une métaphore de la bourgeoisie. Comme ces pieds ne sont pas apparents, il n’y aurait pas de problème de droit…..
À marier avec les trunks de Malafor., désigner polonais qui ne sont pas dans le même style formel mais en bois ceinturé de métal inox miroir… http://www.malafor.co/en/c/trunks/trunk/173
C’est un siège qui pourrait être édité par Riva à Milan…dans une version indoor et outdoor…ou pour le marché des galeries londoniennes tournées vers l’international américain , moyen oriental ou russe.. C’est un projet de woodworker à l’americaine mais avec un goût arty européen.