Nouveau venu dans les smart technologies, le smartbike a trouvé un représentant de choix à travers le vélo Dubike développé par Baidu, géant de l’internet concurrent direct de Google en Chine, et le département de design de l’université de Tsinghua.
L’entreprise vient d’annoncer la sortie en fin d’année de son prochain produit connecté, le Dubike, un vélo électrique qui fonctionne grâce à la technologie de régénération électrique, c’est à dire sans moteur.
Le vélo génère sa propre énergie, à travers une plateforme qui transforme l’énergie cinétique du pédalage en électricité, et fonctionne ainsi de façon autonome. L’énergie produite alimente le vélo, autorisant une assistance électrique au pédalage, mais peut aussi être utilisée pour recharger son smartphone par exemple.
De plus, et ce comme de nombreux objets connectés, le Dubike propose de nombreux services d’analyses de données. Tout d’abord sur notre activité physique et sportive par exemple. On retiendra notamment, le contrôle des fréquences cardiaques et le calcul de la cadence de pédalage. Puis la possibilité d’élaborer des itinéraires cartographiés, et de connaitre la position de son vélo en temps réel. L’application permettra entre autre de définir des parcours cyclistes en fonction des habitudes des utilisateurs, mais aussi des programmes sportifs adaptés. La somme de ces données est ensuite synchronisable et consultable via une application smartphone, ou tablette dédiée.
Concernant le design du vélo, il s’appuie sur une esthétique futuriste, mais hélas déjà vue. L’innovation repose essentiellement sur les services complémentaires proposés et sur la technologie électrique. On remarquera quand même le système d’éclairage intégré au cadre, mais aussi le poste de pilotage qui propose une interface simplifiée pour l’usager.
L’entreprise n’a toujours pas communiqué d’informations sur le prix du produit, ni sur ses caractéristiques techniques (dimensionnement, poids, matériaux). Espérons que le Dubike donne des idées aux développeurs, ingénieurs et designers européens.
Plus d’informations sur le marque (moteur de recherche en Chine) : Baidu
@LMK Que veut dire » lois du marché » dans une dictature protectionniste et un interventionnisme étatique permanent ? Le protectionnisme est considéré comme non conforme aux lois du marché.
J’ai oublié de préciser que la technologie devient de plus ne plus innovante car elle ne se contente plus de copier et le transfert de technologie lui permet d’économiser des années de recherche.En clair, ils ont tout compris.LMK Productionshttp://www.lmkproductions.fr/
Qu’on le veuille ou non, l’avenir est chinois. Les entreprises occidentales leur offrent leur technologie pour avoir soi-disant accès à leur marché intérieur. Résultat : les chinois pénètrent les marchés occidentaux de plus en plus facilement alors que l’inverse n’est pas vrai.Mais personne n’a à se plaindre, il s’agit juste des lois du marché. Tant pis pour les occidentaux s’ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
JE N’AI AUCUNE COMPETENCE EN ROUE de bicyclette à rayons mais j’en connais un rayon en camembert ou en pie en anglais. On ne peut plus qualifier Baidu comme concurrent de Google en Chine car en Chine la concurrence si on peut dire se fait entre les chinois pour limiter le pouvoir d’un monopole. La concurrence correspond à une situation de libre confrontation entre l’offre et la demande sur un marché. Cela implique que tous les acteurs respectent plus ou moins les même regles du jeu. Google est marginalisé à 1, 6 % de part de marché chinois des moteurs de recherche en Chine contre 63, 4 % pour Baidu. Baidu copie la stratégie des americains en elargissant son domaine de competence mais il perd beaucoup de part de marché par rapport a Quihoo, plus innovant. La stratégie des politiques chinois c’est d’exporter la censure , je ne vais donc pas parler plus de leur com .https://www-techinasia.netdna-ssl.com/wp-content/uploads/2014/01/Search-engines-in-China-in-2013.jpg?89d7b1
@Pierre Bayol NE PAS PERDRE ( L’INTER) FACE ET LA FACE A L’INTERNATIONAL Cela me donne le bourdon … quand je vois le proto de velo en bambou des ex ensci et les Nantes atlantique qui forment les chinois à la pelle. J’ai aussi le Bourbon ( alcool americain : nom donné apres la mort de Louis XVI en raison du decalage de l’info que nous n’avons plus) quand je vois les usines à gaz americaines qui nous anesthesient devant nos ecrans……Nos deux grandes ecoles de design industriel au sens français ont elles les moyens de relever le défit du nombre , de la qualité des chinois formées au pied de l’usine du monde et des tonnes d’or stockés à Hong Kong et ailleurs…. Ce n’est pas qu’une histoire de désir pour parodier Montebourg mais de stratégie. As tu des nouvelles de la mission design et des 22 designers ….Sur quoi pedalent ils?