De l’impression 3D au vélo

23 décembre 2014 /
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De l'impression 3D au vélo - Projet Luna par Omer Sagiv

De l’impression 3D au vélo – Projet Luna par Omer Sagiv

Alors que l’impression 3D ne cesse de prendre de la place dans la conception d’objets divers et variés, intéressons-nous à son utilisation dans le domaine du cycle.

Il est tout d’abord important de distinguer deux types de projets :

  • Ceux que j’appelle « projet papier », des projets conceptuels mais qui restent à l’étape de la modélisation
  • Les « projets fonctionnels », qui sont allé jusqu’à la réalisation de prototypes ou produits en séries.

Dans la catégorie des projets papier, j’ai particulièrement aimé le projet Luna, un concept bike dessiné par Omer Sagiv, designer basé à Londres. Ce vélo est constitué d’éléments modulables permettant une réparation rapide et facile. On remarquera le triangle du cadre dessiné en forme de nid d’abeilles, donnant à l’ensemble une grande rigidité ainsi qu’une légèreté. Le projet Luna en est encore au stade de concept et nécessite encore de nombreux ajustements, mais on apprécie que le designer ai adapté son dessin à la faisabilité de la machine d’impression 3D. Il serait en effet difficile ou fastidieux de le réaliser avec une autre technique ou d’autres matériaux. De plus, le designer a utilisé les capacités de la machine en utilisant des matériaux différents, puisque le cadre est réalisé en impression nylon, alors que le guidon ou la fourche par exemple sont eux imprimés dans une matière métallique.

De l'impression 3D au vélo - Projet Luna par Omer Sagiv

De l’impression 3D au vélo – Projet Luna par Omer Sagiv

De l'impression 3D au vélo - Projet Luna par Omer Sagiv

De l’impression 3D au vélo – Projet Luna par Omer Sagiv

Le vélo pliant Mori, imaginé par le designer Janus Yuan, est lui aussi intéressant car démonstrateur d’une certaine utilisation de l’impression 3D. Destiné à une clientèle féminine, Mori a des dimensions réduites ainsi qu’un poids léger afin de favoriser une pratique urbaine, est équipé de l’assistance au pédalage, et bénéficie d’un système d’éclairage Led dans le cadre et les roues, directement inspiré par le film Tron. L’apport de la technologie d’impression 3D est principalement d’ordre esthétique et visible notamment dans la conception du cadre évidé. L’usager pourra personnaliser son vélo, en choisissant le motif de son cadre, sa couleur, ainsi que la forme de certains éléments. On regrette par contre la faible crédibilité des images qui renforce l’effet « jouet » de ce vélo.

De l'impression 3D au vélo - Projet Mori par Janus Yuan

De l’impression 3D au vélo – Projet Mori par Janus Yuan

De l'impression 3D au vélo - Projet Mori par Janus Yuan

De l’impression 3D au vélo – Projet Mori par Janus Yuan

De l'impression 3D au vélo - Projet Mori par Janus Yuan

De l’impression 3D au vélo – Projet Mori par Janus Yuan

De l'impression 3D au vélo - Projet Mori par Janus Yuan

De l’impression 3D au vélo – Projet Mori par Janus Yuan

Dans la catégorie des projets fonctionnels, j’ai retenu trois projets. L’Airbike réalisé par le laboratoire EADS.
Ce vélo conçu en poudre de polyamide via une impression par frittage, est aussi rigide et résistant qu’un vélo en métal, tout en étant bien plus léger. On regrette néanmoins qu’EADS ne se soit pas attardé réellement sur le dessin du vélo, qui est avant tout un démonstrateur des capacités de la machine et de l’impression 3D. D’un point de vue ergonomie et esthétique, il reste encore du travail… On notera tout de même le nid d’abeilles, ici aussi appliqué au cadre ainsi qu’à la selle du vélo.

De l'impression 3D au vélo - Projet Airbike par le laboratoire EADS

De l’impression 3D au vélo – Projet Airbike par le laboratoire EADS

De l'impression 3D au vélo - Projet Airbike par le laboratoire EADS

De l’impression 3D au vélo – Projet Airbike par le laboratoire EADS

J’ai aussi beaucoup aimé le vélo Solid, produit en association entre Industry et TI Cycles. Solid est un vélo imprimé en 3D avec du titane, et constitue pour moi, un des seul vélos (de route ou urbain) en impression 3D vraiment industrialisable en l’état. Au-delà de l’impression 3D, le vélo Solid est conçu avec pleins d’astuces et d’applications nouvelles pour l’usager, comme un GPS qui fonctionne via des vibrations dans le guidon, permettant d’orienter le cycliste vers la gauche ou la droite, et ne nécessitant pas d’écran, très dangereux pour la conduite. Du point de vue esthétique, Solid se rapproche plus d’une conception « traditionnelle » et ressemble fortement aux produits concurrentiels. On regrettera donc ce manque de prise de risque formelle, malgré le côté très qualitatif du cadre.

De l'impression 3D au vélo - Projet Solid par Industry et TI Cycles

De l’impression 3D au vélo – Projet Solid par Industry et TI Cycles

De l'impression 3D au vélo - Projet Solid par Industry et TI Cycles

De l’impression 3D au vélo – Projet Solid par Industry et TI Cycles

De l'impression 3D au vélo - Projet Solid par Industry et TI Cycles

De l’impression 3D au vélo – Projet Solid par Industry et TI Cycles

De l'impression 3D au vélo - Projet Solid par Industry et TI Cycles

De l’impression 3D au vélo – Projet Solid par Industry et TI Cycles

De l'impression 3D au vélo - Projet Solid par Industry et TI Cycles

De l’impression 3D au vélo – Projet Solid par Industry et TI Cycles

De l'impression 3D au vélo - Projet Solid par Industry et TI Cycles

De l’impression 3D au vélo – Projet Solid par Industry et TI Cycles

Et enfin, le meilleur pour la fin, le modèle Mx6 d’Empire Cycle, réalisé par la société Renishaw, grâce à la technologie de Laser Sintering (fabrication additive en alliage de titane de sections collées les unes aux autres). Le Mx6 est un cadre de mountainbike imprimé en titane qui permet de répondre aux besoins de résistance aux vibrations et aux chocs tout en étant léger. Le processus d’impression a permis de bénéficier d’une grande liberté de création, comme par exemple de réaliser des formes complexes avec des éléments de renfort internes, ou des structures creuses. Ce vélo est le plus abouti de la sélection présentée dans le cadre de cet article. Il montre les capacités de l’impression 3D, tout en s’inscrivant comme une alternative concrète et intéressante à la production traditionnelle. On remarquera malheureusement l’utilisation de l’impression 3D dans le cadre d’une utilisation plus anecdotique, comme le marquage du nom du cycliste

De l'impression 3D au vélo - Projet Mx6 d’Empire Cycle par Renishaw

De l’impression 3D au vélo – Projet Mx6 d’Empire Cycle par Renishaw

De l'impression 3D au vélo - Projet Mx6 d’Empire Cycle par Renishaw

De l’impression 3D au vélo – Projet Mx6 d’Empire Cycle par Renishaw

Pour terminer, l’impression 3d s’inscrit aujourd’hui comme une option possible à la réalisation de cycles, il faudra donc porter un œil attentif au développement de cet outil dans le domaine du vélo, mais rien ne remplacera la beauté du travail d’un artisan.

Merci à Pierre.B pour ce nouvel article et œil d’expert, on notera également vélo 3d imaginé par James Novak et diffusé il y a quelques temps sur BED, où le cadre était lui imprimé en 3D. Une technologie et méthode de fabrication devant apporter un intérêt au cycle et non une simple originalité de fabrication pour le fun ou pour être dans l’air du temps…

By Blog Esprit Design


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Pierre B

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  1.  UN  VEHICULE DEMONSTRATEUR DE SAVOIR FAIRE TECHNOLOGIQUE A VENIR… Nous ne sommes plus dans le futur des futurologues  qui se trompent  énormement  nous sommes dans l’à venir comme dirait Bruno Latour  dans l’avenir   qui arrive de plus en plus vite  dans le présent  mais souvent caché Inside comme on dit  chez  Intel…. Comme le tabouret pliable de Patrick Jouin, le velo  l’AirBike est un démonstrateur   de savoir-faire  technologique  d’EADS et non de design   car les pieces en techniques additives dite en impression 3D sont bien cachés dans les avions des combats  militaires ou dans les avions de combat economique  dans tous les sens du terme par exemple  le dernier   Airbus A350 . Le support de cabine de l’Airbus A350 XWB? en titane  a été récompensé en tant que finaliste du « Prix de l’innovation de l’industrie allemande 2014. » Le support de la cabine est fabriqué en utilisant la technologie brevetée de LaserCUSING, développé par Lichtenfels,  une société allemande..

  2. MESSAGE   PERSONNEL AU PERE NOEL DE L’ENSCI LES ATELIERS  DU VELO…..3  MOTS MAGIQUES VTT  ou  mieux Mountain Bike   IMPRESSION 3D , TITANE,  …. qu’il faut remplacer par cadre  de velo  fabriqué en sections par  la technologie SLS   frittage sélectif laser d’alliage de titane non precisé  et assemblées par collage…. Sachant qu’il  y a au moins 1500 pièces dans un  VTT dont une grande partie fabriquée par des equipementiers  comme dans l’automobile et que la part du poids du cadre dans le total est de 10% , on est loin d’un velo qui sortirait de l’imprimante comme le tabouret pliant  du studio de Patrick Jouin  fabriqué en Belgique  et vendu en galerie à New York. Le prix en fera  un ONE SHOT, un outil de com pour la marque  de machine SLS anglaise (  Renishaw,),  la marque de logiciel  solidThinking.  filiale en propriété exclusive de Altair Engineering USA,  et la marque de velo et  le designer  britannique  Chris Williams d’Empire Cycles.  C’est trop pour un co branding  dirait notre maître à tous  en la matière Philippe STAR J’attends toujours  à defaut de fabricant de machines SLM  SLS FDM SLA 3D printing en  France  que le Père Noel de l’Ensci  les ateliers du titanium ou du polyamide  en couche   dans la capitale du Titanic à 2000 milliards de dettes  m’apporte en 2015 un velo pliable comme  le tabouret  parapluie de Patrick  qui pourrait remplacer ma trottinette en alu has been qui est bien pratique en bus ou en train. 

  3.  POUR COMPRENDRE  LES TECHNIQUES DU SUJET EN QUESTION….  Je vais appel à un autre Ensci , un humaniste  technophile qui dessine à la main , un matériologue au sens du philosophe   François Dugognet , c’est à dire un connaisseur  de la matière et non un materialiste. Il n’a jamais dessiné   les   VELIB  mais  Patrick   Jouin est un excellent pédagogue des techniques additives…. pour les assises ( ex bras droit de Starck, cela laisse des traces) Il vous explique 2 techniques (  SLA et SLS)sur les 6  techniques  additives qui existent ….  Pour la technique additive de notoriété,  je peux vous  l’expliquer à partir de mes  recherches  ….https://www.youtube.com/watch?v=OKuHdNUwEqchttp://img.weburbanist.com/wp-content/uploads/2009/01/stools11montage.jpg   

  4.  DANS LE HOT DU  PERE NOEL …. On le sait le père noel est  une invention américaine et en general  les sociétés de materiel d’impression 3d sont americaines ( c’est un secteur prioritaire du gouvernement d’Obama).   Or depuis l’expo  de Patrick Jouin  au centre  Pompidou je sais  que  le frittage de poudre  des designers français est souvent fait par une société belge sur du materiel americain  de 3D systems par exemple (  frittage belge un bon moyen mnémotechnique) Beaucoup de prototypes de lustres, de chaises, de  tabouret  , de cadre de velo que l’on annonce en impression 3D  sont  dans d’autres techniques additives qui demandent entre 180 000  à 300 000 euros de matériel  et ne peuvent pas être fait dans un bureau  mais dans des locaux adaptés, dans des  pièces climatisées et isolées des vibrations ce qui ajoute à l’addition. Certains experts refroidissent les ardeurs technophiles  des  néophytes  en disant que les techniques additives   sont des  empilements de risques.

  5.  BRAVO  pour  ce papier sur   le vélo  en fabrication additive qui m’a fait forte impression sur l’ecran. Entre le projet papier et le projet fonctionnel , il y a le projet tangible non fonctionnel c’est-à_dire le projet inscrit dans une matérialité qui peut être en maquette.     En ajoutant l’ecran , cela fait  au moins 5  categorisation  de projet ou étape de projets…. Bonne fête de Noël …  Attention  quand même le 25  decembre, les drônes seront  bien plus dangereux  que les vélos….