Jean-Sébastien Lagrange, ou JSLagrange, designer français passé par l’école Boulle et ENSCI nous présente Odile et Lulu deux créations lumineuses aux noms presque familiers !
Lulu, suspension fabriquée à partir de lamelles de Tyvek de même forme, répétés et associés afin de former cet abat-jour en toute légèreté.
« Simple comme un papier plié.
La lampe Lulu se veut simple et légère. Uniquement constituée de lamelles de Tyvek répétées, Lulu est un abat-jour minimal et léger permettant une diffusion douce et homogène de la lumière.
Entièrement structurée par le pli, et assemblée par coincement, la répétition des pièces permet de générer un motif géométrique amplifié par les jeux d’ombre et lumière. Deux bagues permettent de verrouiller la structure et apportent une touche colorée à l’objet. Cette lampe est issue d’une recherche personnelle autour de la fabrication de l’objet. Composée de pièces répétitives et facilement découpables, cette lampe peut être livrée à plat et assemblée par tout un chacun, réduisant ainsi les couts de production et de distribution.«
Odile, applique nous rappelant le travail de Ferréol Babin, se décline sous forme de couronne de papier.
« Odile est un simple rond, une feuille repliée se transformant en halo lumineux. Composée d’une couronne en papier elle ne révèle pleinement son motif à l’utilisateur qu’une fois allumée.
En position éteinte, la lampe s’efface et le centre de l’applique, d’habitude réservé à l’emplacement de l’ampoule, est évidé laissant apparaître le mur sur laquelle elle est fixée. Une fois allumée, sa lumière vient se diffuser sur la surface du papier et révèle le graphisme gaufré en bas-relief.
Extrêmement basique dans sa conception, elle se compose de deux parties : le diffuseur de papier, et la pièce central métallique qui donne corps à la lampe, accueillant les éléments technique (appareillage électrique, système d’accroche) et faisant office de cache pour une diffusion indirecte de la lumière.«
Plus d’informations sur le designer : Jean-Sébastien Lagrange
Crédits photos : Véronique Pécheux
j’ai repéré js lagrange au diplome de ensci , ça na pas fait un pli
[img]http://www.ensci.com/uploads/pics/ensci_diplome_lagrange_1.jpg[/img]
LE CONCEPT du designer dans l’ iris d’un philosophe marketeur qui travaille à l’oeil 😆 ….
Le designer est un concepteur et pense comme le philosophe en concept… mais il quitte les mots et la fable textuelle pour la matière, la forme 2D 3D et la fab… De maniaque textuel et conceptuel , il devient maniaque formel et usuel …. avec optimisation de la decoupe (adaptation à un materèau à fibre minimisation des ressources )
S’il n’est pas marketeur lui même, il doit être accompagné par un concepteur marketeur qui va travailler le concept de produit…
Voila le concept marketé:
Suspension dont le diffuseur est réalisé par répétition d’un élément en typek fabriqué par un procédé (industriel ?) simple comme la découpe à l’emporte-pièce utilisée pour le papier ( les publicitaires, les merchandiseurs, les promoteurs des ventes, les packageurs, les imprimeurs connaissent bien)mais qui nécessite beaucoup de temps pour l’assemblage ce qui induit un coût tres trop? si le montage est fait par de la main d’oeuvre occidentale…
Cette livraison à plat ( concept) du kit ( concept), favorise le circuit de distribution en magasin avec vendeur conseil (concept) , en grande surface libre service ( concept) ou par correspondance (concept) dont internet ( concept).
Le client monte lui-même son luminaire chez lui mais le designer styliste, esthétiseur, coloriste, tendanceur decorateur suggère des assemblages de couleurs et devient pédagogue: la couleur en camaïeu , le dégradé, le cercle chromatique , les tendances , la co-ordination avec les murs, le sol…
Cette utilisation est contestée : « D’épreuve en épreuve, la philosophie affronterait des rivaux de plus en plus insolents, de plus en plus calamiteux, que Platon lui-même n’aurait pas imaginés dans ses moments les plus comiques. Enfin, le fond de la honte fut atteint quand l’informatique, la publicité, le marketing, le design s’emparèrent du mot concept lui-même, et dirent c’est notre affaire, c’est nous les créatifs, nous sommes les concepteurs C’est nous les amis du concept, nous le mettons dans nos ordinateurs » (Gilles Deleuze, qu’est-ce que la philosophie ?, revue Chimères, n° 8, mai 1990).
Un design qui tape dans l’Iris
En voyant cette table basse iris construite par sections,d’ Edward Barber & Jay Osgerby, designer de l’année à Maison et objet (2012?) je me suis dit en le retournant mentalement: joli luminaire…
Je n’ai pas pensé au Tyvek, ni au systeme constructif de jslagrange…. Il y a plusieurs années j’avais dit à un ensci expert en pli comme -jslagrange, vous devriez le produire, l’auto édité et l’auto distribué par internet. Il m’a toisé, … il venait d’être repéré par un autre Ensci bras droit de Starck qui devait être charrette sur un projet( 6 mois après il en sortait)….
Je donne le même conseil à lagrange ou de le vendre à Ikea PS…
[img]http://cdn.trendhunterstatic.com/thumbs/iris-by-barber-osgerby.jpeg[/img]
Avec 5000 occurences, « Jean-Sébastien Lagrange » se positionne comme designer industriel français. Merci de m’expliquer ce qu’il y a d’industriel à part le matériau synthétique non-tissé , le Tyvek, inventé, fabriqué et remarquablement marketé ( même si l’identité visuelle flotte un peu beaucoup) par la société américaine Dupont
PS :Le Tyvek est un matériau synthétique non-tissé fabriqué à partir de fibres de polyéthylène.
Errata
Quelle est la première chose que vous faites lorsque vous concevez un nouveau projet? Je proscatinise, ( NDPZ : je remets systématiquement au lendemain) et je lis.
Quelle est la clé pour créer un objet innovant?
Avoir une bonne bibliothèque.
Comment vos produits rendent la vie des gens meilleure?
La rendent ils vraiment meilleure?.
LuLu et approuvé?
Entretiens pour Nykyinen de Jean Sébastien Lagrange (traduc google amélioré )
Quelle est la chose la plus importante à savoir sur votre projet » Lulu » ? Trois choses : simple , léger et facile à produire .
Pour moi , ce sont les choses les plus importantes pour faire un bon produit.
Quelle est la chose la plus importante à savoir sur vous en tant que designer ?
J’essaie de combiner technique et élégance . Mes objets sont toujours liés à des outils de production spécifiques ou à des techniques .
Quel est votre style créatif?
Toujours entraîné par la matière et l’usage .
Quelle est la première chose que vous faites lorsque vous approchez d’un nouveau projet ?
Tergiverser , par exemple , et lire.
Pensez-vous est la clé pour créer un objet innovant c’est d’avoir une bonne bibliothèque .
Comment vos produits rendent meilleure la vie des gens ?
Comment l’ industrie du design changé en ce moment ?
Enormément ! Avec l’émergence de » fab lab » et le mouvement Makers , la chaîne industrielle classique ( industriel – distributeur – consommateur ) est en train de devenir obsolète . À mon avis, le principal défi dans les prochaines années pour le designer est de trouver sa place dans cette nouvelle organisation industrielle .
Quels conseils donneriez-vous à un créateur en herbe qui veulent faire la bonne chose ?
Faire simple .
Quelle est votre porte-bonheur ?
Ma collection de timbres .
Jean-Sébastien Lagrange, »compliqué »?
Voila près de 8 ans que je suis Jean-Sébastien Lagrange, depuis son projet de diplôme « Compliqué » à l’Ensci, les ateliers sous la direction du tandem iconique MOMA(ifiable) Jouin + Janvier pour reprendre les codes starckiens.
Un chemin de designer quelque peu compliqué.
Ici en tandem avec Gregory Lacoua Co-fondateur du studio de design industriel chez John Doe qui s’encadre…
[img]http://www.cotemaison.fr/medias/341/174704_sans-titre.jpg[/img]