DSS H24/2 luminaire hybride de nuit Suminagashi par Valentin Dommanget

18 septembre 2014 /
3 commentaires

DSS H24/2 luminaire de nuit Suminagashi par Valentin Dommanget

Valentin Dommanget, jeune designer formé design de produits à l’ENSAAMA Olivier de Serres Paris complété avec un master Fine Art à Central Saint Martins School Londres, nous présente son projet DSS H24/2, nom expérimental pour un projet original mêlant peinture, savoir-faire et poésie, entre luminaire et horloge?

« The painting is charging itself during the day, then by night the pigments can deliver the light. No others materials are needed, only the painting is sufficient. acrylic & phosphorescent spray pigments, chemical solutions on canvas, stretched on wood« 

Une création originale, entre design et beaux arts, sa pratique est basée sur l’hybridation tant par sa formation que les enjeux qu’elle implique.

DSS H24/2 luminaire de nuit Suminagashi par Valentin Dommanget

« Pour la série des Digital Stretcher Studies, mon but premier était de confronter une technique élaborée lors de mes études en art appliquée au champ de l’art contemporain.

1. La peinture; c’est en France que j’ai expérimenté près de 3 ans autour de la technique du Suminagashi, ou papier marbré, pour la faire évoluer avec des outils (parfois numérique) et matériaux de notre temps (type solution chimiques, spray, pigment fluo ou phospho). Cherchant à créer de nouveaux motifs et élargir la gamme colorée possible, mon but était de faire évoluer cette technique ancestrale et la revitaliser en la modernisant.

2. La forme; au cours de mon master j’ai voulu approfondir dans cette optique d’évolution de l’héritage. Interpellé par le courant Transhumaniste j’ai noté qu’il était possible de reprendre leur concept global pour l’intégré à la pratique de l’artiste peintre. Le Transhumanisme est grosso modo une théorie proche de la science fiction qui prédit l’avènement de l’homme machine. J’ai voulu rendre tangible ce pont entre le monde humain et celui de la technologie en créant une réelle collaboration avec la machine où celle ci ne serait plus seulement un outils ou médium mais un associé.

Ma peinture jouant sur la grande part d’aléatoire du motif qui s’auto défini en fonction d’éléments naturels comme l’eau et le vent, j’ai voulu rechercher cette part d’aléatoire dans le numérique. J’ai donc modélisé une de mes peintures de format traditionnel rectangulaire sur un logiciel de 3D et je l’ai malmené pour provoquer des bugs. Selon moi le bug est une zone d’exploration créatrice où l’homme perd le contrôle sur la technologie, celle-ci s’émancipe en créant l’imprévue, elle nous dévoile donc une production inédite qui n’est pas dicté par un programme formaté par l’humain.

Le châssis et la manière de tendre est alors la reproduction dans le réel du bug aléatoire apparu dans le logiciel.

Pour DSS H24/2 j’ai voulu pousser encore plus loin l’aspect futuriste et onirique ainsi que la sensation du digital via l’utilisation de pigments phosphorescents. Cette pièce donne une impression d’écran lumineux qui s’éveille lorsque l’humain lui se met en veille. »

L’applique lumineuse vient s’activer une fois l’homme se mettant en veille après sa journée harassante.

DSS H24/2 luminaire de nuit Suminagashi par Valentin Dommanget DSS H24/2 luminaire de nuit Suminagashi par Valentin Dommanget DSS-H242-luminaire-nuit-Suminagashi-Valentin-Dommanget-design-france-ENSAAMA-blog-espritdesign-2 DSS H24/2 luminaire de nuit Suminagashi par Valentin Dommanget DSS H24/2 luminaire de nuit Suminagashi par Valentin Dommanget DSS H24/2 luminaire de nuit Suminagashi par Valentin Dommanget

Un projet lunaire me rappelant la Collection Écume le swirling par Ferréol Babin

Plus d’informations sur le designer : Valentin Dommanget

By Blog Esprit Design


Gallerie (0)

À propos de l'auteur
Vincent - Blog Esprit Design

Laisser un commentaire

  1.   JE VIENS DE DECONSTRUIRE   SON CHEF D’OEUVRE MAIS C’EST VISUELLEMENT TRES FORT… Le design a til pris la place de l’art visuel  dans l’oeil des   voyeurs anaphabètes du design et de l’art?  Les  regardeurs  sont ils des amateurs  de design  ?   Ce n’est pas moi qui dit que les français n »ont pas de culture du design, ce sont les 22 designers de l’equipe de france de design de la mission desihn 

  2.  ON EST EN PLEIN DANS   TROIS  TENDANSES AUTOUR DU FEU FOLLET, LES ANNES D’AVANT LE NUMERIQUE  80  …. LES   MARBRURES C’est in situ  comme dirait Buren . un  design  contextuel qui ne sait plus quoi dire  et plonge non dans le texte du  livre mais dans   le papier marbré de sa vieille reliure,  dans le moucheté du carton à dessin d’avant le numerique…. Quand le design produit  plonge dans le graphisme, c’est du design de surface , du stylisme Non?   Quand en plus  la forme c’est  deux feuilles décalées qu’aucun graphiste   de document  commercial n’oserait faire . Oui  mais Monsieur Z c’est un volume Twisté…. JE SUIS DESIGNER  ET DONC  JE DIS  JE PENSE DONC JE SUIS ( DU VERBE SUIVRE… LES TENDANCES…. Combien de designers de notre temps  tendansent autour des cahiers de tendances sans le dire  et  pompe  la toile sans le dire, pompent l’air du temps…. SI JE SUIS EST CE QUE JE SUIS MOI? Alain Cadix  de la mission design  a raison de vouloir faire entrer la philosophie dans les écoles de design…. mais comme Luc Ferry n’a pas reussi à le faire en temps que ministre,il faut  10 themes pas plus 

  3.  LE DESIGN C’EST LE BAS ART  DANS LA HIERARCHIE CULTURELLE  EN FRANCE…….  LES DITFERENCES AVEC  FERREOL BABIN ,  C’EST QUE VALENTIN  EST  BASED IN  LONDON   et qu’il se  revendique  et se positionne comme  artiste graphiste ….. Ferreol   Babin s’est mis dans un tiroir de designer  domestique lumineux   avec un vocabulaire et une grammaire plastique  moderniste  ( formes geometriques simples couleur noire du XXème )  qui ne correspond pas  celui     sa Collection mobilière  Écume le swirling par Ferréol Babin. plus baroque inspiré des motifs  tachetes marchés  des  cartons à dessin  et des reliures  de l’epoque des  beaux arts., le XIX ème. Valentin-dommanget est plus cohérent  car   plus one shot ….. Quand le design s’accapare le beau des beaux arts des siecles passés, l’art a depuis longtemps  quitté le beau pour  l’horreur,  le noir pour la noiceur , la simplicité pour  l’excès., l’objet pour l’espace…. car l’artiste  a la place du visage un miroir   de la mémoire du XX ème ( HiroshimaShoaGoulag)     Je cite de memoire Christian Boltanski…..