Emilie G, jeune étudiante en BTS design produit à Olivier de serres sera notre reporter du jour afin de couvrir cette nouvelle édition des Designer’s Days ou D’Days 2013.
Elle nous présente ainsi ses découvertes, coups de cœur et humeurs sur un parcours parisien une nouvelle fois haut en couleur.
Commençons par la Galerie Slott Rez de Chaussé
Vanessa Mitrani nous accueille au rez de chaussé de la Galerie Slott qu’elle occupe entièrement. Enceinte jusqu’aux yeux, souriante et agréable, le parallèle entre ses créations et sa personne est amusant; du verre soufflé à profusion allié à des matériaux atypiques et étonnamment variés; métal, cuir, porcelaine, marbre ou même tissu.
Ses productions, qui emplissent la pièce du sol au plafond, témoignent de nombreuses années de travail depuis sa sortie des Arts Décoratifs de Paris, mais surtout d’expérimentations plastiques et visuelles. Cette profusions d’objets absolument atypiques, sans fonction immédiatement perçue (est-ce une vase? un photophore? une sculpture?)
Elle l’explique par un désir de recherches, parfois inabouties, autour de la contrainte, du contraste ou même de l’utilisation de techniques ancestrales de maître souffleur.
Le travail du verre, généralement abordé de façon redondante, est ici ludique, drôle et même parfois théâtrale tant les alliances minérales sortent du commun et semblent défier les lois de la nature. On s’attarde sur des dizaines de pièces en s’interrogeant sur les techniques et les procédés, tenté de caresser les surfaces travaillées à la fibre de verre ou écrasées par le métal.
Qui domine qui dans ce dialogue de matériaux? Vanessa rigole alors et évoque le nombre de pièces qui ont explosé au cours de ses créations de savant fou, seulement limitées par la physique; alors oui, elle à maltraité et choyé son verre à l’extrême. Et c’est à voir !
Hop, on passe à l’Etage
Présentant une partie de ses artistes, la Galerie Slott a aussi été louée par les organisateurs des D’Days afin de présenter des pièces plus confidentielles ou émanant d’artistes et de maisons déjà bien assis. Les volumes et la lumière incroyables de la galerie assistent le promeneur dans ses déambulations culturelles, car il faut le noter, la galerie est à tomber par terre.
Devant l’escalier on trouve dans un premier temps la Lampe « Variation » de Franck Magné, qui a choisi d’explorer l’usage du tout numérique en créant une lampe dont la couleur et l’intensité de la lumière seraient modulées par ce que l’on fait sur un support informatique. Par exemple, je choisis de consulter une photo de moi alanguie sur la plage (m’imaginer en vacances me remonte le morale); la dominante de la photo étant le bleu, le faisceau de la lampe devient bleu.
Poétique me direz-vous? Personnellement je n’y vois pas d’intérêt, n’estimant pas que mon utilisation excessive du web doit influence toute ma maison. A l’heure du tout connecté et de la Wifi cancer, le principe de cette lampe ne m’atteint pas. La forme est en revanche est très belle. Socle blanc et bois cintré Madeinfrance, Franck Magné n’a pas à rougir de sa création qui est plutôt astucieuse.
Ensuite, on passe chez Lalique qui expose un peu plus loin.
Le propos: l’étude prospective de nouvelle façon de cloisonner l’espace. Les Bouroullec nous proposent des modules, Adeline Lunati des panneaux de verre minutieusement travailler en cristal et verre. Bien sûr c’est un savoir-faire exceptionnel qui se trouve sous mes yeux, néanmoins le motif floral me fait si bien penser à la paroi de douche de ma grand-mère que je n’accroche pas. La critique est lâche mais un motif un peu plus contemporain m’aurait davantage plût.
Le mobilier de tolérance de Stéphanie Langard me laisse au premier abord un peu perplexe, le visuel de mon guide ne me laissant pas présager quelque chose de particulièrement érotique.
Bien loin des clichés, la façon dont nous vivons notre sexualité a évolué de façon considérable ces dernières années. Décomplexée, libérée, féminisée, idéalisée ou mise en scène, la sexualité s’est adaptée à l’évolution des mœurs, aux cultures et aux psychologies.
Pour D’DAYS Stéphanie Langard a choisi d’étudier avec élégance le comportement érotique de deux individus en tenant compte de leurs aspects affectifs et émotionnels en leur proposant des supports attrayants et qui peuvent s’intégrer sans difficulté dans nos intérieurs, sans avoir à rien cacher. Ainsi elle propose plusieurs pièces de mobiliers, objets de convoitise stimulant le désir, que chacun pourra s’approprier en fonction de ses propres inspirations.
Mais il se trouve que Stéphanie Langard nous réserve des surprises. La sensualité de ses objets se révèle dans un premier temps dans leurs formes… puis dans leurs usages, que Charlotte Briant, photographe, nous explique didactiquement. Ca choque, ça plaît où ça fait sourire mais l’indifférence a difficilement sa place dans le propos. Le mobilier de tolérance, ou l’art de copuler dans des positions dignes de « 50 nuances de grey » sur du joli mobilier coûteux.
Plus loin et plus soft, José Lévy nous présente « Morocco! ». Ses oeuvres sont la matérialisation de ses souvenirs; des formes, des couleurs, des impressions visuelles même. En somme la transcription en objet palpable d’un vécu et d’un ressenti appliqué au design. Et les formes marocaines se retrouvent dans les miroirs, les tapis, pot de fleur ou miroir. J’ai personnellement voyagé dans son univers, reconnu certaines inspirations, aimé l’attention portée au détail.. tandis que ma voisine haussait les épaules.
La Cameraman s’agitant autour de moi j’ai pris l’option du retrait afin de jeter un dernier coup d’œil aux pièces que gardait la gallérie à l’intérieur de la cuisine. Ne faisant pas a proprement partie des D’days, je ne m’étendrai pas dessus mais sachez que vous y trouverez l’incroyable FractalLED d’arik Levy, luminaire hallucinant de visu, la photographie « Guiness is good for you #1 » soit l’art de courir nu dans la montagne, mais aussi la lampe outline de Matali Crasset, le tapis « Rat King » de Pupsam et leur training cross. Détail d’importance, La sculpture « the power of love » de Mathieu Lehanneur est encore présente sur place, vidéo explicatives à l’appui.
Plus d’informations (du 04 au 09 juin 2013) : Designer’s Days 2013
Voir le programme par ici
Paris Rive Droite – Horaires d’ouverture :
Mardi 4 juin : 13h – 22h – Mercredi 5 –jeudi 6 –vendredi 7 -samedi 8 juin : 10h-19h
Paris rive gauche – Horaires d’ouverture
Mercredi 5 juin : 10h – 22h – Jeudi 6 –vendredi 7 -samedi 8 juin : 10h-19h
Pantin – Horaires d’ouverture :
Jeudi 6 juin (vernissage) : 19h – 22h – Vendredi 7 – samedi 8 juin : 10h-19h – Dimanche 9 juin : 11h-18h
Bonne visite à tous, en espérant avoir vos réactions !
C’est bien présenté et bien enlevé,, Bravo Emily !
@ Vincent Bed
Les prix de design en France n’ont souvent aucune valeur internationales car c’est un systeme de renvoie d’ascenceurs. L article Anne Marie Fèvre de Liberation Next, comme souvent, est éclairant sur les pratiques dans la capitale de la creation…. de médailles en chocolat avec cocktail …..
« A l’Hôtel de Ville de Paris, samedi soir (la mairie de Paris comme le ministère la Culture soutient les D’Days), ont été remis les traditionnels prix de la manifestation pour 2013. La récompense pour la meilleure scénographie (ou «le truc qui était le mieux!»), par les téléspectateurs de l’émission Intérieurs de Paris Première, est revenu à Sèvres, cité de la céramique, pour l’installation de Sabrina Transiskus, à l’école des Arts décoratifs. Ce prix ne concerne que les 28 membres de l’association des DéDé, alors qu’il y a près de 100 présentations. Il oublie donc de belles expositions, comme «Futur archaïque».
Le prix de la meilleure diffusion est revenu au magasin concept Merci: pas de quoi, non merci! Le prix du meilleur objet à Patrizia Moroso et Patricia Urquiola, pour la chaise Biknit : consensuel. Le prix de la personnalité du design revient, lui, à Béatrice Salmon, directrice sortante des Arts décoratifs : à très juste titre. Mais ces prix n’ont pas grand sens, ni grande reconnaissance. »
http://next.liberation.fr/design/2013/06/11/les-d-days-orientes-au-nord_909655%5Bimg%5Dhttps://sphotos-a.xx.fbcdn.net/hphotos-ash3/p480x480/8586_584290908282172_1089571070_n.jpg%5B/img%5D
@Vincent – Blog Esprit Design
On commente non des produits mais des images de produit… Jo yana est en pleine levytation photographique…. Vu sous cet angle le projet de miroir prend un peu d’epaisseur…:lol:
J’aime beaucoup le miroir et la table en forme de 8 ou de pelote de laine… On en perd le fil …JL doit être polysémique comme le studio Pool …. ou ces suédois [img]http://static.davidreport.com/2013/04/The_Hedonist_skulls.jpg[/img]
Bonjour, nouveau concept d’exposition sur le web http://www.icidexpos.com bonne visite amicalement Eddie.
Le palmares D’Days est tombé ..
Prix D’DAYS de l’Objet 2013
En partenariat avec L’Express Styles
et Maison Française à
Patricia Urquiola et Patrizia Moroso
pour Biknit 2013
Prix D’DAYS de la Diffusion 2013
En partenariat avec Intramuros à
Jean-Luc Colonna et Daniel Rozensztroch
pour le magasin merci (Paris)
Prix de la meilleure proposition D’DAYS 2013
Les téléspectateurs d’Intérieurs ont décerné le Prix de la proposition D’DAYS 2013 à
Sabrina Transiskus,
pour le projet Héros réalisé avec Sèvres Cité de la Céramique
Un petit tour chez deco-design pour de beaux visuels ..
http://deco-design.biz/ddays-2013-vanessa-mitrani/13546/
D days, assos financée par le ministere de la culture pas par celui de l’industrie de Renault Montebourg…. pas la Marie de Paris et pas par La Region ile de France, premiere region numerique d’Europe…
Quel est la place du VIA ( ameublement) et du Gil ( luminaire) pour un neo-objet qui fait de la chromatique contextuelle et qui pourrait faire du vent lumineux chrmatique contextuel
Si Franck Magné s’associait à Théodore Faure … on aurait DYSON en France?
[img]http://www.ensci.com/typo3temp/pics/4feed7846f.jpg[/img]
Un petit GIF c’est trop pour l’Ensci, les ateliers
[img]http://www.ensci.com/typo3temp/pics/9004da696c.jpg[/img]
Ce Ventilateur B-low de Théodore Faure (ENSCI) est issu de l’ Atelier Formes utiles dont le Directeur de projet est Jean-François Dingjian
« Positionnement :Vers une approche contextuelle du design. Cet atelier propose de prendre en compte la commande et ses multiples contraintes comme point de départ de la conception d’objets. Cette méthode s’applique à tout type de projets, industriel ou non, et a pour but la maîtrise des différentes phases d’un projet de design, la commande devenant un processus de réflexion, une culture du projet. Bien entendu, il ne s’agit pas d’un lieu de simulation d’une agence de design industriel, mais d’un espace de réflexion dans lequel l’élève trouve et affine sa propre méthodologie par la question de la mise en forme.
Pédagogie :La notion abordée est le design comme mise en forme de la pensée. Par forme, on entend l’interrelation usage/plasticité/production. Pour cela, sont utilisés tous les outils de conception à disposition, mais avant tout le dessin, interface directe et efficace entre l’idée et sa matérialisation. Les enjeux plastiques seront bien sûr abordés comme autant de questionnements sur les formes, leur histoire et leurs motivations.
Un instant j’ai cru que Théodore FAURE avait sorti son ventilo B-low de l’expo hidden carbon
Ventilateur B-low de Théodore Faure (ENSCI)
Un instant j’ai cru que Théodore FAURE avait sorti son ventilo de l’expo hidden carbon
« Avec son mouvement ample et lent, la grande pale déplace un important volume d’air avec douceur. Elle fait oublier les ventilateurs vrombissants. La surface est tendue sur un cadre en carbone moulé où alternent zones rigides et zones flexibles. Cette caractéristique, propre aux matériaux composites, autorise un port-à-faux important et donne à l’oscillation une amplitude plus agréable. »
ILS SONT TRES FAURE A L’ENSCI…. POUR L’AIR DESIGN
Un instant j’ai cru que Théodore FAURE avait sorti son ventilo de hidden carbon
« Avec son mouvement ample et lent, la grande pale déplace un important volume d’air avec douceur. Elle fait oublier les ventilateurs vrombissants. La surface est tendue sur un cadre en carbone moulé où alternent zones rigides et zones flexibles. Cette caractéristique, propre aux matériaux composites, autorise un port-à-faux important et donne à l’oscillation une amplitude plus agréable. »[img]http://www.ensci.com/typo3temp/pics/9004da696c.jpg[/img]
Je connais le design par coeur…
J’espere n’avoir pas froissé Franck Magnier qui n’a pas à rougir de son dessin mais peut être de son dessein surtout quand on voit ceci… un defibrilateur…
[img]http://www.cassiuscool.com/wp-content/uploads/2011/10/rhino-5611.jpg[/img][img]http://www.cassiuscool.com/wp-content/uploads/2011/10/grispetit5-8991.jpg[/img]
Paris capitale de la création…. création de quoi?
précise le designer directeur artistique Massimo Morozzi. En luminaire c’est Milan qui donne le tempo, pas Paris. Anne Marie Fevre, journaliste éclaireur fait le tour du dernier salon du luminaire d’ avril, le plus grand du Monde….
( PS ile de France, le grand Paris est N°1 en Europe pour le numerique, personne ne sait le dire )
http://next.liberation.fr/design/2013/05/27/la-beaute-cachee-des-led_900081
D’Days DESIGN , LE MAYER DES MONDES ?
Le D’Days. « Une sorte de « Festival d’Avignon du design », affirme son président René-Jacques Mayer, par ailleurs directeur de la création et de la production de Sèvres, Cité de la céramique. » Marie Godfrain du Monde
Pourquoi ce thème prospectif, « Et demain… » ?
‘Nous sommes dans une phase d’hyperproduction qui s’achemine néanmoins vers une ère de « less is more » [« le moins est le mieux »], qui va se recentrer sur les processus de fabrication et la production d’objets plus justes. Nous avons voulu comprendre comment le design allait accompagner l’évolution de la société dans les années à venir et se poser en outil de sortie de crise. »[img]http://lentreprise.lexpress.fr/medias/26/13708.jpg[/img]
NEO-OBJET : L’ENSCI, LA FABRIQUE DES PHARMACONNERIES ?
« Poétique me direz-vous? Personnellement je n’y vois pas d’intérêt, n’estimant pas que mon utilisation excessive du web doit influence toute ma maison. A l’heure du tout connecté et de la Wifi cancer, le principe de cette lampe ne m’atteint pas. »
Emilie G. aurait pu ajouter, si la philosophie était enseignée dans les ecoles de design
le concept de Pharmakon, de pharmacologie qui est expliqué avec precision par Bernard Stiegler dans son site Ars industrialis
« En Grèce ancienne, le terme de pharmakon désigne à la fois le remède, le poison, et le bouc-émissaire1
Tout objet technique est pharmacologique : il est à la fois poison et remède. Le pharmakon est à la fois ce qui permet de prendre soin et ce dont il faut prendre soin, au sens où il faut y faire attentioni : c’est une puissance curative dans la mesure et la démesure où c’est une puissance destructrice. Cet à la fois est ce qui caractérise la pharmacologie qui tente d’appréhender par le même geste le danger et ce qui sauve. Toute technique est originairement et irréductiblement ambivalente : l’écriture alphabétique, par exemple, a pu et peut encore être aussi bien un instrument d’émancipation que d’aliénation. Si, pour prendre un autre exemple, le web peut être dit pharmacologique, c’est parce qu’il est à la fois un dispositif technologique associé permettant la participationi et un système industriel dépossédant les internautes de leurs données pour les soumettre à un marketing omniprésent et individuellement tracé et ciblé par les technologies du user profiling.
La pharmacologie, entendue en ce sens très élargi, étudie organologiquement les effets suscités par les techniques et telles que leur socialisation suppose des prescriptions, c’est à dire un système de soin partagé, fond commun de l’économie en général, s’il est vrai qu’économiser signifie prendre soin. En particulier, Ars Industrialis appelle de ses vœux une pharmacologie de l’attention à l’époque des technologies de l’espriti.
Poison et remède, le pharmakon peut aussi devenir le bouc-émissaire de l’incuriei qui ne sait pas en tirer un parti curatif et le laisse empoisonner la vie des incurieux, c’est à dire de ceux qui ne savent pas vivre pharmaco-logiquement. Il peut aussi conduire par sa toxicité à désigner des boucs-émissaires des effets calamiteux auxquels il peut conduire en situation d’incurie. L’actuel mélange de populisme industriel et de régressions politiques en tous genres procède totalement d’un tel état de fait – et il constitue, en particulier en Europe Occidentale et Orientale, mais aussi et surtout en France et en Italie, une honte historique pour ces pays qui furent autrefois les berceaux de grandes cultures artistiques, scientifiques, philosophiques et politiques.
En principe, un pharmakon doit toujours être envisagé selon les trois sens du mot : comme poison, comme remède et comme bouc-émissaire (exutoire). C’est ainsi que, comme le souligne Gregory Bateson, la démarche curative des Alcooliques Anonymes consiste toujours à mettre d’abord en valeur le rôle nécessairement curatif et donc bénéfique de l’alcool pour l’alcoolique qui n’a pas encore entamé une démarche de désintoxication2.
Qu’il faille toujours envisager le pharmakon, quel qu’il soit, d’abord du point de vue d’une pharmacologie positive, ne signifie évidemment pas qu’il ne faudrait pas s’autoriser à prohiber tel ou tel pharmakon. Un pharmakon peut avoir des effets toxiques tels que son adoptioni par les systèmes sociaux sous les conditions des systèmes géographiques et biologiques3 n’est pas réalisable, et que sa mise en œuvre positive s’avère impossible. C’est précisément la question que pose le nucléaire. »
[img]http://b.vimeocdn.com/ts/377/135/377135613_640.jpg[/img]
DEDE AU D’DAYS 2013
Dédé ( le Grand public) au D’days (ex designer’s days): Atmosphere, atmosphère est ce que j’ai une gueule d’atmosphère!!!!
La lecture du design de Franck Magné diplômé de l’ Ensci par Emilie G, jeune étudiante en BTS design produit à Olivier de serres est particulièrement pertinente. « Je choisis de consulter une photo sur internet , la dominante de la photo étant le bleu, le faisceau de la lampe devient bleu ». Tout le Monde a compris ….
Elle confirme ma grille de lecture .C’est une reinterpretation de l’oiseau de Bracusi detourné par Philippe Starck pour une brosse à dents mais dessiné à la manière Noë Duchauffour Lawwrence pour Ceccotti en utilisant plus ou moins le même principe que la lampe caméleon de Matali Crasset » mais avec une esthétique art decorative moins proche de l’art cinetique….
D’Days : demain, plein la vue du LE MONDE traduit ce desir d’en mettre plein la vue, de briller esthétiquement et techniquement et textuellement pour Olivier Dumons par cet « objet ( qui)diffuse une atmosphère chromatique contextuelle et immersive »
Le plus important c’est le mot OBJET….Il aurait pu dire en poussant la maniaquerie textuelle prospectiviste d’un mauvais lecteur de Jean Louis Fréchin, directeur de la prospective à l’Ensci un NEO-OBJET qui diffuse une ambiance chromatique contextuelle et immersive….
Le probleme avecla couleur c’est qu’on s’en Lasvit 😆 alors les leds c’est pratique, ça change la couleur de l’objet et l’humeur du regardeur
[img]http://www.wowlighting.co.uk/lightingblog/wp-content/uploads/2013/04/Jar-RGB-by-Arik-Levy-for-Lasvit.jpg[/img]
@ arik Levy @ matali Crasset
Je fait un test avec des bouteilles en verre blanc…. qui éclairent mes assiettes blanches…
En Californie chère à Florent Degourc il y a d’autre moyen de voir la vie en rose
…. avec moderation dirait on ici…. ( packaging design la bas designer graphique ou marketeur ici)
[img]http://sleekdesign.fr/wp-content/uploads/2012/07/packaging_design_Luksemburk_Zinfandel_vin_wine_rose_pink_glasses_04.jpg[/img]
EN 2008…..
[img]http://matandme.net/wp-content/uploads/2008/11/matali-crasset-eating-ritual.jpg[/img]
Feuilletons l’album couleur de Matali Crasset works , design qui travaille
[img]http://etapes.com/system/images/17902/full_width/matali1.jpg[/img]
A une monstation 😆 organisé par le philosophe du Via des écoles ,design en mutation sponsorisé par EDF elle faisait un luminaire qui change de couleur avec l’assiette….
[img]http://www.lesitedescreateurs.com/media/lampe-design-matali-crasset.jpg[/img]
Matali signant « son » livre monographie Matali Crasset Works à Slot… C’est cela le design de signature?
Si je fais une recherche sur Crasset Matali , Variation passe à l’orange
[img]http://media.designerpages.com/otto/wp-content/blogs.dir/2/files/2010/05/matali1.jpg[/img]
Passer du monde que tout le monde comprend au Monde de l’intellectualisation du design…
Au début il y a le luminaire, la lampe sur pied , sur sol(floor) disent les anglo-saxons. Avec une précision toute germanique , nos voisins d’autre Rhin/ reins aurait pu nous dire si le luminaire était couché ou debout Tout ce qui est debout : stehen / stellen Tout ce qui est allongé : legen / liegen . Tout le monde comprend… On change de type de lampe on passe de l’incandescence au led , plus petites… le luminaire change donc de forme…pas si sûr,c’est oublier la nostalgie , les valeurs de reassurances comme on dit à « design au banc » des écoles au Via pour faire comprendre le design.
La lumière peut se colorer et varier de couleurs…On arrive au luminaire à led à variateur de couleurs… qui ne sont pas uniquement d’un usage domestique ( la maison , l’appartement)… mais aussi pour le bureau , la boutique, le musée… On dira luminaires à variation chromatique…
« Et si la lumière est essentielle à la vie, rien n’empêche la poésie : pour accompagner nos usages numériques, Franck Magné propose une lumière évolutive grâce à sa lampe connectée Variation qui détecte et interprète nos activités numériques. » Je cherche le rapport entre la poétique de l’objet et « une lumière évolutive …. qui détecte et interprète nos activités numériques ».
Olivier Dumons veut en mettre plein la vue….aux dédé du DDays.
La beaute cachee des led d’Anne Marie Fevrede next.liberation me parle plus que la techno parade d’ Olivier Dumons….
http://next.liberation.fr/design/2013/05/27/la-beaute-cachee-des-led_900081%5Bimg%5Dhttp://kikidesign.hautetfort.com/images/B-CycloRobotAnim.gif%5B/img%5D
Quand le designer de services fait un produit, c’est un produit ou une usine à gaz?
Selon le wikipediatre « Le design de services s’intéresse à la fonctionnalité et à la forme des services du point de vue des clients. Il a pour objectif de s’assurer que l’interface du service est utile, utilisable et désirable du point de vue du client et efficace, performante et différenciante du point de vue du fournisseur .
Bien souvent, un service va être associé à un objet qui permet l’interaction avec l’utilisateur (borne, application sur téléphone mobile…). le designer de service va donc s’intéresser aux attentes et aux comportements de l’utilisateur final, afin d’adapter l’interface et les modalités d’interactions. C’est un domaine alliant des Sciences cognitives, des technologies et de la créativité.
Le design de services repose sur la scénarisation créative d’une succession d’évènements, d’actions et de résultats. Il s’agit d’une activité de conception qui organise des informations et des situations afin d’en augmenter l’efficacité, la perception et la qualité ».
Selon Jo Yana « VARIATION accompagne nos usages numériques dans l’espace domestique, jusque dans les moments intimes, grâce à une lumière évolutive qui change selon nos activités… »…
Si je dis à ma femme qu’elle evolue dans l’espace domestique, je vais me ramasser un coup de balaie. Usage numerique dans les moments intimes ? Il y a un détecteur de mouvement, de bruit ? J’ai une puce RFID dans le Q ou dans le QI?
http://deco-design.biz/ddays-2013-variation-par-franck-magne/13490/
Franck Magné, designer de service avant d’être designer produit?
Tout cela est confus si « le designer de services se penche sur l’interface, la navigation, la relation de service entre l’usager et le produit. » et que je ne comprend pas l’ergonomie, l’usabilité d’un site de designer , d’un produit lumineux et le territoire d’un designer dont l’activité d’un site à l’autre est à geometrie variable……. je lache prise…
http://www.lelieududesign.com/le-design-de-service
Pour aller à la rencontre d’un designer , d’un créateur, d’un objet….
« Peut-être cette définition de la différence suppose-t-elle un référent ? Mais comment choisir un référent ? Ailleurs ne s’explique et ne se comprend que par rapport à lui-même, à ses codes, à sa culture, à sa place. De même, ce que je connaissais est le fruit de sa propre culture. Le choix du référent s’avère impossible. … Une frontière mouvante, un jardin commun entre ce que je connaissais et l’ailleurs, entre l’autre et moi. Mieux que le référent, cette marge, lieu de rencontre, est le reflet d’embrassades et de disputes entre ici et ailleurs. La marge est rencontre, la marge est métissage, la marge est influences pour finalement dessiner un panorama de la rencontre de deux cultures.
Pour me promener sur ce panorama, je décidais de prendre un éclaireur, un éclaireur avisé, parfois riche de la culture d’ici, parfois riche de la culture d’ailleurs, parfois métis. Cet éclaireur est l’objet, l’objet importé. »
Extrait du memoire de l’ensci de Franck Magné…
Franck Magné est un narrateur et pourtant son site est sans texte avec une architecture comme une salle des pas perdus, du temps perdus au milieu de belles images….
Si je mets google image je ne lis pas les images…. il faut aller hors des formes, s’informer ….
Voila l’article sur cette led pas laide plus complexe qu’une brosse à dent.
http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2013/06/04/d-days-demain-plein-la-vue_3423557_3208.html
Design intelligent ou compliqué?
Selon le Monde …’Et si la lumière est essentielle à la vie, rien n’empêche la poésie : pour accompagner nos usages numériques, Franck Magné propose une lumière évolutive grâce à sa lampe connectée Variation qui détecte et interprète nos activités numériques. L’objet diffuse une atmosphère chromatique contextuelle et immersive suivant les musiques, émissions, lectures, photos, vidéos ou sites Internet écoutés ou visionnés. »
http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2013/06/04/d-days-demain-plein-la-vue_3423557_3208.html
Cette variation sur l’oiseau dans l’espace de Brancusi [img]http://images.metmuseum.org/CRDImages/ma/web-large/DT1326.jpg[/img]
Oiseau dans l’espace – Brancusi
@] Vincent Bed
J’ai été intrigué par cette forme sans savoir à qui la rattacher. Ma première recherche génétique par le sans ( less) la rattache à Samuel Lacroix.. Sur le plan formel( un luminaire est d’abord un objet) on est proche du vocabulaire de Noé Duchauffour Laurence en design est de pas mal de sculptures pour le vocabulaire et la grammaire dont celle de l’inspirateur de Philippe STARck, Brancusi[img]http://searchengineland.com/figz/wp-content/seloads/2011/02/brancusi_sculptures_en.jpg[/img]
Toujours du côté de la Galerie Slott
[img]http://www.archidesignclub.com/images/miniatures/mini.php?src=http://www.archidesignclub.com/images/stories/01-ARTICLES/2897/2897-architecture-design-muuuz-magazine-blog-decoration-interieur-art-maison-architecte-franck-magne-variation-ddays2013-slott-galerie-paris-wifi-luminaire01.jpg&w=565[/img]
Studio Franck Magné : Variation
http://www.archidesignclub.com/magazine/rubriques/design/45197-studio-franck-magn%C3%A9-variation.html
CONCLUSION bis: Selon les RP de José L. , le designer is a narrator, « designer est un narrateur » O occurences en français….
Alors nous avons à Slot: un (designer) verrier, un (designer) scénographe, un (designer) narrateur autant de figure de designer à côté duquel le design industriel intégré comme Waldezign fait pâle figure…
CONCLUSION: pour être designer produit inutile de faire de la 3D, la 2D suffit…Le design de produit devient du design ou de l’architecture d’espace: la porte se tapis au sol et le parquet monte sur la table…
Et si Joseph Kosuth etait un designer américain ?
Autre plan de José L…. pour Roche et Bo(bois), là c’est le code parisien haussmanien….
[img]http://www.notempire.com/images/uploads/912-architecture-design-muuuz-jose-levy-table-collection-parisienne-roche-bobois-1.jpg[/img]
Designer c’est digérer des codes ou/ et des digicodes….
J’adooore les relations presse, tout est dit
« José Lévy digère sans effort ces codes pour en créer d’autres et inversement. Un pays cousin avec qui nous partageons beaucoup de souvenirs communs. Corinne Bensimon vit et travaille entre Marrakech et Paris produit au Maroc parmi les meilleurs artisans de la région de Marrakech et diffuse la collection dans sa boutique du 58 rue du Vertbois dans le 3e à Paris « .
autre plan de José L. sur le sol
[img]http://www.lescarnetsdudesign.com/photos/cs3.jpg[/img]
C’est quoi un designer?
Alors que je constate que certains designers connus sont devenus des assembleurs qui scénarisent leur notoriété d’un design de la demande à à unautre… je m’interroge sur le designer verrier. Il me semble qu’à la difference de l’artisan, le designer n’est pas lié exclusivement à une matière, à un procédé…C’est le travail de l’artisan.J’aime beaucoup les pièces de verre de Vanessa Mitrani mais designer verrier c’est presqu’un oxymore.
Quant a José Lévy,decorateur, architecte d’interieur, il nous propose une découpe de miroirs…. Non et alors???
Je voudrais bien voir ses marrasketch 😆 😆 😆 (Marrakech ou Marrakech (berbère: Merrakec, arabe: ?????, Murr?kuš) (prononcé Marra-Kesh), est une ville importante du marroco)
José ici avec l’ORAcle du design médiatique et peopolisé … qui se positionne maintenant comme designer architecte 😆 😆
Des l’entrée on se croirait dans une boite noire en Hollande à Amsterdam
( le noir est la couleur emblématique du design hollandais)…. si Marteen Baas y avait misle feu, ce serait un chef d’oeuvre. Hélas le feu interieur est juste un bricolage de scenario lehanneurien autant dire pratiquement rien….sous traité à un petit genie numérique de l’ensci François Blument
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Prof Z est un passe muraille, il regarde incognito dans les coulisses , backstage comme on dit quand on est designer branché et questionne le designer, le regardeur, le voyeur, l’amateur, l’éditeur…. Il s’étonne de l’etonnement ou de l’abscence de questionnement….
Marine Drouin écrivait dans Paris-Art à propos d’une expo »Préliminaires à une gestuelle du design inédite en ce nouveau lieu promis à la transversalité »… Cela fait quand même cabinet de curiosité, plus qu’exposition de design….
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J’adooore vanessa mitrani no-limit-round-vase…. qui me fait penser à Marcel Aymey
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C’est une bonne idée…
Emilie G, jeune étudiante en BTS design produit à Olivier de serres pour trouver les jeune pousses pendant de D days, c’est une bonne idée… Y débarquent des centaines d’inconnus, de meconnus ou de connus dans un ou deux arrondissements entre l’ensci, le via, entre Bastille et le haut marais..
Comme dit Maxence Boisseau, très malin , le design c’est le regard….
PS : j’ai critiqué le branding designer’s days d’Alain Lardet, fondateur de l’association de promotion du design ….surtout italien mais le D’days de René-Jacques Mayer (Sèvres Cité de la Céramique), nouveau président c’est encore trop américain pour Paris Intramuros,autoproclamé capitale de la création….On dirait que ni l’un ni l’autre ne connaissent le web américain
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