Dans le cadre de notre exploration de l’éco-système du design Français, nous retrouvons le temps d’un entretien, Gael Manes, jeune fondateur de MINIMALIST Editions, une toute jeune maison à l’accent Breton.
– Bonjour Gael, comment es-tu venu au design ?
C’est un cheminement, auparavant, j’habitais en Polynésie, et travaillais dans le génie Civil. Je suis venu il y a 4 ans en France pour faire une licence en architecture, et approfondir la notion développement durable et d’éco-conception. Je me suis passionné pour le caractère responsable de certaines entreprises.
J’ai effectué ma Licence en alternance au sein d’un cabinet d’Architecture, et me suis pris de passion pour l’Architecture. J’ai par la suite voulu postuler en école d’architecture par équivalence, mais on ne me prenait qu’en 2°année…
J’ai donc décidé de développer mes concepts seul, tout en travaillant dans un cabinet (d’architecture) où j’ai découvert la microarchitecture. Les logements conteneurs et la conception d’objets multifonctionnels sont également deux des sujets sur lesquels j’ai planché. Un secteur sur lequel il n’y a pas un marché à prendre, mais davantage des solutions à apporter.
– Ton parcours serait-il une réduction progressive de ton échelle de travail ?
Oui. Je souhaitais approfondir un concept global, le développement durable. Chose que j’ai fait via l’Architecture.
Je suis ensuite parti de l’architecture au petit espace, avant de développer des concepts puis à tendre vers l’objet.
– Comment travailles-tu ?
J’étudie beaucoup la presse. Arrivant en France, j’avais besoin de me mettre au courant de l’ensemble des problématiques actuelles. Notamment ceux d’espace, et des catastrophes naturelles, ressources naturelles et problématiques énergétiques…
Je voulais donner un but à toutes ces recherches. J’ai travaillé la notion de multifonction, et développé un système que j’ai breveté. Il s’agit d’un produit très intéressant, mais qui nécessite une grosse structure pour son développement.
Je suis en donc à la recherche du bon partenaire.
En parallèle, j’ai commencé à développer des produits à taille plus réduite, partant du principe qu’une idée est diffusée plus facilement via un objet que par des projets d’Architecture.
Le meuble permet de toucher bien plus de monde.
– Est-ce de là que t’es venu l’idée et l’envie de créer ton entreprise ?
Je suis devenu un passionné de l’objet et du mobilier, et je souhaitais allier à cette passion mon intérêt pour le multifonctionnel. Je me suis trouvé en face de problèmes. Ma cible était les jeunes, ayant des ressources limitées. J’ai vite compris que cela impliquerait une production à l’étranger.
Or je ne voulais pas produire à l’étranger et c’était les prémices d’un retour du made in France. J’ai compris qu’en travaillant sur des pièces plus exceptionnelles, j’allais pouvoir justifier un coût… Le design permettait cela.
Se focaliser sur le design solutionnait beaucoup de choses. Cela me permettait d’envisager de travailler en France, avec des matériaux français et des artisans locaux…
Avec une maison d’édition, je peux répondre à tout ça, même avec une petite entreprise. Je peux produire dans les prix correspondant au marché que je cible.
– Pourquoi MINIMALIST Editions ?
Ma marque et ma philosophie sont une réponse, ma réponse, aux problématiques de développement durable, à travers la qualité de production, les matériaux massifs, et l’artisanat.
La politique de MINIMALIST est d’être… Minimaliste. Économiser sur les matières premières, aller à l’essentiel. Cela passe par des pièces fines et sobres. Prenons par exemple notre porte-manteau, sobre, épuré et introduisant la multifonction. Cela permet une optimisation globale, une économie de matériaux, de transport, impactant donc le coût global de l’objet.
A travers MINIMALIST, je cherche à raconter quelque chose. J’ai dessiné la première collection pour que le public ne se tournent par vers MINIMALIST pour les designers, mais pour le message que je fais passer.
Autrement, il aurait été difficile de savoir à quoi était due la réussite de cette Maison.
Le nom MINIMALIST est en anglais car je souhaite ouvrir la marque à l’international.
– Tu es donc seul à l’origine de cette première collection ?
Je suis perfectionniste. J’ai du mal à déléguer, donc la sous-traitance m’est difficile. Du design au flyers, je peux passer des jours sur un infime détail. C’est ma première collection, j’essaie d’en avoir une maitrise totale. Par la suite, je vais bien entendu collaborer avec des designers.
– Parle-nous de MINIMALIST.
MINIMALIST est officiellement créé depuis Juin 2013. Je suis pour le moment la seule personne à y travailler, mais ma femme va me rejoindre et m’aidera pour la partie gestion et administrative. En ce moment, il y a beaucoup de tâches à accomplir. En fait, il y en a tout le temps, c’est la vie d’un entrepreneur.
– Comment une maison comme MINIMALIST définit-elle ses prix ?
Lors du prototypage d’une pièce, on voit combien elle nous coûte, et combien elle pourrait se vendre, et tout se met en relation.
Pour MINIMALIST, j’ai fait une étude de marché en étudiant les prix d’environ 2000 pièces ! Cela me permet de connaitre le marché. Le prix haut et le prix bas, et le prix moyen de chaque typologies de mobilier, et de cerner l’influence du designer sur le prix.
Tout ceci me permet de placer la gamme MINIMALIST en connaissance de cause, et de justifier ses prix. Dans notre cas, nous sommes un peu au dessus de la moyenne, mais nous travaillons afin d’améliorer cela.
– Quelles sont tes actualités ?
J’organise actuellement une exposition de design à Brest qui s’appelle « Design made in France ». Au départ je voulais monter un showroom temporaire pour MINIMALIST, puis je me suis dit que l’on pouvait aller plus loin, et faire partager autre chose. J’ai invité des designers que j’ai rencontré à Paris, lors de M&O, de la PDW, et des différents événements en Off. Cela m’a permis de rencontrer des designers avec lesquels je pourrais collaborer par la suite.
Paul VENAILLE et Florent DEGOURC font partie des designers que j’ai invité à exposer, ainsi que la FFDD (Fédération française de Design) qui est venue à moi. J’ai été agréablement surpris de leur initiative, surtout que leur concept est avant tout de faire parler du made in France. C’est tout à fait mon état d’esprit.
J’ai lancé à l’occasion de cette exposition un concours où les designers invités ont dix jours pour répondre à un cahier des charges correspondant à un produit qui sera une pièce de ma future collection. Dix designers ont répondu à ce challenge. Initialement, je souhaitais faire travailler des étudiants de Brest, mais cela s’est avéré compliqué à mettre en place.
Les projets seront exposés et mis en vente lors de l’exposition qui se tiendra à la ZAC (Zone Artistique Contemporaine) de Brest. Je voudrais en produire 2 ou 3 au sein de la future collection. Cette expérience me permet aussi de me faire un avis sur les designers avec lesquels j’envisage de collaborer puisque je n’ai pas pour ambition de faire travailler de grands designers. Il est nécessaire selon moi de laisser la place aux autres, aux jeunes.
L’exposition a aussi pour but de trouver des clients en vente direct. Je ne suis pas contre faire un peu de chiffre !
Je pense que les showrooms temporaire sont une bonne expérience. Si par la suite nous pouvions reproduire l’expérience dans d’autres villes, ce serait très bien !
– A propos de ton exposition Design Made in France, comment monte-t-on un projet comme celui-ci lorsque l’on est une toute jeune entreprise ?
Il faut y aller au culot, proposer de bonnes idées. MINIMALIST a des valeurs, et les gens y adhèrent tout de suite. C’est une chance.
Pour l’exposition, nous avons la chance d’être breton, et les bretons aiment porter les projets locaux. Une soirée business est donc organisée, où sont invités tous les entrepreneurs de la région. La marque Cabasse (Technologie Audio haut de gamme), par exemple, est Brestoise d’origine et sera partenaire de l’événement.
Je suis arrivé à ce stade par mes propres moyens, mais ce type de « mécénat » permettrait d’accélérer le développement, et de promouvoir davantage l’esprit de MINIMALIST. Des levées de fonds sont aujourd’hui indispensables à mon développement…
– MINIMALIST semble investit d’une mission : faire la promotion du Développement durable, des jeunes designers, et des savoir-faire. Qu’en est-il ?
Je veux exporter un certain nombre de valeurs, notamment le savoir faire. C’est pour cela que j’édite également des artisans d’art. Pour cette première collection, il s’agit d’un ébéniste et d’une céramiste. Je veux que mon activité profite à ces personnes là, qui sont des locaux et ont des ateliers à faire tourner. Leur savoir-faire est immense, je veux le montrer. Ces techniques pourront par la suite être réintroduites chez MINIMALIST.
– Ton projet est plus large, plus transversal, qu’une maison d’édition classique…
C’est un projet que je n’ai pas choisi de faire pour m’enrichir, sinon j’aurais fait autre chose. Je serais resté à Tahiti dans ce cas là.
Mon projet est avant tout de faire passer des valeurs. J’aurais pu adopter un super schéma économique, et faire fabriquer en chine…mais ça n’avait pas d’intérêt pour moi. D’autres le font très bien !
– Maison & Objet, en Septembre 2013, était ton premier salon avec MINIMALIST, Comment cela c’est-il passé ?
Durant les 5 jours du salon, j’ai eu pas loin de 800 contacts et pour la plupart de bons contacts. Ensuite je suis allé au Off, qui est également très intéressant puisque les relations y sont différentes.
A M&O, dès le premier jour j’ai eu d’importants contacts concernant la France, Dubaï, New York. Mais il faut rester les pieds sur terre, être réaliste. On a envie d’être content, mais ce n’est que la suite de l’aventure. Les gens qui croient et adhèrent à mon travail suivent. C’est aussi simple que ça. La suite, nous verrons bien.
– Quels sont les retours post salon ?
Aujourd’hui, les distributeurs/revendeurs sont encore en débriefing d’après salon, donc difficile encore d’avoir des retours. Je mise également sur les prescripteurs, notamment au moyen orient et en Chine, et nos valeurs semblent leur plaire. Nous verrons par la suite.
Au salon, beaucoup de gens demandaient le lieu de fabrication des produits. Cela me conforte dans ma stratégie.
Pour la suite, je vais voir en fonction de l’évolution de MINIMALIST. Mon objectif est pour l’instant de travailler l’image de marque et de laisser aux revendeurs la vente. Mais par la suite, pourquoi ne pas ouvrir un showroom ?
– As-tu une journée type ?
Pas vraiment. Je donne également des cours (sur logiciel), cela fait des journées chargées. Généralement, je commence par une revue de presse, papier et net. J’étudie de nouveaux concepts, de nouvelles idées. Il y a également beaucoup de relationnel, notamment aller voir les clients, et de la paperasse ainsi qu’une gestion des demandes au quotidien.
– Quelles peuvent être les difficultés d’une jeune maison comme MINIMALIST ?
Mes difficultés sont d’ordre financière. Cela n’a pas été facile de débloquer des fonds rapidement. L’édition (en design) n’est pas une activité qui parle aux banques… Il m’a fallut leur vendre mes projets, et ce sont mes différents autres projets qui ont fini par les rassurer.
– As-tu des projets à venir pour MINIMALIST ?
L’expo « Design made in France » dans un premier temps, et un salon à Dubaï ensuite. Mais il faut faire attention et bien choisir ces événements. Aujourd’hui j’attends avant tout de voir les retours de l’exposition.
Il y a peu, le « made in France » était un choix stratégique, un positionnement. C’est en passe de devenir une nécessité, tout comme le durable…
La proximité nous permet de réduire certain coûts, et nous permet une grande flexibilité. Cela nous permet aussi de faire travailler les artisans locaux et pas seulement les industriels, et de répondre ainsi à tous types de commandes. C’est pour ces raisons que je soutiens le Made in France.
Lorsque l’on s’aperçoit que des groupes de luxe français, qui sont nos modèles, utilisent la France comme argument de vente, mais ont des fabrications délocalisées, cela ne fait que renforcer mes positions.
– On pourrait croire que le design est pour toi un moyen plus qu’un but…
C’est tout à fait ça. Je me présente souvent en disant que le design est un art qui est là pour véhiculer un message. C’est pour ça que j’ai choisi le design. Cela me permet de faire passer un message plus large.
– Des suggestions ?
Je trouve intéressants que vous preniez le temps de parler des jeunes maisons. Elles sont toutes assez impliquées dans le développement durable, et le « fabriqué en France ». C’est bien de faire la promotion de ces marques. Merci.
Merci à Gael Manes pour le temps qu’il nous a accordé lors de la réalisation de cet entretien.
Pour information, l’exposition « Design made in France » se tient à Brest jusqu’au 15 Décembre, n’hésitez pas à aller y découvrir l’ensemble des jeunes designers qui y sont présent, ainsi que l’ensemble de collection MINIMALIST Edition.
Prochain épisode de la série, BYAM est une jeune maison lancée il y a quelques mois, par deux anciens collègues devenu associés.
Plus d’informations sur la maison d’édition : Minimalist Editions (voir ses articles)
Étude réalisée par Martin M [Entretien réalisé le 26 octobre 2013.]
By Martin.N pour Blog Esprit Design
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… une overdose de tiroirs ouverts en permanence sur un bureau, des niches de boites pour ranger à l’extérieur d’une armoire… voir la video sur Bram Boo , r…
A part les front qui font une table de nuit qui blalance ses tiroirs comme bram boo mais dans une typologie differente de celle de ce remarquable autodidacte…, les autres designers font un design beaucoup plus calmes principalement sur la base du cube
http://vimeo.com/67499389
Un autre studio Catchweasel de Londres…. les chiens avec une tête caisse se déplacent en troupeau
[img]http://sleekdesign.fr/wp-content/uploads/2011/02/Dark_hund_edit1.jpg[/img]
@Z, la question des parallélépipèdes instable est une affaire dont BRAM BOO a fait son identité à travers la collection overdose:
[img]http://www.interieurdesigner.be/interieurbeurs-evenementen/interieur2010/Bram-Boo-designer-van-het-jaar-Interieur-2010.jpg[/img]
Son écriture est même davantage celle de la boite pour être plus précis 🙂
Bram Boo ne cache pas, il donne à voir!
@ Martin Napoleoni @ Florent Degourc.
Petit exercice d’eco et d’ego sytème de design REcreatif…
Comparez et datez des meubles à base de cubes ou un parallélépipèdes rectangles de Ron DGilad, de Nendo, , de front design,de Benjamin Hubert, de Jasper Morisson , de Dylan Gold , de Bram Boo, de Quentin de Coster, de Gael Manes et de Dom Trapp.
Comparer avec les artistes comme Donald Judd , Sol lewitt, Nogushi etc qui ont fait des sculptures à base de cubes et datez…
Vous verrez qui est singulier, qui s’inspire de qui tout en étant singulier dans son champ créatif…
Différent?
Ron ron Gilad
[img]http://blog.reflexdeco.fr/wp-content/uploads/2010/07/14.jpeg[/img]
[img]http://cdn.css-tricks.com/gallery-images/Less%20is%20More%20is%20Less.png[/img]
Différent? Mis à part la grosse notoriété de Nendo je ne vois pas.
@Vincent – Blog Esprit Design
Nendo pour Cappellini a trouvé un chemin de différenciation… et apporte certaines valeurs d’usage dont Gael Manes pourrait s’inspirer dans sa présentation texte et image de falling box…[img]http://cdn.trendhunterstatic.com/thumbs/dancing-squares.jpeg[/img][img]http://static.dezeen.com/uploads/2011/01/dzn_Dancing-Squares-by-Nendo-6.jpg[/img]
@Vincent – Blog Esprit Design
Le designer californien Dylan Gold avait quand même verrouillé en déclinant horizontalement et verticalement
[img]http://elitechoice.org/wp-content/uploads/2010/12/twisted-bookcase-dylan-gold.jpg[/img]
Ah enfin je cherchais cette référence de meuble – bahut depuis le dernier salon Maison et Objet, je pensais même l’avoir posté dans un article mais non.
Les idées et créations sont similaires en effet, même si le concept de décalage, d’asymétrie est maintenant bien propagé dans l’imaginaire de nos designers 💡 💡
Je n’ai pas lu tout le potentiel de cet élement de surprise , de cet element disruptif. Il est dommage que les descriptif produit soit aussi succinct…
Surtout si on compare à Nendo for Cappellini ‘dancing squares’ collection
C’est ainsi que j’ai vu que le haut du falling box du buffet pouvait être un signet contrairement au produit assez proche d’un designer californien dylan gold dont Bob le homard a trouvé la trace dans un autre blog…
[img]http://3.design-milk.com/images/2010/11/twisted-dylan-gold-1.jpg[/img]
Le seul design vraiment minimaliste est le Buffet city dont les référent sont à la fois Donald Judd artiste+designer americain…, Jasper Morisson, designer anglais pour Established and sons et Benjamin Hubert designer anglais pour Casamania… mais ce design minimaliste n’aura pas le même impact auprès des professionnels et de la distribution que le buffet falling box . D’ailleurs Vincent ne l’a pas choisi….
[img]http://www.ouest-france.fr/sites/default/files/styles/image-article-detail/public/2013/11/21/gael-designer-prometteur-la-griffe-minimaliste.jpg[/img]
@Florent
Elle te plait ma boite à outil lumineuse hybride (concept)….. avec une cheminée porte outils (détail) et une demi ouverture sur une pente du toit….
Le buffet Falling Box pas si destructuré que le designer belge Bram Boo me fait pensé à l’archi designer franco suisse Corbusier qui aurait rencontré le japonais de Toronto , de Tokyo et de Milan Aki Sato … J’y vois une micro- architecture mais pas le fonctionnalisme mobilier subtil de Nendo car cette boite japonaise tombe non pour faire un effet design mais pour y poser un livre ou un autre objet moins haut que le haut du meuble…
[img]http://static.dezeen.com/uploads/2013/07/dezeen_My-sketches-are-really-awful-Oki-Sato_07.jpg[/img]
Pour connaître Gael, cette itw est bien en accord avec le personnage. Entier, les deux pieds bien ancrés dans le sol et cohérent. Bravo à lui pour avoir eu l’audace pour ne pas dire les c….. de se lancer.
archi connu mais eclairant…
» En parallèle, j’ai commencé à développer des produits à taille plus réduite, partant du principe qu’une idée est diffusée plus facilement via un objet que par des projets d’Architecture. Le meuble permet de toucher bien plus de monde. »Un architecte fait la poupée polonaise du dessus , l’archi d’interieur celle du milieu, le designer de meuble , la plus petite… mais celle qui fait plus de presse…
[img]http://2.design-milk.com/images/2013/02/Good-Night-Lamp-1.jpg[/img]
Très interessante interview de mon eco systémologue favori du design Martin M 😆
Je dois reconnaître que malgré mes connaissances encyclopédiques, anthologiques et même entomologiques 😆 du design , je ne connaissais pas le designer Gael Manes … mais je connaissais les designers cités dans l’interview de Martin N , Florent Degourc et Paul Venaille non par le VIA mais via BED…
Contrairement à certains designers Gael Manes est un designer à visage sur la toile, un designer que l’on a envie de rencontrer car il séduit nos neurones miroirs par un sourire éclatant ….
[img]http://www.minimalist-editions.fr/media/designer/gael-manes.jpg[/img]
En temps que marketeur , j’ai été bluffé par cette phrase qui pose des question méthodologiques pour moi qui ait fréquenté les centres de recherche de Milan ( les plus performant du secteur selon la déduction que les leaders d’un marché génèrent des outils marketing et commerciaux cohérent avec leur leadership). Cette simple réflexion m’avait permis de contrer le premier cabinet conseil mondial sur une stratégie d’entreprise européenne pour le marché du meuble ( Us bien sûr)…
« Pour MINIMALIST, j’ai fait une étude de marché en étudiant les prix d’environ 2000 pièces ! Cela me permet de connaitre le marché. Le prix haut et le prix bas, et le prix moyen de chaque typologies de mobilier, et de cerner l’influence du designer sur le prix. » ?????
Cette étude contredit elle la stratégie éditoriale de Moustache et plus récemment de la Chance…. et de tous les name droppers du monde du design ?