En 1957 Arne Jacobsen imagine la chaise Grand Prix, culte, intemporelle et j’en passe, mêlant assise en bois et piètement en métal. Un demi-siècle plus tard le designer Diego Grandi en collaboration avec l’artiste tatoueur Pietro Sedda souhaitent rendre hommage à cette création par une exposition mêlant art graphique et design.
« Diego Grandi decided to celebrate the authenticity of the chair by writing a story directly onto its “skin”. The lines of this iconic chair evoke the grace of a human body and for this reason the idea is to look at it like a body enhancing its peculiarities with an intimate, indelible, enduring sign. Grandi decided to ask Pietro Sedda to work with ink on nine chairs (seven wood and two leather), looking at the shape as a human figure, a body to be decorated.«
Chaque pièce devenant ainsi unique, 9 chaises personnalisées, venant nous raconter une nouvelle histoire.
Elles seront ensuite mise en vente aux enchères au profit d’un organisme caritatif.
Exposition à admirer du côté de Milan du 11 Septembre au 13 Novembre 2014
Au Fritz Hansen Store Corso Garibaldi 77, Milano
@ Bravo Rotule pour ce petit oiseau de toute les couleurs… à l’emporte pièce etc…. Personnellement, je préfère garder mes icones mobilières de Jacobsen ou de Eames intactes sans contreplaquer des bêtes décalcomamies de tout poil ou plumes et m’asseoir dessus avec un tea shirt bien blanc que j’ai tatoué en renversant le thé, ce qui me simplifie la tâche… Cela m’a donné une idée que l’on verra dans Bed si je trouve un bras droit car je suis un peu mancheot en ce moment depuis je j’habite sous les palmiers…
https://www.youtube.com/watch?v=-H_ZnC203Wo
NOBODY IS PERFECT …. Nothing [no object] is perfect….. On nomme un objet fait par l’homme un artefact. Quelque soit son statut, usuel ou art l’objet humain parfait n’existe pas. Le design du XX eme siècle a été pensé comme une religion de l’objet industriel avec ses icônes et ses grands auteurs sur le modèle des grands écrivains des grands éditeurs. Ils sont devenus des classiques, ce qui veut dire des modèles à imiter….. et à honorer comme un saint ( honoré bien sûr.)… Tout cela me conduit à la recette de cette pièce montée dossier assise pietement….Apres le succès de la chaise fourmi Jacobsen a probablement eu l’idée de cette forme de dossier en queue de poisson ou de mamifère marin ou de sirène , une forme qui présente un inconvenient majeur pour y poser une veste…..En 2014, le marketing de Hansen a signé un partenariat avec Han_Kjobenhavn, une marque d’articles de mode danois dont les stylistes ont dessiné une sorte dos filet pour une expo à New York.Donc des hommages à tour de bras pour relancer un retour au pied bois de la chaise 3130 Grand prix avec encore un dos non pas tatoué mais en filethttp://noticias.infurma.es/wp-content/uploads/2014/06/Grand_Prix_Fritz_Hansen_Han_Kjobenhavn_2.jpg
RESTYLING ET INSTALLATION. DE PRESSE DECO…Dans le roman americain de Melville Moby Dick le mal étant représenté par Moby dick, le cachalot qui a pris la jambe du capitaine, et le Bien par le capitaine et son équipage…. ici cette symbolique est transposé par le cachalot sur le dos de la chaise qui enlève de l’attention superficielle en quelque sorte la jambe en bois de Jacobsen…..Tout cela avec des miroirs sera catégorisé en installation alors que ces 6 chaises sont categorisées en restyling par Elle deco. italia à la peche à la pub d’ Hansen sans doute…. Comment voulez vous dans ce contexte que le quidam ait une culture du design….
JE SUIS SANS DOUTE DEPASSE PAR UN SIMULACRE QUI NAVIGUE ENTRE POSTURE ET IMPOSTURE D G ferait « des recherches sur les qualités epidermiques des materiaux et sur les possibles implementations et contaminations »….. par Jean Baudrillard et Guy Debord sans doute. Bon je retombe sur mes pieds mais pas sur les pieds de Jacobsen ou de la petite sirene emblème du port et de la ville de Copenhague. Elementaire mon cher Watson….
Comme je suis entre autres marketer je connais le dessein de l »editeur qui veut se rapprocher du dessin dessein original du designer Jacobsen Il voulait assise et pieds en bois. Il surfe en même temps sur deux vagues, ce qui est casse gueule: , une vague de fond le neo retro, valeur de reassurance d’une société en crise et une vague de surface donc de mode: le tatouage corporel . Quand je veux montrer mes pieds, je ne me fais pas tatouer le dos par Moby Dick le bras droit tatoué au look de bikeur cachelot Harley Davidson de ce Diego Glandeur, designer de surface ( surface designer dans son texte de presentation car comme Jacques Derrida, le deconstructeur philosophique le texte rien que le texte)….