Valentin Dommanget, jeune designer formé design de produits à l’ENSAAMA Olivier de Serres Paris complété avec un master Fine Art à Central Saint Martins School Londres, nous présente son projet DSS H24/2, nom expérimental pour un projet original mêlant peinture, savoir-faire et poésie, entre luminaire et horloge?
« The painting is charging itself during the day, then by night the pigments can deliver the light. No others materials are needed, only the painting is sufficient. acrylic & phosphorescent spray pigments, chemical solutions on canvas, stretched on wood«
Une création originale, entre design et beaux arts, sa pratique est basée sur l’hybridation tant par sa formation que les enjeux qu’elle implique.
« Pour la série des Digital Stretcher Studies, mon but premier était de confronter une technique élaborée lors de mes études en art appliquée au champ de l’art contemporain.
1. La peinture; c’est en France que j’ai expérimenté près de 3 ans autour de la technique du Suminagashi, ou papier marbré, pour la faire évoluer avec des outils (parfois numérique) et matériaux de notre temps (type solution chimiques, spray, pigment fluo ou phospho). Cherchant à créer de nouveaux motifs et élargir la gamme colorée possible, mon but était de faire évoluer cette technique ancestrale et la revitaliser en la modernisant.
2. La forme; au cours de mon master j’ai voulu approfondir dans cette optique d’évolution de l’héritage. Interpellé par le courant Transhumaniste j’ai noté qu’il était possible de reprendre leur concept global pour l’intégré à la pratique de l’artiste peintre. Le Transhumanisme est grosso modo une théorie proche de la science fiction qui prédit l’avènement de l’homme machine. J’ai voulu rendre tangible ce pont entre le monde humain et celui de la technologie en créant une réelle collaboration avec la machine où celle ci ne serait plus seulement un outils ou médium mais un associé.
Ma peinture jouant sur la grande part d’aléatoire du motif qui s’auto défini en fonction d’éléments naturels comme l’eau et le vent, j’ai voulu rechercher cette part d’aléatoire dans le numérique. J’ai donc modélisé une de mes peintures de format traditionnel rectangulaire sur un logiciel de 3D et je l’ai malmené pour provoquer des bugs. Selon moi le bug est une zone d’exploration créatrice où l’homme perd le contrôle sur la technologie, celle-ci s’émancipe en créant l’imprévue, elle nous dévoile donc une production inédite qui n’est pas dicté par un programme formaté par l’humain.
Le châssis et la manière de tendre est alors la reproduction dans le réel du bug aléatoire apparu dans le logiciel.
Pour DSS H24/2 j’ai voulu pousser encore plus loin l’aspect futuriste et onirique ainsi que la sensation du digital via l’utilisation de pigments phosphorescents. Cette pièce donne une impression d’écran lumineux qui s’éveille lorsque l’humain lui se met en veille. »
L’applique lumineuse vient s’activer une fois l’homme se mettant en veille après sa journée harassante.
Un projet lunaire me rappelant la Collection Écume le swirling par Ferréol Babin
Plus d’informations sur le designer : Valentin Dommanget
JE VIENS DE DECONSTRUIRE SON CHEF D’OEUVRE MAIS C’EST VISUELLEMENT TRES FORT… Le design a til pris la place de l’art visuel dans l’oeil des voyeurs anaphabètes du design et de l’art? Les regardeurs sont ils des amateurs de design ? Ce n’est pas moi qui dit que les français n »ont pas de culture du design, ce sont les 22 designers de l’equipe de france de design de la mission desihn
ON EST EN PLEIN DANS TROIS TENDANSES AUTOUR DU FEU FOLLET, LES ANNES D’AVANT LE NUMERIQUE 80 …. LES MARBRURES C’est in situ comme dirait Buren . un design contextuel qui ne sait plus quoi dire et plonge non dans le texte du livre mais dans le papier marbré de sa vieille reliure, dans le moucheté du carton à dessin d’avant le numerique…. Quand le design produit plonge dans le graphisme, c’est du design de surface , du stylisme Non? Quand en plus la forme c’est deux feuilles décalées qu’aucun graphiste de document commercial n’oserait faire . Oui mais Monsieur Z c’est un volume Twisté…. JE SUIS DESIGNER ET DONC JE DIS JE PENSE DONC JE SUIS ( DU VERBE SUIVRE… LES TENDANCES…. Combien de designers de notre temps tendansent autour des cahiers de tendances sans le dire et pompe la toile sans le dire, pompent l’air du temps…. SI JE SUIS EST CE QUE JE SUIS MOI? Alain Cadix de la mission design a raison de vouloir faire entrer la philosophie dans les écoles de design…. mais comme Luc Ferry n’a pas reussi à le faire en temps que ministre,il faut 10 themes pas plus
LE DESIGN C’EST LE BAS ART DANS LA HIERARCHIE CULTURELLE EN FRANCE……. LES DITFERENCES AVEC FERREOL BABIN , C’EST QUE VALENTIN EST BASED IN LONDON et qu’il se revendique et se positionne comme artiste graphiste ….. Ferreol Babin s’est mis dans un tiroir de designer domestique lumineux avec un vocabulaire et une grammaire plastique moderniste ( formes geometriques simples couleur noire du XXème ) qui ne correspond pas celui sa Collection mobilière Écume le swirling par Ferréol Babin. plus baroque inspiré des motifs tachetes marchés des cartons à dessin et des reliures de l’epoque des beaux arts., le XIX ème. Valentin-dommanget est plus cohérent car plus one shot ….. Quand le design s’accapare le beau des beaux arts des siecles passés, l’art a depuis longtemps quitté le beau pour l’horreur, le noir pour la noiceur , la simplicité pour l’excès., l’objet pour l’espace…. car l’artiste a la place du visage un miroir de la mémoire du XX ème ( HiroshimaShoaGoulag) Je cite de memoire Christian Boltanski…..