Collection Spontaneo Insieme intemporelle par Llia Potemine

@Vincent / Bed
Je suis assez fier d’avoir aidé des designers du pays au sud des Etats Unis consideré comme un désert dans le paysage mondial du design, à passer au niveau international selon le Financial Times… …. Je pense que comme l’écrit Jean Bazaine,  » l’utilité d’un maître consiste à éprouver notre propre force en le contestant …. ». Apres un passage par Israél, je me concentre maintenant sur le design national qui n’avait pas voulu de mes conseils….

DESIGN AU BANC LUMINEUX…. A Florent Degourc
lampe metal de Vivanco..
[img]http://www.yooko.fr/wp-content/uploads/2011/11/kondo2.jpg[/img]

On ne peux faire des caisse (au sens figuré) comme Rafael de Cardenass et faire des caisses ‘au sens propre) comme Morisson. Comme on le voit la présence dans presse est plus grande…

llia potemine Beplushave navigue entre Mari + Morisson et Sottsass+Grawunder[img]http://www.beplushave.com/adds/Casedaabitare.png[/img]

« La table de couleur orange agit comme un filtre qui change le spectre des couleurs de l’image en fonction de la perspective du spectateur. » Johanna Grawunder ex du groupe Memphis pour Glass Italia en 2010
[img]http://mocoloco.com/fresh2/upload/2010/03/glass_coffee_table_by_johanna_grawunder/glass_xxx_johanna_grawunder.jpg[/img]

Faire du design c’est faire du tri sélectif surtout quand il n’y a pas de demande d’un client… Face à une demande forte, les designers connus laissent passer des projets médiocres qui sont vite oubliés parmi les 20 , 30, 40 produits présentées chaque années car il reste des marqueurs forts de leur territoire. Philippe Starck en présentant certains projets disaient « ça va pas loin » surtout quand son ubiquité planétaire ( 170 jours en avion) l’entraînait au bout du monde bien loin de Paris.

http://www.collectifdito.com/

En 2011 Ilia Potemine, produit les principes de l’essentialisme « The Principles of Essentialism » à the Salone Satellite à Milan http://www.core77.com/blog/ny_design_week/ny_design_week_2011_preview_ilia_potemines_the_principles_of_essentialism_for_beplushave_19292.asp
Quand je vois les 2 projets , j’ai l’impression que c’est le travail de 2 designers qui vont dans 2 directions différentes. Il m’arrive très souvent de prendre mon crayon pour réagir à un projet de design, de dessiner une forme et ensuite en laissant du temps au temps je me rend compte que c’est à la manière de, que je décline dans le territoire, le vocabulaire, la syntaxe d’un autre designer… Cela peut toujours interesser un redacteur,journaliste de style, un tendanceur, un editeur, un galiériste…mais cela ne permet pas l’individualisation du designer.
qui est le processus de  » distinction d’un individu des autres de la même espèce ou du groupe, de la société dont il fait partie  » .

PS :Florent Degourc dans son blog a écrit « Faire le designer « c’est facile ». (les guillemets sont importantes)On prend son crayon une feuille de papier et on essaye de coucher ses idées aussi saugrenues soient-elles. On brode autour de l’idée une jolie phrase pleine d’adjectifs, de mots compliqués venant du langage de l’émotion pour en faire un blabla difficilement captable pour les béotiens de la discipline (voir même pour les initiés…).Je ne sais pas si vous avez déjà lu des articles d’architectes ou de designers célèbres. A partir d’une idée simple et traduisible en peu de mots ils arrivent à pondre un laïus de quinze lignes. Cette sorte de cataglottisme ambiant qui règne dans leurs articles ou interventions me font hérisser le poil.
C’était mon coup de gueule du jour envers des corporations plutôt hermétiques et faites de pseudos intellectuels formatés lors de leurs années d’étude.
Redescendons sur terre et allons à l’essentiel! »