Projet étudiant : Le foyer portable par Julia Debord et Earvin Epistolin

29 janvier 2015 /
8 commentaires

Projet étudiant : Le foyer portable par Julia Debord et Earvin Epistolin

Suite à un sujet de lampe en papier initié par Benjamin Graindorge, Earvin Epistolin et Julia Debord ont pensé le luminaire comme objet de rassemblement.

Deux contraintes étaient fixées : une lampe colorée avec une dominante de papier.

Jeunes étudiants à l’ESADSE (École Supérieure d’Art et de Design de Saint-Étienne), ils ont créé un foyer de lumière, chaleureux et convivial. L’objet s’appréhende à 360 degrés et devient, à l’image du feu de camp, créateur de lieu social, où l’on se réunit pour prendre le thé, discuter, se prélasser sous les reflets pastels.

Fleur de lotus, objet architectural, la lampe modulable est pensée autant dans son état fermé que transitoire et ouvert. De cette façon, la lampe se plie et se déplie au rythme de nos vies quotidiennes. Elle se transporte et s’immisce dans nos habitudes. On la range ou la suspend au mur avec simplicité.  L’objet devient alors autre, une forme géométrique en deux dimensions faite de liège et de bois. Un lien se créé dans cette chorégraphie entre la lampe et l’usager, rappelant celle du mineur avant de partir travailler.

Projet étudiant : Le foyer portable par Julia Debord et Earvin Epistolin Projet étudiant : Le foyer portable par Julia Debord et Earvin Epistolin

Esthétiquement, Earvin et Julia arrivent à mêler la fragilité du papier avec le mouvement : la simplicité de l’origami permet d’obtenir une lumière tamisée sans utiliser d’armatures. Un éclairage qui se fait plus intense aux zones de pliages coupées originellement pour supprimer le déchirement. L’accordéon de lumière est tacheté de gouttes d’aquarelle se mariant avec l’aspect composite du liège. Une fois allumé, l’objet répand une atmosphère poétique de par son dégradé vaporeux. La lampe s’adapte ainsi à nos vies en mouvement.

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Elle se fait complice de nos moments privilégiés, dans l’intimité comme dans la convivialité. Le foyer est finalement à l’image de nos désirs, de l’instant, fragiles et fugaces à la fois.

Merci à Cassandre Lafon pour cette première contribution et rédaction sur BED, étudiante également du côté de l’ESADSE, nous aurons un œil neuf et intégré à l’école !

Plus d’informations sur l’école : ESADSE (Retrouver tous les articles concernant l’école)

By Blog Esprit Design


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À propos de l'auteur
Cassandre LAFON
Etudiante à l’ESADSE chez 
J’écris pour partager les nouvelles formes, les nouvelles idées en les prenant à leurs sources : dans les écoles et chez les designers. Je détaille et questionne les projets améliorant notre existence. Je prends avant tout du plaisir à échanger autour de la riche notion qu’est le design

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  1. *.*  y’a du talent dans l’air , La matiere choisie , l’architecture de la lampe , le choix des couleurs ( Chaude au centre , Froide sur les extremités) , rien a dire vous etes des lumieres 😉 .. Juste Magnifiques :DBonne Continuation a vous et particulierement a Julia Bisous :*

  2. GRAINDORGE VS GUISSET. On a l’impression en lisant les contraintes  que  Benjamin Graindorge voulait qu’elles fassent  un projet  secondaire  à la  Constance Guisset  sur le papier. Ce n’est pas un projet  qui intrinsequement  permet  edition,  ni la validation  ni la citation   ( 400 sur les 2 noms) En terme de citations sur la toile Constance Guisset (100 000)   est trois fois plus cité que Benjamin Graindorge (30000)  qui a  pourtant passé son diplôme Ensci   1 an  avant…..

  3. UN PEU DE GENEALOGIE Book Lamp by Myung-seo Kang  presenté iCFF salon  et design week  de design New york

  4. Très inspiré même si on reprend la base de la lampe crée par Issey Miyake pour Artemide.