A la suite des articles de Vincent cherchant à donner des pistes de réflexions quand aux métiers de designer, c’est dans le cadre d’une collaboration ponctuelle que je m’attelle à explorer un vaste sujet, celui de l’éco-système du design d’objet.
Cependant il serait présomptueux de prétendre apporter des explications, ou les ingrédients d’une recette miracle, à travers ces articles. Il s’agit davantage de proposer des pistes de lecture et de compréhension des mécanismes de l’économie du design, avec toute la modestie d’analyse d’un amateur éclairé.
Cette réflexion est le fruit d’interrogations communes, étayée par des rencontres et faisant suite à de nombreuses discussions par commentaires interposés.
La série d’articles introduite ici est issue d’un constat récurrent et prendra la forme de Dossier thématisé.
Alors qu’il est aujourd’hui assez aisé de connaitre une « réussite » médiatique, il n’a jamais été aussi difficile de concrétiser un projet de design en succès commercial.
Pourquoi donc existe-il un tel fossé ? Cette difficulté est-elle récente, ou simplement exacerbée ces dernières années ?
Une partie de ce grand écart est peut-être à mettre sur le compte de l’accélération constante de la médiatisation. Alors que depuis plusieurs siècles la presse papier faisait écho de toutes informations et tendances, l’avènement d’internet a bouleversé l’ordre établi.
Les sites institutionnels ont pris le relai et la presse papier marqué le pas. Aujourd’hui relayée par la blogosphère, l’information est presque instantanée et devient chaque jour plus rapide via le phénomène du Micro-blogging. Tout est devenu accessible, et l’est par le plus grand nombre.
Alors que beaucoup de blogueurs sont des passionnés désintéressés, d’autres sont en quête d’une notoriété 2.0 . On « Tweet », « Pin », « share », « like » pour une communication quasi-instantanée, avide de nouveautés.
Une image, un croquis, une maquette ou une simple envie, sont aujourd’hui sous les feux des projecteurs, alors qu’il y a encore peu, seuls les best-sellers avaient les honneurs. Un projet peut donc être aisément médiatisé, pourvu que l’on sache communiquer.
Les études le montrent, l’influence des blogueurs est peut-être sur le point de supplanter les tendanceurs dont c’est le métier. Ainsi, les nouveaux médias feraient la pluie et le beau temps. Mais qu’en est-il vraiment ?
Ne faudrait-il pas parler de sur-médiatisation tant celle-ci est parfois éloignée d’une économie de marché ? Puisque nul besoin de le cacher, être designer est aussi et avant tout un métier, nécessitant tout autant de créer que d’être édité. Afin de recentrer cette exploration sur les réalités économiques, nous avons souhaité aller à la rencontre de jeunes acteurs de la profession, en tentant de refléter au mieux le paysage Français.
Pour débuter, nous laisserons la parole aux jeunes maisons d’édition française. Il s’agit d’une tendance depuis quelques années, de petites maisons d’édition pleines d’ambition jalonnent les salons.
Toutes intéressantes, et chacune différente, ces maisons croient en une France terre de production, et n’hésitent pas à s’affranchir des convenances pour se tailler une part de gâteau parmi les grands.
Leurs stratégies sont diverses, mais force est de constater que ces maisons ont le vent en poupe. Prônant un artisanat de qualité et une écologie maitrisée, celle-ci ont toutes de belles histoires à raconter…
Dans un premier temps, nous irons à la rencontre de Geoffroy Berthet, Entrepreneur passionné de design, qui a lancé il y a 6 mois la maison POLIT.
Un petit mot sur notre auteur du jour : « Étudiant en architecture passionné par le design, l’architecture et l’art de vivre, je me plais à décrypter les enjeux et les acteurs de la création. Lecteur et contributeur assidu, je vais tenter ponctuellement d’approfondir des sujets de fond émanant d’articles publiés dans BED.«
Merci à Martin de se lancer dans cette étude, une tentative de mise en lumière d’un domaine difficile d’accès…
By Martin N pour Blog Esprit Design
Pingback: Decoration Aquarium Japon – xplodfan.com
i think that profZ should get a life. i don’t know this guy but by following here and there this person really has an issue and low self a stemmed, seating, criticizing, advising, or judging, the guy is either frustrated, never been discovered person or just a mean little guy, i guess that’s the price we should all pay for ‘freedom of speech’ over the net. good bless you dud 😉
@ Vincent Bed@ martin Naponeoni
Les Ateliers d’art de France en guéguerre contre le design
Les designers industriels de plus en plus artisanal seraient des gens sans terre… mais pas sans reproches selon les representants des Artisans d’art
http://www.telerama.fr/scenes/les-ateliers-d-art-de-france-en-gueguerre-contre-le-design,106198.php
@ Martin Napoleoni…
Dispose-t-on d’ une étude economique du design en France?
dispose-t-on d’une typologie des designers?
Pour construire un Eco systeme du design , c’est a dire des entités qui interagissent dans un environnement, il faut les identfier et comprendre les flux qui les traversent. Comment faire apparaitre tous ces solos de designers ( Poncet par ex) et d’éditeurs ( Polit par ex ) face aux machines creatives et editoriales, seules vraiment visibles économiquement ? Comme l’indique beaucoup le diplome, la visibilité presse, c’est un tapis de papier pas une clef suffisante pour être édité, validé…
Arnaud LAPIERRE élève à l’Ensci avait fait son mémoire sur l’emprunte. L’a til laisser au Mamo de Marseille… ou seuls Audi et Ora Haïto 😆 tirent ils leur épingle du JE ?
[img]http://static.mensup.fr/photos/59493/residence-secondaire–mamo-marseille.jpg[/img]
Catherine Geel , prof en histoire et théorie du design….C’est brillant mais pas toujours très éclairant…
http://www.youtube.com/watch?v=LyTeo6qq1iA
C’est quoi l’esprit design dans le tam tam médiatique? Un design sans designer, c’est posible?
L’esprit design c’est relié l’esprit (et le corps indissociable) donc le sujet à son extérieur: l’objet au sens large. Le designer n’est qu’un praticien parmi d’autres qui « travaille » pour concevoir et produire un objet. Je peut d’ailleurs faire un objet sans aucun designer…. Le tabouret Tam Tam, produit Rhone Alpin, a été fait à 12 million d’exemplaires par un ancien de l’école normale supérieure de Paris qui forme l’élite des prof de lettres. 4
Selon un historique de la chaise moulée , sur le site de l’ ENSCI – École nationale supérieure de création industrielle, ». Tam Tam est un modèle de tabouret en matière plastique créé en 1968 par….. 😆 le designer français Henry Massonnet, né en 1922 et mort en 2005).
[img]http://www.orgone-design.com/blog/wp-content/uploads/2010/01/branex-design-tabouret-tam-tam.jpg[/img]
Le design industriel est considéré dans notre système éducatif et dans notre système culturel comme un sous produit du capitalisme et de la société de consommation. L’écoles est une école des matières pas une école de la matière. Le designer est un donc dans cette petite lorgnette un matérialiste.
Jamais le philosophe ne s’attaque à la matière, il s’attaque au désir, au plaisir.
Quand il s’attaque à l’objet, il s’attaque à l’hyper consommation américaine, quand il s’attaque au design, c’est pour en faire,comme Stephane Vial, un objet d’interviews à France Culture ou de conférence donc un biz sans concurrence
Seul François Dagognet se considère comme un matériologue, un objectologue, un anatomiste général des formes… François Dagognet, philosophe et médecin osculte l’objet comme un médecin osculte le corps.Comme lui je le met en observation avec la méthode clinique.
Le design artisanal a du mal a exister car il s’oppose d’un côté au bricoleur, à l’artisan et pour la haute facture à l’artisanat d’art qui a un savoir faire et qui a sa place dans le système du luxe. Il ne peut exister qu’en reprenant les codes et les pratiques de l’art contemporain qui désoriente. Il devient alors un sous marché de l’art moderne et contemporain ( vois sa petite place à la FIAC).
Alors il y a le design d’auteur, le design signature… mais a t il le poids le droit pour faire comme Buren interdire de facto la production de cartes postales dans l’espace public de son kiosque ,d’un tramway ….. et des installations sur son chemin…C’est aussi le cas des Starchitectes…
[img]http://static.decitre.fr/media/catalog/product/cache/1/image/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/9/7/8/2/7/1/1/6/9782711609956FS.gif[/img]
@ Bob le Homard @Martin Napoléoni
Ce qu’on nomme design est plus souventdu stylisme et de la communication visuelle
Ce debat dans le blog veille de l’ecole de design de Nantes à propos du design polygonal de thomas feichtner montre qu’il faut ajouter le stylisme et la communication visuelle dans l’eco systeme du design d’objet ….
D’ailleurs thomas feichtner faisait partie de BDF Design,une agence de design et communication visuelle ( ce qui explique sa notoriété) et est souvent qualifié en Autriche de styliste.
http://veille.lecolededesign.com/bdf-design-du-design-et-des-polygones/
D’ailleurs, le designer chinois basé en Allemagne Yiran Qian qui a eu plusieurs fois le red dot concept award est plus designer que lui, ce qui n’esr pas difficile
[img]http://posudka.ru/images/red_dot_concept13_coffee_spoon2.jpg[/img]
@ Bob le homard @Vincent – Blog Esprit Design @Martin Napoléoni
L’objet du designer n’est pas de faire des objets mais s’il est designer d’objet indépendant, designer- auteur de faire des images, des citations et de la notoriété . C ‘est un Je qui pense non seulement en volumes et en usages mais en image projetée … C’est pourquoi la presse est centrale dans son eco-systeme. Le designer independant reste dépendant de son comptable et de son banquier ( de son compte d’exploitation) …C’est pourquoi il fait d’autres métiers… Beaucoup de designers independants sont surtout professeurs de design et jury de concours…
@Vincent – Blog Esprit Design
@Martin Napoléoni
Les marketeurs et les juristes ( court suprême US, rien que cela) débattent de la valeur des LIKE. Dans la logique de la société de marchandisation les financiers, les investisseurs et les entreepreneurs s’y interessent. Dans la valeurs monetaire des fans, c’est les marques de mode grand public qui l’emportent largement … Il faut savoir que le champ du design suit souvent le chant de la mode dont la tonalité est donnée par les tendanceurs, les bureaux de style qui travaillent dans les 2 champs souvent décoratifs…
C’est pourquoi je pense que les designers qui travaillent dans ce contexte font plus souvent du style que du design
Le sujet de la compréhension de l’influence du net, et plus précisément de cette segmentation blog – réseaux sociaux est à mon sens assez impalpable, et toujours difficilement compréhensible.
@Z, Tout comme comprendre de l’eco-sphère du design, comprendre cette segmentation est semble-t-il comparable à vouloir maîtriser les nouveaux réseaux. C’est assez prétentieux.
Dans le cas de l’étude d’un parallèle entre blog et page Facebook (par exemple), je pense que le sujet est délicat à traiter, et l’on pourrait aisément y consacrer une thèse, dans laquelle d’ailleurs je n’ai aucune envie de me lancer…
En effet, quel recul a t-on aujourd’hui sur le comportement 2.0 des utilisateurs du WEB..?
Ces pages étant une vitrine public, il n’échappe à personne qu’un « like » ou un « partage » n’est parfois qu’une manière de construire son image virtuelle, telle que l’on souhaite qu’autrui la voit…Mais peuvent aussi être un coup de cœur irréfléchi, ou un coup de main à un ami blogueur…
Ce n’est pas pour rien qu’il s’agit d’une discussion qui revient souvent avec des community-managers et autres responsables com-Web…
Même si c’est aujourd’hui quasi impossible de faire le choix de ne pas être présent sur ces réseaux, il me semble qu’hormis le caractère instantanée de la réponse d’une firme à son client, il est très difficile de se fier aux informations de type FAN/LIKE/SHARE.
C’est peut-être le reflet d’un « Buzz » numérique, mais ne prédit que trop mal le comportement des utilisateurs..
@Z, Il s’agit une fois de plus d’une analyse très personnelle 😉
Le potentiel est colossal, mais l’exploitation abyssal…
@prof Z : il est de plus en plus compliqué de dédupliquer les visibilités, cela devient un tout avec leurs particularités.
Mais a t-il une réelle valeur ❓
@ Vincent Bed @Bob Le Homard.
Notoriété 2.0 de réseaux sociaux.
J’ai l’impression que le sujet l’éco-système du design d’objet est en tête des LIKE de Facebook de ces derniers jours. C’est surprenant pour ce type d’article dont le titre penche du côté de la Recherche en design au du moins comme le qualifie Bob Le Homard… »Encore un article type intramuros mag « .
Quid des stats de lectures du blog sur ce sujet? Peut-on segmenter la notoriété 2.0 évoquée par Martin Napoléoni entre les réseaux sociaux et les blogs ?
Pour y voir clair
L’eco-systeme du design d’objet est un sujet beaucoup trop ambitieux, une Mission design ministérielle pour un étudiant :sad:. La plupart des lecteurs qui on du mal a cerner un métier et un marché ignore ce qu’est un écosysteme et ce qu’est aujourd’hui un objet dans une société qui laisse une place de plus en plus grande à l’usage et à l’image. Je travaille simplement sur le marché des lunettes ( petit objet d’étude :lol:) et j’ai du mal à y voir clair. Alors passer à l’eco systeme est bien difficile… Deux chercheurs, brillants économistes, anciens de Polytechnique viennent de s’y casser le nez sur plus d’une centaine de pages sur une etude economique qui se rapproche d’un eco systeme « Il y a risque de forclusion », écrivent-ils. « Cette pratique consiste pour une firme dominante en amont à profiter de son pouvoir afin de préserver ses marges,en empêchant l’entrée dans le jeu d’autres acteurs grâce à toute sorte de pratiques. Cela existe aussi dans le champ etudié.
.. Si Vincent veut bien se pencher sur l’ecosysteme de la presse numérique, il verra que c’est pas de la tarte…
@antoine
L’ecosystème du design français d’objet ( principalement domestique et decoratif) n’est pas indépendant des autres ecosystemes europeens en particulier de l’Italie pour l’art de la table en acier 18/10 😆 , le meuble et le luminaire…. Pour simplifier, on va mettre hors champ de réflexion , le design des neo objets qui pour beaucoup de gens sont des usines à gaz mais qui impactent progressivement la forme,l’usage, le style de vie et les marchés du design d’objets …….
La voie des principaux éditeurs italiens est la plus rapide pour accéder à la notoriété mais la plus difficile car les designers du monde s’y bouscule.
Choisir un éditeur qui fait de la pub en France car tout le monde connaît l’eco systeme de la presse deco qui se rapproche de la presse de mode complétement inféodée.
Avantage concurrentiel pour ceux qui son bras droit dans les grands studios italiens et qui parlent italien. C’ est cependant plus facile pour les designers français car la France est un gros pays importateur mais il faut déjà une notoriété ou être bras droit de designer célèbre ou être fils de. Les petits éditeurs comme les gros comme les galeries font beaucoup de catalogues de name dropping. D’ailleurs certains comme Moustache demande d’ être édité 2 fois avant de les éditer. La jeunesse, la beauté physique, la notoriété de l’école sont des facteurs clefs ainsi que la relation du designer à Paris, capitale de la haute decoration, des tendanceurs, de l’amour romantique et autoproclamée capitale de la création mais pas du design au sens Unesco car cela demande des actions, des bubgets et des resultats 😡 😡
c’est justement le sujet des petites maisons d’éditions qui me paraît intéressant… Sur quels critères choisissent-elles d’éditer. En quoi sont elles différentes des grosses structures? Et justement à quel « eco-système » appartenir pour intéresser ces petits éditeurs si tant est que l’on ait besoin d’en avoir un… Et j’aurai ainsi ma réponse, auto-édition ou petite maison d’édition. 😉
Too french to be polit…: photos legendées..
J’ai trouvé très interessant le travail de Cyril de Moulins pour Polit et par la même le travail de l’éditeur nîmois Geoffroy Berthet. Je les verrais sans doute à Marseille, vous pourrez me reconnaître facilement j’aurais une Kalach de mon STARkanoviste préféré … 😆 😆 😆
Par contre, le designer autrichien Thomas Feichtner ici fait du Jaime Hayon mais dans un usage qui n’a pas la pertinence d’un vase de Jaime… Je ne crois pas que Florent Degourc qui aime l’hygiène(cf commentaire sur un systeme de preparation de repas ) et Bob le homard qui travaille entre autres ds l’ art de la table puisse me donner tord …
@Z @ Antoine @Vincent, je crois que le sujet de l’autoproduction est dans les tuyaux…:)Mais on ne peut explorer et traiter qu’une chose à la fois 🙂
@antoine
Antoine n’a pratiquement pas abordé le sujet de l’autoproduction. Il centre son propos sur les nouvelles petites structures d’édition du design français. La plupart des experts pensent que ces structures ne pourront être pérennes en raison de l’étroitesse du marché et de la crise européenne qui perdure
Il existe différentes formes d’autoproductions ( c’est d’ailleurs l’une des bases de l’écosystème de la DAE Einhoven pour reprendre la formulation de Martin). Un ecosysteme du design est souvent plus ou moins localisé et lié à une école qui domine l’écosysteme d’un pays. En France l’eco systeme du design français est dominé par l’ecosysyteme du design parisien qui lui même est dominé par l’ecosysteme des anciens de l’Ensci les ateliers. Je constate sur le terrain en temps que visiteur mystère que dans le circuit design art et dans le circuit art, la production est de plus en plus assurée par les créateurs. Ce serait un sujet intéressant pour BED design. Il y a aussi une auto distribution et une auto communication aussi bien en art qu’en design Face à la surmédiatisation évoqué par Martin on peut mettre en doute son efficacité
http://www.esad-reims.fr/uploads/document/5178bb5a4e639549c1e4e427198aa14c.pdf
Très belle intro, j’ai hâte de voir la suite du dossier je suis actuellement en passe de m’auto éditer et j’ai hâte de voir si j’ai eu raison… ➡
Prof Z visiteur mystère hahahaha
@Z sais-tu que toi seul pense évoluer masqué ici? 😆 😉
@Bob le homard @Martin Napoléoni
Le droit et les bras droits et les petites mains…
C’est très difficile de parler des « petites mains » ,des inconnues du design industriel (certains starkanovistes du design faisant un bétonnage juridique pour qu’aucune petite main ne puisse écrire sur la toile… J’ai constaté souvent la disparition de textes sur le net qui précisaient les produits sur lequel avaient travaillé de jeunes designers. Certains me parlent…)
Par ailleurs, si je lis ta phrase comme une métaphore : »dans le jargon de l’artisanat de la couture, la petite main est un grade dans la hiérarchie d’un atelier. La première main, ou première, est l’ouvrière qualifiée tenant la fonction de contremaître ; la petite main est l’ouvrière d’exécution. Nous connaissons tous les stars de la haute couture et les marques de couture… Seuls les pro de la profession connaissent les bras droits.
La solution: développer une activité de design d’auteur à côté de celle de designer intégré dans une entreprise ou de designer de studio indépendant mais cela suppose en France un accord de son boss. C’est très frequent en Amérique du nord . J’y ai travaillé….
@ BOB, Alors c’est parfait, puisque ce ne sont que de petites et récentes maisons dont nous tenterons de dresser le portrait!
Mais je suis d’accord avec vous que mes images auraient pu être davantage en cohérence avec ces « petites » maisons… On mettra ceci sur l’erreur du débutant 😉
Euh! non, j’ai rien contre l’article et non, je n’ai rien contre la salière. C’est juste que pour l’article, j’aimerai bien une vision sur les petites main du design industrielles inconnues.
@Z , Je pense également que l’avis de l’amateur est primordial, dans le sens ou l’œil neuf est très intéressant et apporte beaucoup.
Ce que je qualifierai de « regard d’enfant », c’est à dire sans le « bagage culturel design », est très riche dans les enseignements qu’il peut apporter, puisqu’il pause la question de la compréhension du langage du designer et de sa lisibilité.
Après, il me semble que ce n’est pas le cas de tout design, puisque certaine pièces sont davantage une production de spécialiste, par spécialiste, n’ayant aucunement le prétention d’être accessible. C’est entre autre, selon moi, le cas du design dit « de galerie », où le rapport à l’objet est plus celui de l’art que du besoin.
@Bob le homard
C’est la photo de la salière ou poivrière saliera du designer autrichien thomas feichtner qui t’a énervé ? Habitué de BED ( il a 3500 occurences sur Google pour « thomas feichtner » design et 175 LIKE sur son facebook pour ce produit). L’acheteur de Jarosinski & Vaugoin, argentier viennois devrait avoir une note salée….. J’addore la gestuelle 😆 😆 😆
[img]http://www.dailyicon.net/magazine/wp-content/uploads/2013/09/Saliera06dailyicon.jpg[/img]
@Martin Napoléoni @Bob le homard
Ta vision de l’éco-système du design d’objets est intéressant aussi bien dans son titre que dans son développement texte et photo… Elle n’a rien à voir avec l’amateurisme. Elle est conforme à l’image projetée du design en France…
Je comprends aussi l’agacement de Bob le Homard, designer (objet,produit, industriel au choix) J’ai d’ailleurs commencé dans des secteurs proches de ceux dans lequel il a travaillé et comme lui, au niveau français et international…. Je n’en dirais pas plus pour conserver ma liberté de critiques et de visiteur mystère.
Je me lance tous les jours… plusieurs dizaines de milliers d’occurences
Avec « Prof Z » design + le mot clef que vous choisissez….
@ vincent Bed
Je peux vous garantir que l’œil et l’intelligence d’amateurs éclairés valent bien ceux des spécialistes et des experts cautionnés par une petite partie du petit milieu parisien et français du design qui vit en circuit fermé. Si ces experts étaient aussi brillants, ils auraient crée un prix, un award français de dimension internationale . Ce n’est pas le cas ( à vérifier dans le texte du rapport de la mission design)
@Z @Bob le homard, bonjour à vous!
Tout d’abord, merci de vos avis, cela permet de faire avancer les choses.
Cependant, il semble que vous ayez occulté deux ou trois choses.
Tout d’abord, je tiens à repréciser puisque cela semble nécessaire, que l’amateurisme de ton et d’expertise qui est le mien n’a aucune autre prétention que d’explorer et questionner, donnant ainsi un point de vue de lecteur éclairé.
@Z, il me semble qu’il ne faut pas oublier la vocation de BED (Vincent me contredira s’il le faut) qui est d’offrir AU PLUS GRAND NOMBRE une visibilité sur des « nouveaux » projets, des étudiants, des trouvailles, des coups de cœur.
Je ne suis pas certain qu’il s’agisse ici d’un blog de spécialistes… pour spécialistes…@Z, vous ne représentez pas l’auditoire de BED…
D’autre part, vous semblez oublier qu’il s’agit ici d’un article d’introduction, qui resitue en quelques lignes l’origine d’un questionnement. Une fois de plus, il ne faut laisser l’article à sa place.
@Z vous savez que nous aurions parfois besoin de vos avis, à vous de vous lancer … 🙂
« revue » ou « magazine » après BED est un blog, dans sa forme, nature et structure, donc je ne pense pas changer en webzine pour le moment..
RDD est en veille en effet pour le moment, d’autres activité dont une école donc bon ils sont tout excusé 😀
œil d’amateurs éclairés, ne valant pas les experts, mais cela n’est pas le but..
@Vincent – Blog Esprit Design
Difficile de savoir quel est le sujet puisque le texte de Martin ne répond pas au titre… Je crois au contraire que l’on est dans le sujet de la MISSION DESIGN qui est le système actuel du design français (formations, métiers et org) permet-il de soutenir l’économie française face à la mondialisation? Je suis pour une étude clinique et comparative avec les autres eco systemes nationaux.
@Vincent – Blog Esprit Design@ Martin Napoleoni@ Bob le homard
La figure de l’amateur…de design face aux figures des designers….
Martin Napoleoni pose entre autres la question ❓ du changement de paradigme que constitue les blogs 💡 et dans notre cas les blogs de design et de déco. Si je place revue de design dans google, j’ai en tête de liste Intramuros (revue papier) et en Numero 2 la Revue de design(webzine et blog) en vacances depuis le 8 juillet 2013
Ce dernier accueillait des articles de professionnels, d’érudits du design et ou de personne à la recherche du statut d’expert en design. Intramuros accueille une autre typologie de rédacteurs , les journalistes- auteurs
Martin Napoléoni est un amateur au sens du XVIII ème siècle ( à cette époque les amateurs étaient à l’Académie)… et personne à part Vincent n’accueille les amateurs….
En France on accepte les amateurs de vins mais pas les amateurs de design… surtout quand ils sont devins 😯 (à partir de moyens rationnels)
PS :Wikipedia :un paradigme est une représentation du monde, une manière de voir les choses, un modèle cohérent de vision du monde qui repose sur une base définie (matrice disciplinaire, modèle théorique ou courant de pensée). C’est une forme de rail de la pensée dont les lois ne doivent pas être confondues avec celles d’un autre paradigme et qui, le cas échéant, peuvent aussi faire obstacle à l’introduction de nouvelles solutions mieux adaptées.
http://www.iri.centrepompidou.fr/evenement/les-figures-de-l%E2%80%99amateur/
Merci @Prof Z, mais l’on s’éloigne du sujet, c’est dommage…
Blog et recherches sont ouverts, si @Prof Z ou @Bob le homard vous avez des idées ou infos, nous sommes preneur pour ce dossier 😀
@ Bob Le homard
Intramuros? « le magazine de référence du design international »? On ne blasphème pas…
Ora ito disait à peu près ceci à ses débuts: je ne vais pas dessiner un moulin a poivre et attendre 10 ans que Cappelini l’édite. Il est en couv d’Intramuros mais pas avec le même traitement que les autres » grands designers »….
Ora ito c’est un business model dans l’ecosysteme du design français et international qui a adapté à son temps donc contextualisé le business model de Philippe Starck, le plus connu et reconnu des designers français.
[img]http://pmcdn.priceminister.com/photo/835580494_ML.jpg[/img][img]http://www.relay.com/Covers/FicheProduit/55911.jpg[/img]
@Bob le homard : Arf pourquoi l’accueillir ainsi c’est dommage, Martin tente d’apporter sa vision, sa contribution, en tentant à sa façon de comprendre certains rouages..
Le sujet ? forme ? ne vont pas ❓
Encore un article type « intramuros mag ». Maison d’édition….. 😳
VU 😆 😆 😆 et revues 😆 😆 😆
Hier j’étais dans un magasin de lunettes, le seul designer que j’ai VU, c’est S+arck et pourtant des centaines de designers ont travaillé sur les lunettes exposées, sur le packaging, sur la PLV, sur les logo, sur la boutique…
Marin N est intelligent, c’est un bon rédacteur (pas trop « architexte ») et un amateur de design mais il titre comme un doctorant en design: « l’éco-système du design d’objet « .
Je vais consulter le wikipédiatre qui soigne tous les jours mon inculture de petit prof amateur de Philosophie Magazine et de Système D. en formation permanente.
« L’usage métaphorique du concept d’écosystème, cette extension du concept a pour effet de brouiller un peu plus les frontières entre le monde naturel et les dispositifs artificiels, vivants et inertes, systèmes biologiques et systèmes d’information, ce qui reste au coeur de nombreuses controverses…. ».
Comme l’objet est un concept polysémique, qui a plusieurs sens ( merci Pool Studio) on n’est pas couché…
Voyons Martin Napoléoni, on ne parle ici que du design d’édition ( qui n’a souvent rien à voir avec la production) et plus souvent de design à la recherche d’un éditeur, du design d’auteur, du design domestique (domus= maison)….
On est passé dans la société de l’attention. Et l’attention , c’est un marché sur lequel intervient le designer auteur, le designer signature ,le designer marque et même le designer industriel à la recherche d’un emploi. Aujourd’hui, le designer doit être vu. Est il visible? lisible ? C’est une autre histoire…