Première interview de cette nouvelle année 2013, totalement dans l’actualité du Blog fraichement partenaire de la Biennale Internationale du Design de Saint-Etienne, Yann Fabès, directeur de l’ESADSE, Ecole Supérieure d’Art et Design Saint-Etienne a accepté de répondre à mes questions.
Pouvez-vous nous expliquer votre parcours en quelques mots ?
Après un BAC scientifique j’ai intégré une école de photographie avant de suivre un cursus en école d’art durant 5 années. A partir de là j’ai débuté une activité d’artiste.
Au bout de trois ans j’ai parallèlement commencé à enseigner en école d’art, puis à l’université, J’ai donc toujours été acteur de l’enseignement supérieur et de la formation des créateurs et des artistes.
Je vois que vous avez été Artistes plasticien, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur cette période de votre vie ?
C’est un travail que j’ai débuté en 1989 à la fin de mes études et qui marquait un intérêt certain pour la structure de l’image, en partant du postulat que la représentation photographique partageait certaines choses avec la peinture, son histoire et ses courants modernistes.
Avant de me consacrer pleinement à mes nouvelles missions dévolues à l’enseignement j’ai pu produire et présenter ce travail jusqu’en 2002 dans des galeries et des musées, en France comme à l’étranger.
L’ESADSE, école supérieur d’art et design de Saint-Etienne, pouvez-vous nous expliquer les formations proposées ?
Notre école forme des artistes, des auteurs et des designers avec un diplôme à trois ans (DNAP) et à cinq ans (DNSEP).
En art nous marquons un intérêt particulier autour des questions liés à l’image, la picturalité et aussi le rapport que l’art peut induire à l’espace, à l’objet et à l’installation.
En design, les trois axes majeurs de formation sont constitués par le design de produit, le design d’espace et d’information et le design de médias.
En plus de ces filières qui rassemblent à peu près 350 étudiants sur l’ensemble du cursus, nous avons un Post diplôme Design et recherche et nous collaborons à un Master Espaces publics en lien avec l’université Jean-Monet et l’école Nationale Supérieure d’Architecture de Saint-Etienne.
Enfin, depuis cette année, nous sommes également impliqués dans le Master d’architecture de l’information en partenariat avec l’Ecole Normale Supérieure de Lyon.
Actuellement directeur de l’ESADSE, votre expérience vous permet-elle d’avoir un œil différent sur vos élèves et comment diriger / orienter votre école ?
Le fait d’avoir enseigné l’art pendant plus de 10 ans et d’avoir eu une pratique artistique marque forcément différemment la perception que l’on peut avoir d’un établissement d’enseignement artistique. Cette expérience m’a permis de considérer que devenir artiste ou designer nécessite des temps d’apprentissages différenciés où les compétences s’acquièrent aussi en passant par des circonvolutions paradoxales.
Le temps, le hasard, l’erreur ont, comme nul par ailleurs, ne leur place dans la conception pédagogique de nos écoles. Néanmoins le défi à relever pour les prochaines années consiste à accompagner nos étudiants vis-à-vis des évolutions et des nouvelles exigences en ce qui concerne les métiers de la création en art comme en design.
En quoi l’ESADSE se démarque-t-elle des autres cursus en Design ?
Nous ne sommes pas une école de design, mais bel et bien une école d’art et design avec de la porosité.
C’est bien ce qui caractérise le plus fortement la formation de nos designers. La dimension artistique propre à notre école traverse l’ensemble des cursus y compris celui des designers. Par ailleurs, la présence de la Cité, de la Biennale et de l’école au sein d’un même établissement donne une coloration particulière à la façon dont le design est appréhendé par nos étudiants.
La vocation culturelle et économique de la structure, les liens forts avec le territoire constituent la possibilité de penser le design à l’échelle 1 avec des pratiques créatives qui trouvent des répondants justes, entre exigence, professionnalisation et expérimentation pour l’ensemble des acteurs (entreprises, usagers, collectivités…).
A quoi ressemble votre journée type ?
Cafés, rendez-vous, mails, réunions, déplacements… Comme au travail en fait !
A quoi ressemble votre bureau ?
Arrivez-vous à trouver du temps pour créer ?
Plus du tout vis-à-vis de ma pratique artistique. En revanche, le fait de diriger une école d’art comme celle de Saint-Etienne comporte une dimension créative pour moi évidente.
Orientation, agencement, projection, intuition et vision font parties d’un langage commun me semble-t-il.
Quels sont les designers qui vous inspirent ?
Ceux qui développent une permanence forte au gré de l’évolution des projets et des évolutions de société. Je pense par exemple aux photographies d’Ettore Sottsass, je me suis longtemps interrogé sur la signification presque obsessionnelle de leur caractère thématique et décalé.
J’ai fini par comprendre récemment qu’il s’agissait d’une façon de manifester cette permanence au-delà du travail du designer qui nécessite obligatoirement de la compromission.
Comment voyez-vous le métier de directeur d’école de design de nos jours ?
Je viens de l’art et de ses pratiques, si mes acquis me poussent à considérer que la connaissance de la création est absolument primordiale et nécessaire, il faut tout de même considérer que le monde de l’enseignement supérieur artistique est aujourd’hui plus que jamais confronté à une prise de conscience concernant son rôle à jouer dans la société au regard des enjeux de l’enseignement supérieur.
Il s’agit donc de maintenir les équilibres entre une formation qui favorise le développement de l’individu et sa créativité, qui intègre la complexité de l’évolution des systèmes (productifs, sociétaux…) et qui ne néglige pas la réalité économique environnante. Rajoutons à cela la psychologie et la stratégie et vous avez le prototype du directeur qui sera à sa place.
Directeur depuis 2007 du côté de Saint-Etienne, de quoi êtes-vous particulièrement fier ?
D’avoir privilégié le collectif à l’individuel.
Où vous voyez-vous dans 5 ans ? 10 ans ?
Dans cinq ans à la direction de l’ESADSE car il faut du temps pour développer une ambition.
Dans 10 ans, dans mon atelier d’artiste ou à la direction d’une autre école en France ou à l’étranger.
Pensez-vous qu’il y ait un problème pour les designers en France ?
Assurément, les entreprises françaises considèrent encore trop souvent que le design n’est que la résultante d’un besoin final associé au produit.
A contrario, la formation des designers ne prépare pas encore suffisamment à assumer l’ensemble des fonctions assignées au design qui vont de la stratégie de marketing à la conception du service ou du produit. Tant que la chaine de l’innovation sera incomplète, le redressement créatif annoncé prendra du retard vis-à-vis des modèles étrangers bien plus lucides sur de tels mécanismes.
Merci à Yann FABES, pour sa disponibilité en répondant favorablement à ma demande, ainsi qu’à Eugénie BARDET, pour son rôle d’intermédiaire en tant que Chargée des relations presse.
Pour plus d’informations sur l’école : ESADSE
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@Okédoké
Une école d’art et design ne peut être un oxymore car cette figure de style rapproche un nom et un adjectif. Ecole d’art n’est pas un oxymore, école de design non plus, donc l' »addition textuelle » des deux ne peut l’être.
L’addition textuelle est un oxymore qui n’a aucune occurence dans Google.
Il faudrait plus qu’une « école design » pour faire une « ville design,il faudrait que Saint-Étienne soit Lyon (ville la plus proche de Saint-Étienne Lyon à 50 km) et cela ne nouveau ni l’ancien maire, ni le nouveau ne le veut donc impasse. Echec et mat. Saint Etienne ne sera jamais Eindhoven, ni Bilbao…même Paris n’est pas une ville design
le problème d’une école d’art c’est quand l’enseignement du design qui n’était qu’accessoire devient – pour des raisons d’image fantasmée d’une ville (enfin des ses édiles)- souhaitée comme la base. Forcément il y a disjonction; une vraie école de design est -comme l’ENSCI- une machine à design, il lui faudrait des unités d’enseignement techniques, technologiques, des sciences dures et des sciences molles (humaines), du marketing, du commercial, du management de projet…
Ce que n’est pas une école d’art et qui d’ailleurs ne le sera jamais.
L’école d’art a d’autres compétences. À la place de la créativité elle est censée aller vers la création et pour cela elle doit avoir des enseignements pratiques et théoriques, des formes, des intentions, de l’esthétique, de la philosophie, de la diffusion…
Une école d’art et design est un oxymore et elle s’épuise d’elle même comme un trou noir.
Le ministère de la culture a souhaité faire disparaitre ses écoles, ce sera bientôt chose faite, dans une frénésie où les directeurs qu’elle choisit sur des profils libéraux anticipent cette destruction créatrice d’un nouveau modèle censé muter avec le capitalisme mais qui en définitive s’auto-annihile.
esthétisation de la marchandise ou marchandisation de l’esthétique tel est le programme.
il ne faut pas confondre la brillance et les paillettes…
En fait pour être honnête, la France et l’Italie font jeu égal dans la créativité culturelle et artistique. Les deux pays sont imbriqués depuis l’antiquité et la Renaissance… Le plus grand designer français qui est en fait le plus connu se dit designer italien. Il est en fait un designer decoratif parisien, un designer textuel, un designer discursif, un designer plasticien, un designer culturel, un designer marque. Il cultive tous ses champs avec la brillance que l’on demande à la France, à Paris… il ne faut pas confondre la brillance et les paillettes…
LE FRENCH DESIGN FACE AU MONDE DU CAPITAL IMMATERIEL ET MATERIEL….
@Johann Paquelier @Jean Baptiste (facebook)
La France d’après guerre après avoir été piloté par un général est devenu un pays d’ingénieurs piloté par des administrateurs paperassiers… De tant en temps, un avocat qui a l’art de parler prend les commandes. Dans ce pays de discours et de paperasses, la figure de l’entrepreneur,de l’entreprise, du financier, du commerçant,du marketeur, du riche n’a pas la place qu’elle occupe dans les autres pays. Il y a une figure qui existe c’est celle du créateur parisien. De Paris capitale de la création, de la culture. C’est à partir de cette image projetée de la France et de son centre Paris que s’est construit, ce que certains nomment le design paillettes qui en fait est le design visible par les français,par les francophiles et par les plus nombreux, les autres. Mettez dans google image en anglais « danish design » ou tout autre pays et mettez « french design » vous verrez la difference…
« Comment la France se classe-t-elle parmi les grandes nations du monde ? Une étude inédite, mesurant « l’image instantanée » de 26 pays et leur « image projetée » – sur leur « capacité à tirer parti de la mondialisation » – a été réalisée en 2012 par l’institut Harris Interactive. L’échantillon : un millier de leaders économiques et leaders d’opinion internationaux. Conçue par l’agence W, Havas Design+, HEC Paris, Ernest &Young et Cap, cette étude « Nation Goodwill Observer » est analysée ici par Denis Gancel, Président de l’agence W, initiateur aussi de « l’Observatoire de la marque France » (réalisé par ViaVoice). La France décroche ? Des atouts lui permettent de rebondir : « il nous faut aussi une révolution copernicienne sur le rapport à l’entreprise et aux marques. C’est pour cela que je me bats sur ces sujets. Mais les choses progressent. Enfin, un Premier ministre ose parler de la marque France ! Il était temps de comprendre que la France a un gisement immatériel exceptionnel. »
Dans les cinq critères d’appréciation de l’étude, la France est très performante dans un seul critère, celui de la « créativité culturelle et artistique »…
L’étude a pris soin d’analyser l’image instantanée selon cinq critères : la stabilité institutionnelle, juridique et fiscale ; la performance économique ; l’innovation ; la créativité culturelle et artistique ; l’environnement et la qualité de vie. Les critères qui pèsent le plus sont la stabilité ainsi que l’environnement et la qualité de vie ; sur ces critères la France est placée respectivement 8e et 6e. À l’inverse, le critère qui pèse le moins est celui sur lequel la France est le plus en pointe : la créativité culturelle et artistique. Pour certains, c’est un critère majeur, qui permet d’attirer des millions de touristes chaque année. » Dans cette « créativité culturelle et artistique », Paris bat Milan, Paris bat Londres, Paris Bat New York alors que si on détaille la place de la France sur sur chaque marché,la France est dominé ou sera dominé à court terme…
[img]http://www.docnews.fr/data/photo/5145.jpg[/img]
[img]http://www.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/aef_image_original_format/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/image%20culturelle_0.jpg[/img]
J’AURAIS PU ECRIRE LE BEAU MARCHé DU FRENCH DESIGN
Je fais reference à un marivaugade du genre « le design c’est le désir » prononcé au petit lieu du design et à une « Manière d’écrire( et de parler) recherchée et quintessenciée » 😆 (wikipedia) avec une grosse dose de populisme » l’équipe de France de design » …
LE MARIVAUX DU FRENCH DESIGN
Les articles d’Aurélie Barbaux sur le design dans l’Usine Nouvelle, journal d’ingenieur entrepreneur, pointe des faiblesses et enfonce le clou dans des zones douloureuses de notre ego national.Dans la capitale de la création, les designers français sont au centre du monde des idées… Selon le Via ils seraient 70 édités dans les fabriques milanaises. Selon certaines sources, ils forment 1/ 3 de l’effectif de l’Ecal Lausanne Canton de Vaux. A lieu de faire le paon sans connaître les dossiers, le « cabot lyrique » selon une journaliste de Libé, specialiste de design,ANNE-MARIE FÈVRE, le ministre visé devrait revoir des pans entiers du dispositif s’il en a le portefeuille :lol:l’étoffe 😆 et/ ou la culture 😆 …
http://www.usinenouvelle.com/article/l-heure-du-design-strategique-va-t-elle-enfin-sonner.N187188
http://www.usinenouvelle.com/article/ou-se-cache-le-design-francais.N186212
@Vincent – Blog Esprit Design @waldesign
L’article de l’usine nouvelle: un designer-vaut-il un ingenieur ? va bien dans le sens de interview de Yann Fabes… J’aime beaucoup Alevin Cadix, lui qui se prennait pour un gros poisson sous ministrable ou tout au moins chef du design center français…
Je pense que les designers devraient intervenir dans les écoles dès le primaire ce qui arrondirait leurs royalties qui fondent comme neige au soleil de la mondialisation…
http://www.usinenouvelle.com/article/un-designer-vaut-il-un-ingenieur.N192791
@waldezign
J’ecoute C dans l’air c’est le sujet du jour….nucléaire + gaz + diesel on se tire des balles dans le pied…Normal ,le pied vert tire sur le pied rouge et rose foncé….
je viens de voir une communication des affaires etrangères au design…
Il faudrait faire un benchmarking avec de petits pays scandinaves pour voir que nous sommes nul à l’international dans la promotion du design en partenariat avec les ambassades et les consultas
http://www.ambafrance-pk.org/IMG/pdf/Design_1_.pdf
Que le népotisme soit toujours une « valeur actuelle » en politique n’explique pas tout…
Reste que l’archi, comme le design n’a rien à foutre au ministère de la Culture. L’industrie/artisanat pour le design, l’aménagement du territoire pour l’archi.
Tout gouvernement (= entreprise) est confronté(e) à ses contradictions internes.
Le cas du diesel est un cas très intéressant, à suivre de près.
RECETTE DE CUISINE DE DESIGN IN FRANCE
En tout cas je ne vois en recherche booleenne google, aucun lien entre la nouvelle “Conseillère en charge des arts plastiques, de l’architecture, du design et de la mode“ et le design …. ce qui ne devrait pas aider à faire progresser le smilblick … d’autant que les ecoles dépendent d’un autre membre du cabinet du moins dans le ministere de la culture….
Archicool , revue d’archi n’y va pas avec le dos de la cuillère
« Romane Sarfati : Une boutiquaire en charge de l’architecture au ministère de la Culture… (NDPZ et du design)
La boutiquaire du 62, rue de l’arbre sec, ( plus connue des lecteurs de Marie-Claire que des revues d’architecture,) a été nommée par arrêté du 6 juin 2012 ; “Conseillère en charge des arts plastiques, de l’architecture, du design et de la mode“. Née en 1967, Ancienne directrice de cabinet de l’adjointe au maire de Paris, chargée du patrimoine (2005-2006), ancienne directrice de la galerie Daniel Templon, puis responsable du pôle internet et audiovisuel au musée du quai Branly, avant de fonder en 2010 la boutique uah^, ( 62, rue de l’arbre sec 75001 Paris,) chinant sur la mode tranquille du wok et autres accessoires de cuisine asiatique. »
J’ai dejà du mal avec les recette de design et de marketing… Le redacteur
d’archicool oublie qu’elle a fait Sciences Po… et l’ESSEC EUROPE… ce qui ouvre des portes…
[img]http://syndicat-architectes.fr/files/2012/07/RomaneSafarti.jpg[/img]
@waldezign
Je voudrais bien savoir qui est le marionnettiste de ces etudiants
[img]http://www.zapdesign.com/videos//PDW_2012_redressement_creatif.jpeg[/img]
@waldezign
Que de naïveté: les écoles nationales sont dirigés par des directions, des sous directions, des chargés de mission de ministères dont personne ne peut comprendre les organigrammes, les missions et les directives… Un directeur ne peut donc avoir de vision et nage entre les notes et les comptes des ministères… Il raconte donc des histoires… en esperant avoir son baton de marechal dirigé l’ENSCI … et de là tu ne peux viser comme Alain Cadix qu’un sous ministere du developpement créatif….
En fait de manager, je parle plus de diriger. Qu’un gestionnaire manage, gère une école pour sa partie administrative, ça ne pose pas de problème, au contraire, mais qui dirige, qui imprime une direction? un sens? Que Christian Guellerin retourne à ses tableaux excel, mais qu’il se garde de partager une vision du métier qu’il n’a que parcellaire et simpliste.
De mémoire, n’est-ce pas Picasso qui avait dit à Cocteau (lui montrant ses dessins): « est-ce que j’écris, moi? »
LE DESIGN A CHEVAL SUR L’ART, LE MARKETING ET LE SALON DE L’AGRI-CULTURE
J’ai mis un cheval sur la photo car comme dit Cedric Ragot, un designer est un contextualisateur… En faisant un gros plan, la marque de l’editeur est sur le cochon de même que le design by qui se rapproche de la marque de designer…
Entre Wim Delvoye et Front design, le rapport va au dela de la forme…
[img]http://1.bp.blogspot.com/_MJOu0vx9nXE/SIbU7py2HpI/AAAAAAAAB9U/NPfl-F_uFzw/s400/PigTableMoooi.jpg[/img]
LA TETE DE L’ART ET DU DESIGN….
Je ne connaissais pas Yann Fabes mais plus je le relis moins je le comprends mais il entrouvre quelques portes dans un brouillard textuel…
D’ailleurs, je ne comprends pas plus la Biennale d’Elsa Frances. Le maire, Maurice Vincent (PS) a pris le bateau de son prédécesseur en contestant l’axe stratégique de la ville et en pensant que le référent était Bilbao… Avec une expé de marketing et de management international, je suis forcement stratégiste et je sais lire les stratégie, les politiques, les comparer, les benchmarker….
Waldesign propose un design a la tête d’une école. Un designer est souvent à la tête du département design indus ou design produit.Un designer ne serait pas plus légitime car on pourrait contester son oeuvre et lire sa politique à travers son oeuvre…
Prenons Alexis Georgacopoulos, il a une bonne tête, son oeuvre est plaisante, sympathique et peut s’assimiler à du smile design… Il a d’autre qualités cachés comme le bon design d’ailleurs du côté de la pedagogie…
LARD ET ART? LARD ET DESIGN?
[img]http://www.street-tease.com/uploads/blogs/23/837/8.jpg[/img][img]http://static.canalblog.com/storagev1/alaintruong.canalblog.com/images/Animal_thing.jpg[/img]
Je ne parle du Canton de Vaud pour sa proximité geographique avec Rhone Alpes et linguistique avec la France. et parce qu’ 1/3 des étudiants sont français …..[img]http://www.vd.ch/uploads/RTEmagicC_generalites_suisse_01.gif.gif[/img]
En suivant l’école vaudoise de Lausanne à Milan et passant par londres les écoles consulaires ( liés aux chambres de commerce locales ) ont beaucoup à apprendre des vaudois… Sinon je ne me fais aucune illusion sur les possibilités d’évolution des écoles « pilotées » par des sous chef de cabinet ou des chargés de mission de ministères en conflits et instrumentalisés par des bidules qui défendent leur pré carré entre le 3 ème , le 12 et le 7 ème arrondissement…[img]http://www.hochparterre.ch/typo3temp/pics/5354_51f036cc1f.jpg[/img]
… ET BON EN COM
J’aurais aimé que les ecoles de Design de France qui ont travaillé sur le verrecomme l’ESAD de Reims avec Centre International des Arts Verriers de Meisenthal aient developpés une communication visible…. sans jeter les proto dans les blogs… comme une bouteille à la mer par dessus la falaise[img]http://www.duendepr.com/wp-content/uploads/2011/06/workshop_reims2.jpg[/img]
… ET BON EN ANGLAIS
http://www.abitare.it/en/globetrotting-salone-2012/the-curators-show-salone-2012/alexis-georgacopoulos-spazio-orso-16/
INTERVIEW DU BEAU + SYMPATIQUE DESIGNER +BON PEDAGOGUE+DIRECTEUR DE L’ECAL http://www.rts.ch/docs/designsuisse/816649-design-suisse-alexis-georgacopoulos.html
DESIGN SYMPATHIQUE SUISSE VS DESIGN EMPATIQUE FRANçAIS ?
Le directeur du Département Design industriel de l’Ecole cantonale d’Art de Lausanne affirme que: « Le design industriel ne doit pas privilégier le fonctionnel au détriment de l’humour, un objet doit provoquer la sympathie ». 7http://www.rts.ch/docs/designsuisse/816649-design-suisse-alexis-georgacopoulos.html
Il connait bien les recettes du design….
[img]http://2.bp.blogspot.com/_rj6BmUCOYxA/S3uH1f5POLI/AAAAAAAAAjI/q8Yt3St53R0/s400/AlexisGeorgacopoulos48.jpg[/img]
L’ecal est maintenzant dirigé par un designer d’origine grec Alexis Georgacopoulos ancien directeur du Département Design industriel …
[img]http://www.migrosmagazine.ch/_storage/asset/2420573/storage/mymi:image-key_visual_1/file/2489913/01677599.jpg[/img]
Moi je suis pour la tranversalité, la figure de l’amateur éclairé comme au 18 ème siècle Je preconise un design de terroir… le Photographe Pierre Keller qui a fait l’ECAL est maintenant président de l’Office des Vins du Vaudois… Un profil à la Bernard Pivot devrait donc me convenir pour le Design de la region Rhone Alpes 😆
[img]http://www.20min.ch/dyim/97daad/B.M600,1000/images/content/3/0/9/30966226/4/topelement.jpg [/img]
@ Waldesign
christian-guellerin-directeur-de-lecole-de-design-nantes-atlantique te repond dans l’etudiant
« Comment dirige-t-on une école de design quand on n’est pas designer et qu’on vient du milieu des écoles de commerce ?
Mon métier n’est pas d’être designer, mais de diriger une école avec la responsabilité de faire en sorte que les étudiants diplômés trouvent du travail comme designer. A t on déjà demandé au PDG de PSA s’il était mécanicien et s’il savait changer un joint de culasse ? Cette question témoigne de la difficulté de l’environnement professionnel du design de sortir de sa gangue technique, et de s’ouvrir à l’innovation, au management, à la stratégie. Des dimensions que légitimement le designer peut et doit désormais revendiquer. Il y a plusieurs façons de définir le design. Et nous avons clairement choisi une approche socio-économique : le design permet de générer de la valeur ajoutée au service des entreprises, du développement et du progrès social. »
Voila Elsa Frances de l’equipe de Frances du design empathique….
C’est quoi cette lampe ce canapé… le même que Yann Fabes
@waldezign
Je ne sais pas repondre à ta question…mais les Directeurs des ecoles publiques sont nommé par le Ministre de la culture et quelquefois de l’industrie. Ils doivent donc avec un bonne empathie ministérielle. Les Directeurs des ecoles consulaires par le directeur de la chambre de commerce. Pour les ecoles privés, c’est logiquement un manager…
[img]http://www.saint-etienne.fr/sites/default/files/contribution/internet/webmaster/Elsa%20Frances.jpg[/img]
Un artiste à la tête d’une école qui se veut « design »? J’aime cette expression triviale mais efficace: « on est pas sorti le cul des ronces! ».
Un question à Prof Zorro: quelle sont les chance pour qu’un designer de talent(s) prenne la tête d’une école de design, un jour? 😯
PROF Z ADOOORE ETRE DEPASSé PAR LES PROFS
Comme certains n’arrivent pas toujours à me comprendre voici un fragment du texte de Yann Fabès, directeur de l’ESADSE, Ecole Supérieure d’Art et Design Saint-Etienne . Il me dépasse….
« Cette expérience m’a permis de considérer que devenir artiste ou designer nécessite des temps d’apprentissages différenciés où les compétences s’acquièrent aussi en passant par des circonvolutions paradoxales. »
Là je ne fait pas appel au Wikipediatre mais le CNRL…. « Créé en 2005 par le CNRS, le CNRTL fédère au sein d’un portail unique, un ensemble de ressources linguistiques informatisées et d’outils de traitement de la langue.
Le CNRTL intègre le recensement, la documentation (métadonnées), la normalisation, l’archivage, l’enrichissement et la diffusion des ressources.
La pérennité du service et des données est garantie par l’adossement à l’UMR ATILF (CNRS – Nancy Université), le soutien du CNRS ainsi que l’intégration dans le projet d’infrastructure européenne CLARIN. »
http://www.cnrtl.fr/definition/circonvolution
Or ils ont aussi cette tête… Dans le « champ des possibles » enscien, ils peuvent faire de l’impredictible même par un futurologue, prospectiviste, numerologue aussi brillant que Jean Louis Fréchin qui a essayé de reduire en vain certains designers…. et votre serviteur pas muet.
[img]http://lamaisonsuspendue.files.wordpress.com/2012/11/benjamin_graindorge1.png?w=633[/img]
Quand on ecoute les discours dominants on pourrait croire que les etudiants en design ont celle tête
[img]http://www.knowtex.com/blog/wp-content/uploads/2011/06/ensci1.jpg[/img]
Le formatage fait appel à deux processus différents connus sous les noms de formatage de bas niveau et formatage de haut niveau…. Je suis passé par cette pirouette textuelle au formatage informatique et on peut considerer l’apprenant comme un disque dur.
On peut accuser certaines écoles de formater les esprits. Beaucoup de profs etant par ailleurs formaté, ils ne savent souvent que vous formater
Accuser une école de design et d’art d’avoir pour rôle principal de formater les designers, c’est un peu fort de café du commerce comme dirait Vincent Bed .. Souvent on ne considère que le filtre des diplomes: les meilleurs profs sont ceux qui brillent le plus. Un prof est là pour éclairer comme le journaliste , comme le critique de design… Il doit éclairer l’objet, le produit, l’artefact (comme dirait Stiegler), l’objet de desir (comme dirait Montebourg) il doit aussi éclairer l’oeuvre, le parcours, l’auteur, le contexte et le chemin de Damas du designer et/ ou de l’artiste… Un prof, un maître est là pour être dépassé dans tous les sens du terme…
@céli @ Vincent bed…
1/Il est logique que Saint Etienne privilégie le design industriel ou du moins vu le contexte productif des designers industrieux polyvalents…
2/Il faut habituer le designer à la pression économique financière et médiatique…
3/ Le formatage est indispensable ainsi que de comprendre les echelles et les treteaux…de même que la déconstruction..
4/ Ce qui compte finalement c’est l’individuation…
@Olivier.C @Waldesign
DROIT DE REPONSE…
Tout cela pour répondre à Olivier C prof de design en Belgique disparu de la toile qui ne comprenait vraiment pas mon concept de « design du terroir » et à Waldesign, designer intégré pour qui le design c’est pas de la culture…. sauf peut être de la culture de projet…
J’adooore quand Waldesign ecrit dans RDD « Ces bla bla de directeur d’école de design, on les subissaient déjà il y a 20 ans « ….. et quand Christian Guellerin ,directeur de L’École de design Nantes Atlantique, et Président de l’association internationale d’écoles d’art, design et média Cumulus, Consul honoraire de la République d’Estonie à Nantes pour l’Ouest de la France lui repond
« Désolé, il y a 2O ans, je n’étais pas né au design. Je ne peux donc pas savoir ce qu’il se disait.:) Merci toutefois de vos remarques. Pour le dessin, vous avez raison : « la main est esprit ».
LA CULTURE DU DESIGN OU LE DESIGN DES CULTURES…
JE VIENS DE COMPRENDRE QUE JE SUIS DEVENU architecte informationnel ou designer informationnel à l’aide de figure geometrique qui deviennent des graphiques , de cercles booleens , d’hexagones avant de devenir de logo et des objets. Je suis aussi devenu sémiologue semanticien du design avec les images et les mots…. et même clinicien avec ma critique au marteau mais là seul les philosophes nietzschiens 😆 et les médecins cliniciens peuvent comprendre…[img]http://www.labaumeaix.com/dev/wp-content/uploads/2012/08/Affiche-15122012-Copier.jpg[/img]
SI LA FRANCE EST UNE MOSAIQUE DE PAYSAGES, UNE MOSAIQUE CULTURELLE, J’AIMERAIS QUE LES MINISTRES,LES DIRECTEURS D’ECOLE FASSENT PLUS DE MARKETERIE…
[img]http://3.bp.blogspot.com/_KWr8lbsevpc/R_zzZJkkHeI/AAAAAAAAADc/koIU7NTJbig/S660/hexagone-ia.jpg[/img]
LE GRAND DETOURNEMENT, LA GRANDE SOUPE DU DESIGN
J’ai detourné cette idée d’ Hexagone (expo à Lausanne du design français) à Pierre Charpin Diplômé de l’Ecole Nationale des Beaux-arts de Bourges , designer plasticien pour reprendre la base line de francois mangeol ex de lesadse 😆 ….
J’ai detourné cette idée de maillot des declarations de Renault 😆 Montebourg… qui a detourné les codes de Jean Paul Gaultier sans sans rendre compte… posant en folle du logis avec une machine à soupe dessinée par un designer plus ou moins anglais suisso iranien
Le ministre du Redressement creatif va t il nommer 22 commissaires régionaux chargés de surveiller les designers en difficultés.
Photo Europe 1[img]http://photo.europe1.fr/divers/montebourg/23030319-1-fre-FR/Montebourg_scalewidth_460.jpg[/img]
UN NOUVEAU MAILLOT POUR L’EQUIPE DE SAINT ETIENNE AU SEIN DE L’EQUIPE FRANCE d’Arnaud Montebourg ministre industrieux qui passe de l’empathie productive à l’empathie créative… qui sans lieu national passe du petit lieu du design francilien au grand lieu du design de Saint-Etienne…
FRANCE DESIGN , LE DESIGN A L’OEIL, POUR RIEN OU PRESQUE, POUR UNE PETITE GLOIRE EPHEMERE…:lol:
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JE SUIS UN OBJECTEUR,UN CONTEXTUALISATEUR JE SUIS POUR UN DESIGN 5 ETOILES …
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JE FERAIS UNE LESSON DE GEOMETRIE DE GEOGRAPHIE AU MONDE….
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SI J’ETAIS MARKETEUR
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NOUS N’AVONS PAS QU’UN PROBLEME DE CASTING DE DIRECTEUR…
Nous avons un problème beaucoup plus large….
«Près d’un tiers de nos étudiants est français. » declare Pierre Keller Directeur de directeur de l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne et président de l’elac (l’espace lausannois d’art contemporain) devant Bertrand Delanoe,Maire de Paris Plage de design ? Paris capitale de la creation ( ce qui fait sourire les milanais), de l’art ( ce qui fait sourire les new yorkais)et du luxe vient de se faire piquer l’ecole du Luxe par l’Ecal… de Lausanne capitale de canton de Vaud…
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« alain cadix » ‘ensci) VS « Pierre Keller »(ecal)
Je relève les compteurs Google « Alain Cadix » malgré des interviews à tour de bras dans l’hexagone, des formules memorables 5000 occurences « Pierre Keller » 50000 occurences… yann fabes n’a pas la même base… mais Saint Etienne a plus d’habitants que Lausanne moins riches, c’est sûr… et Eindhoven est plus petit que Paris…
TROP C’EST TROP ….?
Personne n’est parfait
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PHOTOGRAPHIE INSTANTANEE D’UN DIRECTEUR…
Personne n’est parfait…
« Activateur, catalyseur, Pierre Keller est un créateur dont le champ s’invente au jour le jour. Organisé, il nous déroute pourtant. On l’entend venir de loin, mais la porte par laquelle il entre n’est jamais celle qu’on croit. Son écho le précède : notre ébahissement aussi. C’est Houdini sur la Riviera vaudoise ! »
John M Armleder[img]http://www.lespressesdureel.com/images/keller_F.jpg[/img]
LE LANGAGE DES PRODUITS DANS LE BUREAU DU DIRECTEUR D’ECOLE
Alain Cadix , ex directeur de l’Ensci les ateliers avait dans son bureau bien en vue un tabouret en carbone d’ Anne DEVORET une élève de l’Ensci… Il expliquait devant les camera TV la raison d’être de ce tabouret… démontrant par la même qu’il atteignait ainsi son niveau d’incompétence en design et en marketing…
La raison d’être d’un tabouret en carbone pourrait être la galerie et/ou le musée et/ ou le positionnement et/ ou la mediatisation et/ ou l’histoire du design… Patrick Jouin avec son bras droit Laurent Janvier (chef de projet) avec son tabouret pliant,One Shot, pour MGX by Materialise,Louvain, Belgique en 2006 avait remarquablement joué le coup de la validation muséale suprême, le MOMA… L’Amérique , je veux l’avoir et je l’aurais…
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LE LANGAGE DES SIGLES DES ECOLES DE DESIGN EN FRANCE ET DANS LE MONDE…
Quand un sigle ( ensemble de lettres initiales formant un mot servant d’abréviation) est trop long personne ne le mémorise … On se souvient FBI, de BBC,de BMW par exemple). En design RCA Londres Quand il est trop long il devient une chenilles administrative de lettres dans un labyrinthe de sigles et d’acronymes, autant dire contre productif en terme d’image.
Si un sigle peut se prononcer comme un mot ordinaire il est appelé acronyme.
C’est le cas de L’ECAL
Certains sigles courants entraînent la formation de dérivés, par exemple : les écaliens. La liaison avec la ville peut être important pour localiser DAE Eindhoven… Je suis pour un marketeur à la tête des écoles de design
Bernard Kahane vient d’être nommé directeur de l’ENSCI – les Ateliers l’École nationale supérieure de création industrielle – les Ateliers à Paris (ENSCI-les Ateliers)…
Diplômé en médecine et en stratégie d’HEC ,chercheur au LATTS (Laboratoire Techniques Territoires et Société) de l’École nationale des Ponts et Chaussées, au CNRS et à l’IFRIS (Institut Francilien Recherche Innovation Société).
Bernard Kahane aura pour principale mission le développement des partenariats et devra renforcer le statut de l’école à l’étranger.
On se souvient du remarquable travail de Pierre Keller le direceur emblématique de L’Ecal sur les partenariats et sur le statut de l’école à l’étranger . Il était le seul directeur d’ecole à faire le VRP des projets de ses élèves à la télé .
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VOTRE AVIS S’agit d’une lampe sur pied de Foscarini sur la photo du haut…
Je propose chaque jour une « grille de lecture » personnelle des chemins de Damas des designers-auteurs qui passe obligatoirement par la case notoriété…
Je ne sais pas l’impact de la case Saint Etienne? Je ne vois de quel compromission parle yann fabes ?
[img]http://www.dunneandraby.co.uk/img/projects/large/robotallgirlcopy.jpg[/img]
Dunne et Raby, Technological Dreams Series: No.1, Robots, 2007
l’Exposition « prédiction » à la biennale de design de saint-étienne en 2010, avec celle de dune et rabby etait un bon exemple de l’inverse du « design tendances ».
http://www.biennale2010.citedudesign.com/expo_prediction.php
prof Z : Sam Baron est en effet à mon sens pas formaté « design tendances ». Il est sorti il y à quelles années où l’école n’avait pas encore ce statut de l’Ecole montante du design après l’ENSCI, elle n’était pas encore rattachée à la cité du design et était donc l’école des beaux arts de Saint-Étienne et non l’école supérieure d’art de Saint-Étienne; et à l’image des beaux arts, elle laissait libre un design un peu plus expérimental sortant des sentiers battus. J’attends de voir dans quelques années le travail des designers issus de cette école.
Je trouve que pour le coup Normal studio sont pour la plus part de leurs projets « design tendances », c’est dans la tendance du moment, c’est bien dessiné, ça fonctionne, le design qui marche. Ils sont bien implantés dans le milieu mais comment se démarquer pour un jeune designer avec ce genre de design vu et revu?
On ne peut pas dire que Jean-Francois Dingjian de Normal Studio et Sam Baron ne se positionnent pas aux antipodes l’un de l’autre….
Selon Sam Baron la Fabrica dont il dirige le design de 50 jeunes designers est une cocotte minute 😆 qui dit cocotte minute dit pression… 😆 [img]http://image.architonic.com/img_pfm2-2/205/2035/cocotte-minute02-b.jpg[/img]
jean-francois-dingjian Designer Diplômé de l’école des Beaux-Arts de Saint-Etienne agence Normal Studio formaté Intramuros?
[img]http://pmcdn.priceminister.com/photo/intramuros-n-126-jean-francois-dingjian-special-belgique-revue-884641954_ML.jpg [/img]
SAM BARON est diplômé de l’école des beaux-arts de Saint-Étienne…
très formaté?
[img]http://www.influencia.net/data/classes/actualite/actu_1486_image.jpg[/img]
Author
@céli : non pas forcément, même si elle est bonne à certains moment pour une mise en condition professionnelle…
pression? sous forme de dédain et d’irrespect, mieux vaut faire le design qu’ils attendent car on te fait comprendre que au cas contraire la sortie plane au dessus de vos tête.
Ce n’est peut être que mon avis personnel.
Doit-on forcement en passer par la pression dans les écoles?
Author
@céli : toute école possède son propre « moule », par ses orientations, enseignements, histoires et références, chaque élève sera forcément marqué…
Ensuite pour la pression, je ne sais pas … avez-vous des exemples ❓
Sortant, pour ma par d’une formation scientifique, informatique, pression et formatage était également de mise….
tout ça pour dire que cette école privilégie nettement l’option design à celle d’art, elle créée des futurs designers sortis tous du même moule à grand renforts de formatage et de pression.
COMPROMISSION= Acte par lequel on transige avec ses opinions, ses principes.
[img]http://lifeinlegacy.com/2008/0105/SottsassEttore.jpg[/img]
La culture de l’image en design est tellement importante que je comprend qu’un photographe soit nommé à la tête d’une école de design…. mais je n’ai rien compris au texte de l’interview sur Ettore Sottsass, compagnon de chemin de designer de Michele de Lucchi…
« Ceux qui développent une permanence forte au gré de l’évolution des projets et des évolutions de société. Je pense par exemple aux photographies d’Ettore Sottsass, je me suis longtemps interrogé sur la signification presque obsessionnelle de leur caractère thématique et décalé.
J’ai fini par comprendre récemment qu’il s’agissait d’une façon de manifester cette permanence au-delà du travail du designer qui nécessite obligatoirement de la compromission. »[img]http://www.animalidomestici.co.uk/artists/images/Ettore-Sottsass2.jpg[/img]
« Il croit trop en de bonnes idées . Dans mon expérience, je sais que les bonnes idées ne sont pas nécessairement de bons produits, et vice versa. Et de bons produits ne sont pas forcément un bon design » Michelle de Lucchi à propos de so bras droit Philippe Nigro formé à La Martinière de Lyon (BTS Design industriel) et à l’Ecole Boule (DSAA DesignProduit et Mobilier)…. et cela me fait rebondir vers La fabrique des idées de l’ensci au lieu du design ….produits ?[img]http://www.lelieududesign.com/sites/default/files/imagecache/320px/imagefield/actualite/la-fabrique-des-idees-ensci-les-ateliers-30-ans-de-design.jpg[/img]
« Quels sont les designers qui vous inspirent ?
Ceux qui développent une permanence forte au gré de l’évolution des projets et des évolutions de société. Je pense par exemple aux photographies d’Ettore Sottsass, je me suis longtemps interrogé sur la signification presque obsessionnelle de leur caractère thématique et décalé. »
Il est éclairé par le designer italien Michele de Lucchi….:lol:
[img]http://etapes.com/system/images/4100/medium/Sans_titre-13.jpg[/img]