Attardons nous un peu sur la collection M.A.S.S (Mud.Asphalt.Sand.Snow), collaboration entre l’agence de design de Philippe Starck et l’entreprise française Moustache Bikes, présentée le mois dernier lors de l’Eurobike 2014.
Philippe Starck explore les nouveaux moyens de déplacements depuis de nombreuses années déjà. Après la fameuse moto APRILIA 6.5, le vélo-patinette Pibal développé pour la ville de Bordeaux ou encore la voiture électrique V+, le célèbre designer s’essaye aujourd’hui au vélo à assistance électrique. Une technologie qu’il semble particulièrement affectionner : «Le vélo est un des accessoires de l’homme le plus performant ; avec un minimum de matière, il offre des possibilités quasi infinies. Le vélo est sur la voie de la dématérialisation, symptôme de notre civilisation. Tout comme au fil du temps, l’homme a augmenté son potentiel physique, le vélo a naturellement acquis de l’énergie électrique afin de mieux servir l’humain» Philippe Starck.
Moustaches Bikes est née de la conviction que le vélo à assistance électrique permet d’envisager aujourd’hui l’usage du vélo comme une alternative intéressante à la voiture. Avec pour objectif principal de valoriser le plaisir de faire du vélo. « Ceci est plus qu’un vélo, c’est une machine à générer du plaisir grâce à la technologie hybride qui combine l’effort musculaire à l’assistance d’un moteur électrique. La synergie entre l’homme et la machine s’opère de manière naturelle et fluide permettant aux utilisateurs de profiter du confort d’un deux-roues motorisé et de l’agilité d’un vélo ». Emmanuel Antonot, Moustache Bikes.
C’est donc naturellement qu’est née cette collaboration autour de la collection M.A.S.S. 4 modèles de vélos à assistance électrique dont les détails ont été envisagés d’un point de vue à la fois technique et symbolique.
Les modèles Mud et Asphalt sont des vélos de bonnes factures, aux lignes sobres, équipés de composants hauts de gammes, mais somme toute assez banals et dans la lignée des modèles concurrents. Leur spécificité résidant dans la mise en place d’un système d’assistance électrique.
Ce sont les modèles Snow et Sand qui retiennent immédiatement l’attention. En effet, ceux-ci ont la particularité de bénéficier de housse de cadres. Le modèle Sand présente une housse protectrice blanche et présentant des rangements intégrés. Du point de vue du design et de l’usage, cette housse est questionnable, les cyclistes susceptibles d’utiliser ce vélo s’interrogeront d’abord sur le bienfondé d’utiliser un accessoire en tissu de couleur blanche sur un vélo (quid de la graisse et de l’huile du vélo, de la boue susceptible d’être projetée), et voudront-ils cacher l’intégralité de ce cadre, dont les qualités de finitions sont irréprochables. Une housse de batterie aurait certainement suffit.
La housse du modèle Snow est, elle, en fourrure synthétique ce qui est censé protéger la batterie des températures extrêmes. On apprécie le principe, on peut néanmoins se questionner sur la réelle efficacité de cet accessoire en fourrure, qui semble plus mettre en avant le côté anecdotique que l’aspect réellement fonctionnel. Une vision assumée par le créateur. « Je voulais que le vélo aille sur tous les territoires et surtout les territoires infinis et poétiques » Starck. La housse est donc là pour évoquer, une évocation qui méritait d’être plus subtile, mais l’effet est là, le vélo ne laisse pas indifférent.
On remarquera l’utilisation de pneus de grandes sections adaptés aux conditions extrêmes d’utilisations (sur sable et sur neige) et garantissant une bonne stabilité au cycliste, et pour le modèle Snow d’une fourche monobras (dans l’esprit des Cannondale Lefty) qui permet une évacuation rapide de la neige. Il est bien dommage de constater l’absence de garde-boues, indispensables sur les vélos dédiés à la pratique sur neige.
L’idée de créer une collection autour de 4 éléments (la boue, l’asphalte, le sable et la neige) semble très intéressante et en cohérence avec la pratique actuelle du vélo, il manque peut-être un modèle plus urbain, unisexe, adapté à une pratique plus citadine pour compléter cette collection.
D’un point de vue plus général, il est plaisant de constater qu’un cadreur français comme l’entreprise Vosgienne Moustache Bikes s’inscrive dans une démarche d’innovation et mette en avant une vision à la fois qualitative et contemporaine, comme en témoigne par exemple la recherche de nouveau profilé aluminium permettant de rendre rigides des cadres non-triangulés.
Pour résumé, on aime la qualité de finition, la recherche autour des profilés, l’idée d’une housse de cadre fonctionnelle, le soin apporté à l’intégration du système d’assistance électrique qui malgré sa présence se fait oublier. On aime moins les matériaux ou finitions des housses des modèles Sand et Snow qui ne sont pas cohérents avec la pratique cycliste et qui desservent les réelles qualités de fabrication de cette collection.
Plus d’informations sur la marque : Moustache Bikes
PIERRE A RAISON LE DIEU DU DESIGN INDUSTRIEL EST DANS LES DETAILS DU VELO DANS SON USAGE MAIS LA MARGE ET LA VISIBILTE MEDIATIQUE EST DANS L’ACCESSOIRE ET DEVIENT DONC ESSENTIELLE AU PAYS DE SA ROYALTIE DEVENU FASHION LEADER….
STAR A DES VISIONS …mis en musique par un studio equivalent à celui de Nendo mais moins japonisant plus frenchie plus ecole bleu blanc boulle et ensci aussi. Il est aussi bien entouré de consultants , de sous traitants en tout genre honorés de travailler avec et plus souvent pour un saint que dis-je un dieu invisible car vivant dans les etoiles. Dieu,c’est d’ailleurs son surnom au Cap Ferret et ailleurs S’il se plante ce n’est pas grave pour lui, C’est un starkanosiste du design il produit, il produit au sens de producteur de cinema, C’est notre LUC BESSON du bloc mouvement du design dirait Gilles Deleuze, notre Alain Ducasse de la cuisine mediatique de la scocieté du spectacle dirait Guy Debord, notre simulacre du geste de design dirait Jean Baudrillard. C’est dingue comme la France produit des STARck dans tous les domaines. On doit être un pays de l’EGO. LIBERTE + EGO + FRATERNITE ( juste ce qu’il faut pour le charity business)…. Pierre Bayol a pris une focale trop etroite car l’essentiel , comme dans la mode c’est l’accessoire made in california pour faire un croche pied à Yves Behart, Mister Fuseproject… Ainsi on voit la DOUBLE CIBLE ….
COMMENT VONT LES CHOSES? Avez vous remarqué qu’un trombone est une figure de l’ethique au Danemark au revers de la veste, que le parapluie est une figure de la democratie à Hong Kong Chine, que LE Mountain BIKE est une contre figure californienne de l’AMERIQUE du plus FORD , du plus obese, du plus obscène , du plus bête. Les choses les plus ordinaires , les plus banales qui nous entourent ont un champ de sens infini, des fonctions et des figures que l’on ne devine pas à première vue. Le sens le plus important de nos 5 sens (notion scolaire) n’est pas la VUE mais la PENSEE. Avec ma vue , je ne vois que le present autour de moi. Avec la pensée, je suis AILLEURS, lOIN , AVANT dans l’ESPACE TEMPS et donc dans la VISION et dans le REGARD cher à Maxence Boisseau. Je suis dans les neurones de UBIK Philippe STAR from PARIS qui vieillit avec sa tribu qui veut escalader le Yosemite en velo electique français et dans ceux du jeune Benoit MALTA, de Boulle enfermé dans les gestes pauvres de la sphere domestiques de Jean Baudrillard…. qui roule…. Il y a ici « un théatre de gestes dont l’objet et l’accessoire ». encore une Baudrillardise pour la route… Les « jeunes designers nuclearisés’ (formule de PS) restent sur le sable, on leur jette de la monnaie de stage qui font comme de la neige au soleil du rechauffement climatique et du desir d’APPLE, il ne reste que de la boue et des larmes…. Alors comment vont les choses pour les jeunes designers français?
Depuis des lustres Baccarat, PS recycle. Cette idée de peau de bête elle vient de Mademoiselle Kartell d’Italie, Milan 2012 pour être precis Kartell Goes rock Comme cette idée de velo trotinette Pipal vendue à Bordeaux elle vient d’ Autriche, un recyclage modifié d’un catalogue de vente par correspondance qui fut un fiasco Rien ne nait de rien dans la tete de tout être humain. PS est un humain, par un surhomme bionique Il fonctionne de la même manière que Steve Jobs, il travaille pour sa pomme pour l’éternité.
Referent Starck :Fauteuil mademoiselle by Kravitz pour Kartell, c’est tout bête en 2002http://www.lebuzzderouen.fr/wp-content/uploads/2013/06/fauteuil-mademoiselle-Kravitz.jpg
Starck quand il a un coup de circuit mental semantique , une vision semiotique peut voir aparaitre une petite renne quand il pense à un radiateur hollandais sur pattes de guus-van-leeuwen Un ensci ne sort pas du cadre car ils ne sont pas très dada surréaliste….http://static.dezeen.com/uploads/2008/11/domestic-animals-by-guus-van-leeuwen-4.jpg