Née Achillina Bo en 1914 en Italie, Lian Bo Bardi est une architecte italienne, connue pour ses réalisations au Brésil, où elle vécut à partir de 1946. Encore méconnue, elle fut une véritable touche-à-tout : passée par l’agence de Gio Ponti à Milan, elle fut rédactrice de la revue Domus, s’occupa de la muséographie au Musée d’Art de São Paulo, et créa également du mobilier.
Sa dernière création fut la Bowl Chair en 1951. Lina Bo Bardi ne réalisa que deux prototypes de ce fauteuil, l’un en cuir noir, l’autre transparent et contenant deux coussins rouges vif. Les deux fauteuils sont aujourd’hui conservés à São Paulo, dans la maison de l’architecte devenue depuis l’Institut Lina Bo e PM Bardi.
La Bowl Chair est composée d’une assise demi-sphérique reposant sur une fine structure métallique circulaire à quatre pieds, tandis que deux coussins ronds sont posés au creux du siège pour plus de confort. Ces deux derniers éléments ne sont pas sans rappeler la Womb Chair d’Eero Saarinen, créée trois ans auparavant en 1948 pour Knoll.
Mais l’intérêt et la nouveauté de ce siège reposent dans sa modularité. En effet, l’assise sphérique s’adapte à toutes vos envies en prenant plusieurs positions : verticale pour la lecture, horizontale pour une sieste, entre les deux pour simplement ne rien faire et penser… Cocon chaleureux, ses formes simples permettent de l’intégrer dans n’importe quel environnement, ce qui en fait une pièce atemporelle.
Peut-être peut-on même parler de création visionnaire, qui anticipe de 10 ans la célèbre Ball Chair d’Eero Aarnio. Encore récemment, Piergiorgio Cazzaniga crée en 2001 le fauteuil Bloom pour Living Divani, qui semble une variation sur la Bowl Chair.
En 2013, la maison Arper décide de rééditer la Bowl Chair et lance une édition limitée à 500 exemplaires. Le fauteuil est décliné en plusieurs combinaisons de couleurs, en plus du cuir noir initial. Tout le processus de fabrication a été réalisé en collaboration avec l’institut Lina Bo Bardi de São Paulo, afin de rester le plus fidèle possible aux idées originales de la créatrice.
Si vous souhaitez l’acquérir, sachez quand même que les prix montent à 4 200 euros…..
Merci à Morgane D pour sa première contribution sur BED nous permettant de nous plonger dans l’histoire du Design.
UNE IMAGE A DISCUTER MIEUX QU’UN DISCOURS http://defender.org.br/wp-content/uploads/2014/05/casa5.jpg
LE MOINS QUE L’ON PUISsE DIRE C’EST QUE SON OEUVRE DE DESIGNER EST LIMITEE ET LOIN D’ETRE MODERNE, MODERNISTE …C’est pour moi un one shot, un designer d’un seul produit et encore un design artisanal ce qui est un oxymore. . C’est à mon avis la raison pour laquelle les grands editeurs du vintage comme Cassina en Italie et Vitra en Suisse et Allemagne ne s’y sont pas interessé. Le modele original etait une sorte de bouclier artisanal en acier . La coque bleu du modele edité en serie limitée par Arper est en plastique.L’investissement promotionnel et d’exposition à travers l’Europe est très important mais je croisqu’il beneficie plus au commissaire d’expo qui en a pris l’initiative qu’a la marque qui le finance.De plus , le minimum a faire pour une fondation est un site en anglais. Voila le meuble du sujet au milieu des autres de la maison de la fondation -lina bo bardihttp://defender.org.br/wp-content/uploads/2014/05/casa5.jpg
C’EST DONC UN REDESIGN… ET NON UN DESIGN VISIONNAIRE… La chaise Papasan est un concept de chaise conçu par je ne sais qui mais qui aurait pénêtré aux USA vers 1950… Ceux pour qui le design est une esthétique, ne l’introduise pas dans le design de même que les meubles d’ébéniste. On retrouvé ce type de meuble chez tous les importateurs de meuble d’Asie dont Pier Import. Dans le meuble et dans bien d’autres domaines d’intervention du design, il y un continuum entre l’artisanat et le design…. Pour comprendre un concept il faut identifier les differents composants et analyser leurs interactions
UN AUTRE REFERENT : PAPASAN CHAIR …
Lors d’une exposition sur l’artiste fin 2013 à l’Arsenal de Paris, ces fauteuils étaient proposés pour observer les films. Sa ligne originale n’enlève rien à son confort surprenant de prime abord qui devient vite enveloppant comme un cocon.