Partons à la rencontre des élèves de l’ESADSE, Lucas Ribeiro et Sylvain Remondon à l’origine de l’identité graphique de la Biennale Internationale du Design de Saint-Étienne 2015.
Un message fort aux étudiants, qui dans le cadre d’un workshop viennent imaginer l’identité de leur prochaine biennale. Confiance, stress, impatience, c’est une première pour cette 9ème édition de confier l’image de l’évènement aux étudiants. Une belle mission pour les deux jeunes étudiants sélectionnés, enchaînant stage puis CDD à la Cité du Design le temps de la mise en œuvre de leurs idées à grande échelle !
Merci à Lucas et Sylvain pour leur accueil et gentillesse, une période de stress en amont du lancement de l’évènement.
Retrouver toute l’actualité de l’évènement : Biennale Design de Saint-Étienne (sur le blog)
Pour retrouver toutes les vidéos : BED Reporter
COMMENT LA GENERATION Z, LES NATIFS DU NUMERIQUE, VOIT LES CHOSES….. L’idée de base est interessante mais n’est ni adaptée au support (surtout en affiche) ni à la thématique ( beauté). Comme elle a été reduite à un arbre dessiné …. difficile de faire le lien avec la beauté de l’objet de designer à moins que l’on veuille suggerer que le designer est devenu un menuisier, un ébéniste ( autres essences exotiques et techniques dont marqueterie) donc lié à un seul materiau , le bois… ce qui dans le meuble est de plus en plus frequent ( on peut y ajouter le liège qui vient aussi du chêne liège)…. Donc on est dans une reduction du design
USINE ?http://www.citedudesign.com/gallery_root/Biennale/2015/site_54579c8d28e42.jpg
IL FALLAIT CONSULTER FRANCOIS MANGEOL, UN ANCIEN DE L’ECOLE… QUI LUI AUSSI FAIT DU METALANGAGE …. Je dois dire que metalangage pour moi et pour beaucoup c’est du chinois pour sorbonnard
JE SUIS SUR QU’IL Y AURA PLUS DE SCOLAIRES A LA BIENNALE….. DU DESSIN D’ ENFANTS… A part l’arbre au monocle jaune qui pourrait illustrer un livre d’enfant ou un tract pour les verts le reste des dessins me laissent de bois par rapport au sujet . Il manque juste une usine car le design ne descend pas de l’arbre…. mais de l’USINE….http://www.cahiers-intempestifs.com/images/ident-visuelle-bi-1.jpg
CE N’EST PAS LE SENS DU BEAU MAIS LE SENS DU CONCEPT ET DE L’ANALOGIE FORMELLE…. D’apres les neuro scientifiques , le cerveau fonctionne par comparaison ce qui permet le concept d’arbre , de mongolfiere…Cela permet de classer les choses et par analogie , metaphore de sortir du champ ou est planté l’arbre et de creer des images dans d’autres champs de sens … Celui qui voit un dessin d’ arbre ou de mongolfiere est un sujet sain. Celui qui voit une raquette ou une grenade doit consulter assez rapidement. Une naïveté qui fait penser à des dessins de Ionna Vautrin devenu commissaire de biennale cette année et en contre pied (de l’arbre) un texte intellectualisé dans les « arboresens du beau » de Benjamin Loyauté, designer de mots…