Parce-qu’un évènement peut se lire d’une multitude de manières, voici une nouvelle balade en compagnie de Martin N, reporter de choc !
Régulièrement en balade pour le compte de BED, me voici cette fois-ci embarqué pour l’un des événements majeurs du design français, la biennale de « St-é » dans son cru 2015. Puisqu’il m’a toujours semblé intéressant d’avoir une vision transversale, je vais tacher d’aborder l’événement sous un angle un peu différent. Non pas une approche théorique ou analytique, mais par une promenade. Non pas par la présentation de nouveautés ou de talents, mais plus simplement sous le signe du beau.
Un peu facile me direz-vous. Soit. Il s’agit bien du thème de cette neuvième Biennale internationale du design 2015 de Saint-Étienne.
Cependant, si ce thème ne m’a pas semblé évident dans un premier temps, il m’est apparu comme limpide après une semaine passée à Saint-Étienne à vivre au rythme d’une ville qui se bat pour sa reconversion à travers le design.
En effet, malgré les influences et interactions évidentes avec Lyon Métropole, Saint-Étienne n’est pas une grande ville d’un point de vue démographique et géographique. Son histoire, par ailleurs, l’est beaucoup plus. Saint-Etienne, qui a cherché pendant des décennies une succession à l’industrie, aurait-elle trouvé par le design son salut…?
L’événement qui n’était au départ qu’une initiative étudiante est aujourd’hui partout et c’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’ai pu m’apercevoir qu’édition après édition, cette biennale envahit la ville, elle fait la ville. Pendant près d’un mois, au rythme de 130 expositions et installations en IN et en OFF, Saint-Étienne vit au rythme de SA biennale.
Cherchant à comprendre et re-situer les enjeux d’un tel événement, j’ai donc interrogé quel pouvait être l’essence du beau. Un parcours aussi furtif qu’intuitif. Le beau attire l’œil, qui engendre le mouvement. Mon parcours est celui d’un flâneur, une déambulation au rythme du beau. Si cette biennale est selon moi une belle réussite, l’équilibre est précaire et le challenge immense…
Quoi qu’il en soit, si les éditions à venir confirment ce début d’aura, cette biennale durera, et perdurera.
Lieu : Cité du design 3, rue Javelin Pagnon 42000 Saint-Étienne
Période : Du 12/03/2015 au 12/04/2015
Retrouver toute l’actualité de l’évènement : Biennale Design de Saint-Étienne (sur le blog)
Retrouver toutes les vidéos : BED Reporter
@ Martin Napoleoni JAIME HAYON CHANGE SES REGLES DU JE… pour GAME ON KREO… Chacun connaît les règles du jeu creatif et du je repetitif de Jaime Hayon … mais là prend il la balle au bond de saint Etienne ou la balle est elle dans l’air du temps dans le jeu entre l’Europe au nord de la France ( entre Geluck Eindhoven et Wanders) et celle aux couleu rs du sud (drapeau espagnol) ?http://www.designboom.com/wp-content/gallery/jaime-hayons-exhibition-game-on-at-galerie-kreo-london/jaime-hayon_game-on_galerie-kreo_designboom_007.jpg
LES SISMO avaient fait une EXPO sur LE FOOT… et le FOOT à SAIN ETIENNE C’EST PAS CONhttp://www.paris-art.com/img_news/createur/g_CD11foot01.jpg
Yes , une table de ping ce peut être une porte…, mais une raquette n’est pas un arbre… sauf peut être pour les neandertaliens et cro-magnons du design qui veulent plaire à Li Ekelkooort http://www.journal-du-design.fr/wp-content/thumbnails/uploads/2010/03/porte-ping-pong1-tt-width-590-height-424-crop-1-bgcolor-000000-except_gif-1.jpg
je ne sais pas pourquoi, mais je pense qu’il y a matière à recherche, exposition autour du ping pong, forme raquette, ouverture table, forme table, balle, couleur et matériaux, un sujet à creuser !
C’EST BEAU UN TOP MODEL 3D DE RAQUETTE FILAIRE
JE CONTESTE LA VISION REDUCTRICE QU’INDUIT L4IDENTITE VISUELLE: la raquette de ping pong ne descend pas de l’arbre… même dans un monde ecologique ideal qui ferait tout en bois….. En DESIGNUn produit JUSTE , n’est pas JUSTE une raquette en BOISJ’en remets une couche… et même plusieurs…. http://www.3dmodelstock.com/file/2014/08/pingpong_05.jpg
BEAU DESIGN POUR L’USINE OU POUR LE MUSEE FRANçAIS DU DESIGN QUI N’EXISTE PAS ? Voila donc les beaux objets contemporains bien positionnés et différenciés sur le marché du design que nous propose. Curieux choix …. En premier et en dernier donc le plus important serait l’identé visuelle de la biennale. Sylvain Reymondon et Lucas Ribeiro ont abordé la question de l’esthétique via des textes, dessins et pictogrammes :« La représentation du beau n’est pas universelle. Notre positionnement, au travers de nos visuels, a donc été de parler du beau grâce à un métalangage composé de textes, dessins et pictogrammes. Tous les éléments sont mis en friction, et dialoguent entre eux grâce à un jeu d’opposition entre les dessins et la typographie. Ils ouvrent une discussion avec les spectateurs, un partage d’idées et de visions sur la question de l’esthétique.» Bel exercice d’architexte Pour moi ils se sont planté aussi bien en identité qu’ en signalétique…. Si j’etudie la morpho genese, la genese des formes dans ton oeil , on peut lire les projets de Babin stylisés par ces deux étudiants de l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne (ESADSE). Pour l’arbre c’est evident pour l’usine c’est plus subliminal.. http://www.lumiere2015.fr/wp-content/uploads/2014/11/Encart-presse-624x768px-624×761.jpg .
@ Martin Napoleoni POUR ALLER PLUS LOIN Suggestion d’interviews futures dans BED Geoffroy GILLANT , ex ESAD Reims sur les pas de deux emergents Ferrol Babin ex ESAD Reims et d’un designer norvegien lumineux comme daniel rybakkenalexandre ECHASSERIEAU ex Boulle + Ensci. pour ses projets de diplome ( Lauréat des Audi Talents Awards 2014) et son memoire « C’est une blague? , déambulation à travers différents questionnements liés à cet aphorisme. Certains projets de design nous questionnent, d’autres nous surprennent, mais aucun ne met de côté notre rapport au jeu (intuitif ou intellectuel). Dans un monde où le succès d’un projet est corollaire à l’histoire racontée, cet ouvrage observe le désir pudique des designers à créer, manipuler ou bien étouffer leur rire dans un monde qui, à propos du rire, de la blague, prétend davantage à l’étalage qu’à la subtilité possible… »
DU TRAVAIL A L’OEUVRE, IL Y A ENCORE DU TRAVAIL….TU NE FAIS APPRECIER L’IDENTITE VISUELLE DE LA BIENNALE PAR LES ELEVES de ESADSE….. Cet arbre en volume…. c’est un travail sur les states …. sur les couches mentales de la resemblance (comparatives, analogiques, metaphoriques) donc de la semiologiques et de la semantiques de l’objet et de l’image …. Comment passe t on de l’arbre phare de Bouroullec , à la foret de Vautrin et à la lampe de Babin ?Il aurait pu être encore bien plus pertinent… mais ce n’est qu’un workshop d’etudiants …. Voila un travail d’ Enzyme Design fondé par les designers Pierre de Poucques ( ENSCI 1996) et Yves Malka(ENSCI 1994 pour une oeuvre de l’artiste Xavier Veilhan …. Tu auras remarqué que je parle de travail pour les designers et d’oeuvre pour l’artiste mais aujourd’hui certains designers auteurs font des oeuvres Jean Nouvel STARchitecte par l’artiste Xavier Veilhan…. En architecture on sait monter dans les etages de l’esprit car on est plus habitué à la complexitéhttps://www.perrotin.com/FM_WEB/oeuvre/photo/Xavier_Veilhan2/xavier-veilhan-16675_1.jpg?=19700101013332
TON ESPRIT CONSTRUIT LE BEAU, LA BEAUTE, L’ESTHETIQUE…. A travers tes choix, je vois comment ton esprit construit la BEAU sans avoir recours a l’IRM ou à toute technologie de l’imagerie en neurosciences que savent utiliser le marketing et la publicité pour faire de la beauté qui augmente la dopamine, l’hormone du plaisir.. Comment se fait le BEAU dans ton cerveau? Par une construction, une architecture mentale , une grille de lecture… qui procure le PLAISIR et le DESIR Je regrette à cette biennale de design l’absence de maquette d’ARchitecture, d’oeuve d’ART , d’ ARTisan d’ART. Je trouve que ce sujet du bac philo est traité par certains commisaires comme un concours de scénographie ( une activité complémentaire au design d’objet avec celle de professeur). En fait chacun y va de sa thematique . Alors pourquoi être si peu pedagoqique si peu didactique? Il faudrait une morphogenétique de la beauté post XX ème siècle avec nos soit disant « morpho genies » de la belle forme que seraient les designers …..Voila PCA architecture….
Si on presente le projet d’Résultats de rechercheAlexandre Echasseriau (ex ensci)comme ceci avec une autre photo on voit ta grille de lecture du design ( qui se rapproche de celle de Vincent) Résultats de rechercheAlexandre EchasseriauRésultats de rechercheAlexandre Echasseriauhttp://emergence.telerama.fr/wp-content/uploads/2014/06/enceinte-et-deflecteur2-e1403275516655.jpg
@ Z, bien vu, elle est effectivement bien plus chouette en rouge!
bien vu.. plus sympa en rouge en effet !!
L’APPL.IQUE 75% HARMONIE HENRIOT BIEN PLUS BELLE EN ROUGE ? La beauté ce n’est pas une histoire d’oeil mais de neurones au sens propre et de coeur au sens figuré….donc d’EMOTION… Un projet au niveau d’OKI SATO de NENDO…. http://40.media.tumblr.com/7d8d822dff1bc00c473f4ca1af7bbcbb/tumblr_nj7i1dqx1N1qigbezo1_500.jpg
BRAVO ME VOILA ECLAIRé SUR LE BEAU LUSTRE COLORE, DESIGN OU ART VISUEL?…Petit probleme de légende ce qui colle bien avec la DAE Eindhoven….Le designer hollandais lumineux est Dennis Parren La lampe CMYK fut presenté à Eindhoven Design Academy en 2011….. Pour comprendre ce projet il faut montrer ceux qui le regarde….